Dossier : Migrations mouvementées
« Où qu’il se situe sur sa trajectoire, le migrant a des droits »
Avant d’être travailleur saisonnier, sans-papiers, demandeur d’asile ou travailleuse domestique, le migrant est une personne. Au-delà des catégories que le droit international s’acharne à définir, un migrant s’inscrit dans une trajectoire qui lui est propre. Professeure à l’UQAM, spécialiste du droit international, des droits économiques et sociaux, des droits des femmes et des institutions des droits de la personne, Lucie Lamarche milite pour une reconnaissance des trajectoires de mobilité des migrant·e·s. Afin qu’ils et elles cessent d’être perçu·e·s tantôt comme une menace potentielle pour les États, tantôt comme des personnes asservies à la fluidité des biens et services, héritage toxique des accords de commerce international. Entrevue.