La tyrannie de la valeur
Peur et pensée politique
La crise du capitalisme n’est plus épisodique et conjoncturelle. À la suite de l’effondrement des mécanismes de l’endettement, qui avaient eux-mêmes remplacé la social-démocratie pour en contenir l’effet désintégrateur, la crise est devenue « structurelle ». Cette fois, c’est plus grave : l’anticapitalisme est aussi entré en crise. Ce que l’action politique de gauche et sa théorie nomment liberté ne serait plus que la condition d’une plus cruelle pénétration des marchés. Toute issue semble ouvrir sur l’accélération des moteurs. À moins que… de nouvelles valeurs soient proclamées, qui aboliraient le capitalisme une bonne fois pour toutes !