Dossier : Les classes dominantes au Québec
Les barons du cochon
L’intégration comme « symptôme » de l’agriculture globalisée
Le paysage agroalimentaire québécois est l’objet d’une concentration inquiétante et croissante de la propriété des fermes et des entreprises de transformation, notamment la production porcine dont les principaux acteurs concentrent une part importante de la production et d’imposants moyens de mise en marché. Le secteur porcin ayant fait l’objet d’une croissance accélérée et controversée au cours des 15 dernières années, il est essentiel de se questionner sur son avenir dans le cadre de la récente réforme de l’Assurance Stabilisation des Revenus Agricoles (ASRA). Cette réforme, à défaut de nuire aux intégrateurs, risque plutôt de renforcer leur emprise sur nos campagnes.