Peñafiel, Ricardo

  • Articles
  • Dossier - Maintenir le cap !

    Présentation du dossier du numéro 100

    Maintenir le cap !

    En kiosque le 24 juin

    Depuis 20 ans, la revue À bâbord ! s’est obstinée à exister et à exprimer son esprit rebelle et ses idées résolument progressistes. À travers 100 numéros, nous avons voulu donner la parole à celles et ceux qu’on n’entend pas. Ces groupes et personnes se heurtent trop souvent au mur médiatique, car leurs paroles et actions sont couramment perçues comme trop radicales ou mal formatées pour convenir aux grandes tribunes.

  • No 092 - été 2022

    International

    Chili. La révolution intersectionnelle

    Le 11 mars 2022, Gabriel Boric est assermenté comme Président de la République du Chili avec un agenda politique modéré mais néanmoins féministe, plurinational, écologiste et de défense des droits humains et sociaux. Sans appuis suffisants au Congrès, son gouvernement devra compter sur la Convention constituante et, paradoxalement, sur la pression populaire pour mener à bien les réformes nécessaires à la « dénéolibéralisation » du pays. Entre la rue et les urnes, la révolution chilienne avance à pas lents mais fermes.

  • No 084 - été 2020

    International

    Crise sociale et politique au Chili. Des violations massives et systématiques des droits humains

    Face à la mobilisation populaire contre un demi-siècle d’autoritarisme et de néolibéralisme, le gouvernement de droite de Sebastián Piñera a répondu par la répression. Devant le silence complice du gouvernement canadien, une délégation québécoise s’est rendue sur place en janvier pour rendre compte de l’inquiétante situation de violations systématiques et massives des droits humains.

  • Dossier : Le populisme de gauche. À

    Présentation du dossier

    Le populisme de gauche. À tort ou à raison ?

    Le populisme n’a pas souvent bonne presse. Il est vu comme une façon complaisante de faire de la politique, jouant sur les plus bas instincts de la population, sur les émotions premières et irréfléchies, simplifiant les enjeux autant que possible, s’ouvrant aux grossières manipulations de l’électorat. Mais cette vision ne fait pas l’unanimité. Certain·e·s penseur·e·s et personnalités politiques considèrent que le populisme s’attaque en fait à l’élitisme, à une classe dominante qui se sert de la politique pour consolider ses privilèges.

  • Dossier : Les nouveaux habits (…)

    Présentation du dossier

    Les nouveaux habits de l’impéralisme

    Dans l’imaginaire collectif, le colonialisme et l’impérialisme sont des concepts dépassés. Ayant pris fin avec les victoires des mouvements de décolonisation victorieux dans le tiers-monde, l’anti-impérialisme ne serait plus que l’apanage de quelques nostalgiques d’extrême gauche voyant la main d’un Empire imaginaire dans tous les conflits nationaux. Le retour, dans les années 1990, de l’idée de décolonisation des esprits est bien souvent taxé, par les courants néoconservateurs, de démonisation de la culture des populations majoritaires opérant une rupture historique qui menacerait « nos » traditions. Les appels à reconnaître la perpétuation des relations coloniales et impérialistes à l’époque contemporaine font naître de funestes passions au sein de populations blanches qui se sentent blâmées injustement. Le discours décolonial est perçu comme du « racisme antiblanc » moralisateur visant à étouffer les voix des majoritaires.

  • Dossier : Les nouveaux habits (…)

    Dossier : Les nouveaux habits de l’impérialisme

    Empire. Nouvel habit de l’impérialisme ?

    Au tournant du millénaire, Michael Hardt et Antonio Negri avançaient une thèse assez controversée au sujet de l’avènement d’une nouvelle forme « postmoderne » de domination mondialisée qu’ils nomment « Empire ». Pour ces auteurs, la concurrence belliqueuse entre puissances impériales a fait place à un seul système d’exploitation post-étatique de domination mondialisée.

  • No 076 - oct. / nov. 2018

    International

    Les migrant.e.s du Venezuela. Une crise réelle, médiatique et politique

    Depuis quelques mois, diverses organisations tirent la sonnette d’alarme au sujet d’une crise des migrant·e·s vénézuélien·ne·s fuyant une crise économique, sociale et politique sans commune mesure. Les évaluations du nombre de personnes déplacées varient de quelques centaines de milliers à 4 millions, alors que le gouvernement nie l’existence d’une crise migratoire, tout en appelant les Vénézuélien·ne·s à l’étranger à revenir au pays. Qu’en est-il dans les faits ?

  • No 071 - oct. / nov. 2017

    Crise sociale, économique et politique au Venezuela

    Les fossoyeurs d’une révolution

    Décrié comme une tyrannie totalitaire par l’opposition et ses alliés étrangers, le gouvernement Maduro justifie la répression des manifestations et le musèlement du parlement en invoquant la légitime défense de l’État de droit face à une opposition violente et putschiste, soutenue par l’impérialisme états-unien.

  • Le blogue de la Rédac

    Importantes victoires dans le conflit à la TELUQ

    Suspension du DG de la TELUQ et démission du président du SPPTU

    Il faut maintenant s’attaquer au statut d’emploi de professeur·e sous contrat

    Le 27 juillet dernier, le directeur général de la TELUQ est relevé de ses fonctions, dans la foulée des enquêtes ouvertes par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la demande d’injonction introduite par la FNEEQ contre la sous-traitance de l’encadrement des étudiant·e·s à un institut privé. Moins d’un mois plus tard, le président du Syndicat des professeures et professeurs de la Télé-université (SPPTU), Denis Robichaud, démissionne devant le désaveu d’une partie de ses membres. Cependant, le SPPTU a signé une convention collective entérinant la création d’un nouveau statut d’emploi, les « professeur·e·s sous contrat », faisant un travail similaire aux personnes tutrices, dans des conditions de travail dégradées. Cette création unilatérale d’un nouveau statut d’emploi n’est pas nécessairement plus légale, par rapport au droit du travail, et représente certainement un geste antisyndical qu’il faudra combattre dans les mois qui viennent.

  • No 074 - avril / mai 2018

    Éducation

    Conflit de travail à la TÉLUQ. Prélude de e-campus ?

    La direction de la TELUQ cherche àse débarrasser de ses tuteurs et tutrices syndiqué·e·s en ayant recours à de la sous-traitance ou en créant un nouveau statut d’emploi chargé d’exécuter un travail analogue avec des conditions de travail et une qualité de l’enseignement dégradées. Le gouvernement Couillard souhaite-t-il ainsi développer un eCampus Québec ?

  • No 066 - oct. / nov. 2016

    Colloque À bâbord ! 2016

    Notre système de santé sous la loupe

    M Éditeur et À bâbord ! ont le plaisir de vous inviter au lancement du livre

    La santémalade de l’austérite. Sauver le système public... et des vies !

    sous la direction de Normand Baillargeon

    Mercredi 15 novembre de 17 à 19 heures
    au YÏSST (901, rue Saint-Zotique Est, Montréal).

    Entrée libre. Bienvenue à toutes et à tous !

  • Dossier : Changer le monde - Où (…)

    Dossier - Changer le monde : où allons-nous ?

    Les défis d’une lutte commune dans la diversité

    Oscillant entre la lutte des classes et le nationalisme, le projet de changement social au Québec a éclaté dans les années 1980 en une myriade de luttes. Celles-ci nous nous placent aujourd’hui devant l’enjeu d’une convergence respectant la spécificité de chacune, tout en cumulant des forces pour mettre en échec et dépasser l’actuel système de dominations multiples.

  • No 070 - été 2017

    Entretien avec Gabriel Nadeau-Dubois – Deuxième partie

    Le pragmatisme radical d’un « matérialiste historique »

    Propos recueillis par Ricardo Peñafiel et Marc-Olivier Vallée. Photos : Gérald McKenzie

    Quelques jours après le congrès de Québec solidaire et l’élection de Gabriel Nadeau-Dubois comme député de Gouin, À bâbord ! rencontrait le nouveau co-porte-parole de QS pour l’interroger sur une série d’enjeux entourant l’avenir du parti.

    Dans cette seconde partie de l’entretien, le nouveau représentant de QS à l’Assemblée nationale détaille une stratégie pour faire des percées dans les différentes régions du Québec et souligne l’importance pour le parti de gauche de formuler des propositions économiques concrètes pour le développement régional. L’ancien leader étudiant se prononce également sur des questions d’éducation, de politique municipale et de communication politique.

    Pour (re)lire la première partie, cliquez ici.

  • No 070 - été 2017

    Entretien avec Gabriel Nadeau-Dubois – Première partie

    « Nous sommes prêts ! »

    Propos recueillis par Ricardo Peñafiel et Marc-Olivier Vallée. Photos : Gérald McKenzie

    Le 9 mars dernier, Gabriel Nadeau-Dubois annonçait qu’il faisait le saut en politique au sein de Québec solidaire. Moins de trois mois plus tard, l’ancien leader étudiant était élu co-porte-parole du parti et député de Gouin. Dans son sillage, plus de 6 000 personnes ont manifesté leur enthousiasme en joignant les rangs de la formation de gauche. Au-delà d’un indéniable « effet GND », comment l’arrivée de cette icône du Printemps érable affectera-t-elle les stratégies et le fonctionnement de QS ?

  • Dossier : Changer le monde - Où (…)

    Présentation du dossier du numéro 66

    Changer le monde - Où allons-nous ?

    Changer le monde pour qu’il soit plus juste, démocratique, égalitaire, libre, inclusif et en équilibre avec l’environnement est un projet naïf et téméraire, qui nécessite une lutte constante marquée par d’incessants reculs et avancées. Les forces du statu quo libéral capitaliste sont si écrasantes qu’il devient facile de renoncer à se mobiliser contre elles. Antonio Gramsci soulignait l’importance de conjuguer « le pessimisme de la raison et l’optimisme du cœur ». D’où ce dossier à la candeur assumée, celle de faire comme si l’on pouvait réussir à faire courber les pouvoirs, sachant que la volonté et les idées sont aussi des moteurs de l’histoire.

  • Dossier : Europe - Peuples en (…)

    La « crise » des réfugié.e.s

    Les limites de l’Europe

    Dossier : Europe - Peuples en mouvement

    Une situation de violence structurelle s’abat aujourd’hui plus que jamais sur les populations en situation de vulnérabilité cherchant refuge en Europe. L’incapacité des leaders européens à accueillir et à intégrer ces réfugié·e·s demandeurs·euses d’asile expose les limites du droit européen et international, de même que celles du projet européen dans son ensemble. À bâbord ! a rencontré François Crépeau, professeur de droit international à l’Université McGill et Rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’Homme des migrants, pour discuter des problèmes et défis mis en lumière par ce déplacement inévitable de populations. Résumé critique d’une crise politique.

  • Dossier : Contre l’austérité, (…)

    Dossier : Contre l’austérité, luttes syndicales et populaires

    À nous l’UQAM !

    À nous l’éducation, à nous « toute »

    Entretien avec Marie Blais, présidente du SCCUQ (Syndicat des chargé·e·s de cours de l’UQAM) et Michèle Nevert, présidente du SPUQ (Syndicat des professeur·e·s de l’Université du Québec à Montréal).

    Les négociations des conventions collectives des professeur·e·s et des chargé·e·s de cours de l’UQAM se déroulent dans le contexte des négociations de l’ensemble de la fonction publique et d’une grande partie du secteur parapublic. À bâbord ! a rencontré les présidentes du SPUQ et du SCCUQ pour connaître les spécificités de leurs luttes respectives ainsi que les articulations de celles-ci entre elles, avec les étudiant·e·s, avec d’autres enjeux relatifs au secteur universitaire, à l’éducation et aux réformes des services publics en général ainsi qu’au Front commun et à la résistance de la société québécoise organisée contre l’offensive austéritaire. Les lignes qui suivent rapportent les faits saillants d’une vive et cordiale discussion qui a eu lieu dans les locaux du SCCUQ par un chaud après-midi de l’automne du même acabit.

    Propos recueillis par Ricardo Peñafiel.

  • Le blogue de la Rédac

    Un ministre impertinent

    Le 10 décembre 2015, Le Devoir titrait « Martin Coiteux juge la grève impertinente », paraphrasant les propos exacts du président du Conseil du trésor qui qualifiait de « non pertinente » la journée de grève du 9 décembre, du Front commun et de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE). Pourtant, en affirmant cela il se montre lui-même « impertinent », dans un autre sens du terme, défini par le Larousse comme : « Attitude de quelqu’un qui cherche à choquer par la liberté, le caractère déplacé, l’insolence de ses manières, de ses paroles, de ses actes ».

  • Dossier : Vivre en démocratie (…)

    Dossier : Vivre en démocratie autoritaire

    Notre démocratie du petit nombre

    Un parlement québécois votant, par une imposante majorité d’élu·e·s, l’adoption d’une loi d’exception restreignant les droits fondamentaux d’association, d’expression et de réunion. Un gouvernement péquiste appuyant l’application d’un règlement municipal brimant tout autant ces mêmes droits, sur un territoire plus restreint, mais à perpétuité. Un gouvernement canadien bâillonnant la recherche scientifique autant que l’expression de la critique au sein de tout ce que pouvait subventionner l’État auparavant. Un gouvernement états-unien se dotant du pouvoir d’épier toutes les communications dans le monde et poursuivant, telle une police politique internationale, le courageux dénonciateur de cette situation inacceptable. Un peu partout sur la planète, une criminalisation de l’action collective et une banalisation de lois d’exception décrétées par des gouvernements « démocratiquement » élus (ou non).

  • No 055 - été 2014

    Venezuela

    Trois mois de sanglantes protestations

    International

    Depuis février 2014, le Venezuela est le théâtre de violents affrontements entre des manifestant·e·s anti-régime et les forces répressives qui ont déjà coûté la vie à 42 personnes, fait plus de 800 blessés et conduit à la détention de plus de 2 500 personnes en trois mois. Un an après la mort du charismatique président vénézuélien Hugo Chávez, le pays s’enlise dans une crise économique, sociale et politique dont son successeur, Nicolás Maduro, ne semble pas en mesure de sortir. Impasse entretenue également par une opposition ayant opté pour une voie insurrectionnelle qu’elle ne semble pas plus capable de mener jusqu’au bout. Y a-t-il des pistes d’avenir ?

  • Dossier : Vivre en démocratie (…)

    Présentation du dossier du no 57

    Vivre en démocratie autoritaire

    Au Québec, tout comme au Canada et ailleurs dans le monde, la démocratie est de plus en plus réduite à ses formes les plus rudimentaires ou à ses pratiques procédurales dont le sens a été systématiquement vidé de tout contenu significatif. Pendant que subsiste un squelette d’État de droit que la doctrine libérale s’entête à vouloir confondre avec la démocratie, les différents mouvements de dissidence et de résistance sont férocement attaqués, révélant du même coup la brutalité d’un virage autoritaire et répressif de moins en moins subtil.

  • No 051 - oct. / nov. 2013

    11 septembre

    Chili 1973-2013

    Quarante ans de luttes pour la démocratie

    Il y a 40 ans, le 11 septembre 1973, une junte militaire dirigée par le général Augusto Pinochet, appuyée par la bourgeoisie nationale et l’administration états-unienne, renversait dans le sang le gouvernement élu de Salvador Allende. Débutait alors une féroce dictature, qui a assassiné ou fait disparaître plus de 3 200 personnes, en a détenu plus de 500 000, en a torturé plus de 38 000, et a transformé le pays en un vaste camp de discipline visant à imposer une nouvelle société néolibérale.

  • No 046 - oct. / nov. 2012

    International

    Soulèvements populaires en Amérique latine

    Entrevue avec Ricardo Peñafiel, codirecteur de l’ouvrage L’interpellation plébéienne en Amérique latine

    En mai dernier sortait le dernier ouvrage collectif du GRIPAL (Groupe de recherche sur les imaginaires politiques en Amérique latine) intitulé L’interpellation plébéienne en Amérique latine. Violence, actions directes et virage à gauche. Ce livre, fruit d’une recherche collective qui aura duré trois ans, analyse une série de soulèvements populaires survenus en Amérique latine au cours de la dernière décennie. Par un va-et-vient constant entre la théorie politique et les recherches de terrain, ce livre s’avère un outil de d’interprétation indispensable pour aborder d’autres printemps des peuples survenus plus près de nous ou ailleurs dans le monde. Afin d’en rendre compte, À bâbord ! a rencontré Ricardo Peñafiel, l’un des codirecteurs de ce livre.

  • Dossier : Le printemps érable - (…)

    Dossier : Le printemps érable - Ses racines et sa sève

    Du Chili au Québec : Radicalisation des crises étudiantes

    Les mouvements jumeaux de la dissidence boréale et australe

    Avec un étonnant parallélisme, le printemps érable suit pratiquement les mêmes traces que son « jumeau austral », le printemps chilien. De simples conflits étudiants, qui auraient pu se « régler » après quelques semaines de grève, se radicalisent et se transforment en des mouvements multisectoriels questionnant les fondements mêmes de ce qui les nie : une forme restreinte de démocratie, qui marchandise des droits, criminalise la dissidence et prétend limiter la participation citoyenne à un périodique suffrage universel.

  • No 043 - février / mars 2012

    International

    Le printemps en hiver

    Mobilisations étudiantes au Chili

    Depuis le début de l’hiver austral, le Chili vit son printemps populaire avec des mobilisations étudiantes qui sont devenues le symbole d’une série d’autres luttes, pour engendrer le plus important mouvement de protestation sociale que le pays ait connu depuis la fin de la dictature, rassemblant dans les rues, semaine après semaine, des centaines de milliers de personnes opposées à un système ségrégationniste hérité de la dictature de Pinochet et maintenu en place par tous les gouvernements de la démocratie de marché issue du processus de transition démocratique.

  • Dossier : L’utopie a-t-elle un (…)

    Dossier : L’utopie a-t-elle un avenir ?

    Utopies, liberté et négativité

    « Soyons réalistes, exigeons l’impossible »

    Cet oxymoron, juxtaposant dans le même énoncé deux termes contradictoires, qu’on pouvait lire sur les murs de Mai 68, répond implicitement au dénigrement des utopies en tant que «  pures spéculations  », projections imaginaires dans des mondes impossibles. Plutôt que de renier le caractère imaginaire des utopies («  l’imagination au pouvoir  !  »), il en exalte le plus haut degré de « réalisme  ». De fait, les utopies ne sont rien d’autre que des projections imaginaires. Mais ces projections ne sont pas que des « vues de l’esprit  ». Elles nous permettent de voir «  sous les pavés, la plage  » ; elles sont précisément ce par quoi le «  réel  » se dévoile tel qu’il «  est  » (contingent) plutôt que comme il «  paraît  » (apodictique). Et sans cette mise à distance de l’apparente naturalité, fatalité ou inéluctabilité des rapports sociaux «  réellement existants  », aucun dépassement de ceux-ci n’est possible.

  • Dossier : Violence et politique

    Violence et politique

    Antagonisme ou complémentarité ?

    La violence entretient un lien paradoxal avec le politique. D’un côté, la fondation de l’État de droit se présente comme un acte de « pacification », mettant un terme à la « guerre de tous contre tous ». D’un autre côté, cette « pacification » n’est possible qu’à partir de l’imposition violente d’un hégémon sur les autres forces en présence. La nature violente de l’État de droit se dévoile à la vue de tous au moment des « états d’exception » ; au moment où, paradoxalement, l’État suspend les garanties constitutionnelles afin de préserver l’intégrité « menacée » de l’ordre constitutionnel. Mais l’état d’exception n’est que le révélateur du rapport inter-constitutif existant entre violence et politique.

  • Dossier : Promesses et périls (…)

    Militantisme en réseaux

    De l’utopie technologique à la société autogérée

    Les nouvelles technologies de l’information et des communications offrent d’immenses ressources au processus planétaire de colonisation de l’espace, du temps, des consciences et des cultures que l’on désigne comme la mondialisation. En même temps, ces technologies, desquelles sont issus Internet et le principe de la mise en réseau, constituent l’une des formes privilégiées de résistance à ce nouvel impérialisme décentralisé. Reste à savoir comment cette résistance parviendra à se fédérer de manière relativement unifiée pour instaurer de manière durable les bases d’une société à la mesure de ses valeurs libertaires.

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