Articles

  • No 007 - déc. 2004 / jan. 2005

    « Réclame ta rue »

    Des rues citoyennes aux mille possibilités

    par Antoine Casgrain

    À Québec, le congé de la Fête du Travail a été l’occasion d’une activité festive hors du commun cette année. Une intersection achalandée du quartier Limoilou a été « libérée » de son trafic habituel pour faire place à une fête populaire dans le cadre de la deuxième édition de « Réclame ta rue » dans la ville de Québec. Une foule enthousiaste s’est mise à vibrer au ryhtme de plusieurs activités : peinture, musique en direct, danse, skatepark et performances artistiques. Regard sur un mouvement de réappropriation de l’espace public d’inspiration libertaire et écologique.

  • No 007 - déc. 2004 / jan. 2005

    Convention de l’UNESCO

    La diversité culturelle comme forme de résistance

    Une entrevue avec Louise Beaudoin

    Louise Beaudoin défend avec ardeur et efficacité le dossier de la diversité culturelle depuis de nombreuses années. La préservation de l’identité culturelle des peuples, selon elle, est essentielle et sera l’un des facteurs qui nous permettront de vivre dans un monde en paix. Cependant, la bataille n’est pas encore gagnée et la prochaine année s’avère cruciale puisque l’UNESCO s’apprête à adopter une convention sur la diversité culturelle. Mais quelle en sera la teneur ?

  • No 007 - déc. 2004 / jan. 2005

    Palestine

    Un mur n’est pas une frontière

    Une entrevue avec Michel Warschawski

    Célèbre militant et intellectuel de la gauche israélienne, Michel Warschawski est membre du Groupe de solidarité pour les droits humains en Palestine. Citoyen israélien, engagé depuis plus de 30 ans dans la lutte pour la reconnaissance des droits des Palestiniens, il était invité aux Journées d’études d’Alternatives au mois d’août 2004. À bâbord ! l’a rencontré.

  • No 007 - déc. 2004 / jan. 2005

    La lutte des sans-terre au Brésil

    Au-delà de la réforma agraire

    par Karine Peschard

    Pour ceux et celles qui espéraient que l’élection du Parti des Travailleurs (PT), en 2003, mettrait fin à vingt ans de répression de la lutte pour le droit à la terre au Brésil, les espoirs ont vite été déçus. Depuis l’arrivée de Lula au pouvoir, la situation ne s’est pas améliorée, au contraire. En 2003 seulement, 73 travailleurs ruraux ont été assassinés et 35 292 familles ont été expulsées de leurs terres. Cette recrudescence de la violence s’explique par le fait que l’autorité du gouvernement fédéral est sévèrement limitée au niveau des États, et encore davantage au niveau local.

  • No 007 - déc. 2004 / jan. 2005

    Réélection de Bush aux présidentielles

    Comment ? Pourquoi ?

    par Richard Foltz

    Voilà les questions que nombre de gens se posent à travers la planète, dont près de la moitié de la population des États-Unis. Il est difficile de voir ou de penser clairement sous l’emprise de la peur. Or, la peur a été au coeur de ces élections. La moitié des Étatsuniens a voté par crainte d’Osama Ben Laden, et l’autre moitié par crainte de George W. Bush. Personne n’a voté « pour » quoi que ce soit.

  • No 007 - déc. 2004 / jan. 2005

    La télévision publique sera-t-elle sacrifiée sur l’autel de la mondialisation ?

    Voir ou revoir Télé-Québec

    par Nicole de Sève

    Le dernier budget du ministre des Finances a, encore une fois, frappé de plein fouet Télé-Québec. La chaîne publique devra absorber une nouvelle diminution du financement public de 8 %, soit près de cinq millions de dollars, pour l’année 2004-2005. Cette nouvelle compression a eu comme effet de mettre fin à l’engagement de dizaines de contractuels en juin dernier. Par contre, le même budget a accordé dix millions de dollars en crédits aux producteurs privés. C’est sur cette trame de fond que le gouvernement du Québec a mis sur pied un Groupe de travail chargé de l’examen de Télé-Québec. Depuis la création de la Société en 1968, son existence a été remise en cause lors de divers examens périodiques et, chaque fois, la nécessité de maintenir une télévision publique québécoise s’est imposée.

  • No 007 - déc. 2004 / jan. 2005

    Social

    Tromperies et reculs à l’aide sociale

    par Vivian Labrie

    Le 13 décembre 2002, l’Assemblée nationale du Québec adoptait à l’unanimité la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Cette loi visait et vise toujours à engager le gouvernement et la société québécoise à « tendre vers un Québec sans pauvreté ». Deux ans plus tard, une réforme de l’aide sociale en trois morceaux – le projet de loi 57 – s’avère l’une des pièces les plus empoisonnées de l’automne politique. Le gouvernement prétend appliquer la loi sur la pauvreté. En réalité, il l’enfreint grossièrement. Il y a ici un test pour les processus démocratiques. Et un autre pour l’action citoyenne.

  • No 007 - déc. 2004 / jan. 2005

    Gagner sa vie sans la perdre

    Mouvement syndical, un combat incertain

    par Jean-Marc Piotte

    Le gouvernement Charest n’y est pas allé avec le dos de la cuillère en 2003 : des lois antisyndicales imposées à la va-vite, sous le bâillon, sans aucune discussion avec les dirigeants des centrales syndicales. Mal lui en prit : les centrales syndicales, brutalement sorties de leur torpeur, mobilisèrent leurs membres et ameutèrent l’opinion publique au point où la popularité du nouveau gouvernement chuta de façon drastique.

  • No 007 - déc. 2004 / jan. 2005

    La bactérie PPP-difficile s’attaque à notre système de santé

    par Gaétan Breton

    La présence du privé implique toujours un profit, qui devient un coût social. Le privé se finance habituellement à des taux supérieurs à ceux que peut obtenir le public, villes ou gouvernements. Donc, si le fonctionnement privé, incluant ses coûts de financement plus élevés et le profit, est moins cher que le fonctionnement public, deux explications sont possibles : 1) la firme traite ses employéEs en esclaves, les paient très peu, engage des sans-papiers sous le salaire minimum et ne leur (…)

  • No 007 - déc. 2004 / jan. 2005

    Partenariats public-privé

    Un Plan Pervers de Privatisation

    par Lucie Mercier

    Le gouvernement du Canada et celui du Québec se sont engagés dans des accords de commerce sur les marchés publics. Qu’entend-on par marchés publics ? Ces accords visent à ouvrir les administrations publiques, le gouvernement central, les sociétés d’État, le gouvernement provincial et certains secteurs d’activité comme les municipalités, les services de santé, les services sociaux et le réseau de l’éducation, à la concurrence. Cette ouverture est créée, entre autres, par la signature de (…)

  • No 007 - déc. 2004 / jan. 2005

    Assassinats de femmes autochtones

    Une réalité cachée

    par Claude Rioux

    Selon un rapport d’Amnistie internationale publié en octobre 2004, au Canada, « les femmes autochtones âgées de vingt-cinq à quarante ans […] ont cinq fois plus de risques de mourir d’une mort violente que les autres femmes du même âge ». Un nombre inquiétant de cas d’agressions, de disparitions, ou de meurtres de femmes et de fillettes autochtones commis dans des grandes villes contribue à dissiper le mythe selon lequel ces femmes ne seraient victimes que des hommes de leurs propres (…)

  • No 007 - déc. 2004 / jan. 2005

    Démographie pour les nuls

    par Claude Rioux

    Le gouvernement libéral (et le Parti québécois avant lui, puis le patronat, la FTQ, la FEEQ, la FEUQ, les P’tits chanteurs du Mont-Royal et les Chevaliers de Colomb) brandit la menace du « vieillissement de la population » comme si c’était pire que les sept plaies d’Égypte réunies. Or c’est pure construction idéologique.
    Curieusement, c’est au moment où les néolibéraux commencent à avoir de la difficulté à faire avaler leurs mesures qu’on lance l’idée de la prétendue « bombe à retardement (…)

  • No 007 - déc. 2004 / jan. 2005

    Christian Rioux

    Journaliste de combat

    par Claude Rioux

    Cheer leader pour criminels de guerre, sévissant au Devoir où il multiplie les péroraisons américanophiles, Christian Rioux ne cache pas son mépris pour tout ce qui est critique à l’égard des États-Unis. Malheureusement, la pauvreté de ses arguments est largement compensée par une surexposition éhontée tant au niveau médiatique qu’académique. De chroniques en colloques, en passant par des prestations en boucle à la télé et à la radio, le marine du journalisme de guerre apporte partout un (…)

  • No 007 - déc. 2004 / jan. 2005

    Une victoire

    Montréal se déclare ville non AGCS

    par Claude Vaillancourt

    Le 25 octobre 2004, le Conseil de ville de Montréal a adopté à l’unanimité une résolution contre l’AGCS (Accord général sur le commerce des services), accord commercial sous l’égide de l’OMC qui vise à libéraliser de façon progressive tous les services, plus spécifiquement les services publics. Cet accord permet aussi à l’OMC d’intervenir sur les réglementations intérieures si celles-ci sont jugées plus rigoureuses que nécessaire et si elles se posent comme « obstacles non nécessaires au (…)

  • No 007 - déc. 2004 / jan. 2005

    Aide financière aux étudiants

    Grève ou crève

    par Antoine Casgrain

    En même temps qu’il dit consulter la population sur l’avenir des universités (en février) et des cégeps (en juin), le gouvernement libéral enfonce le clou de l’endettement étudiant. Avec une coupure draconienne de 103 millions $ dans le système d’aide financière aux études, il tourne le dos au principe de gratuité universelle de l’éducation. De son côté, le mouvement étudiant essaie tant bien que mal de résister.

  • No 007 - déc. 2004 / jan. 2005

    Chronique éducation

    La gauche et l’éducation : une union qui a mal tourné

    par Normand Baillargeon

    Au Siècle des Lumières l’affaire était entendue : la gauche se définissait de manière cruciale par son adhésion, entière et passionnée, à la cause de l’éducation et de la diffusion du savoir. Les progressistes fondaient en l’éducation l’espoir raisonnable que le savoir produirait des individus émancipés et autonomes et, à terme, une société plus juste et plus démocratique.

Dossier : Les affres de l’ALÉNA

  • 10 août 2008

    Présentation du dossier

    Les 10 ans de l’ALÉNA

    Un dossier coordonné par Marie-Hélène Côté

    Pour plusieurs d’entre nous, le 1er janvier 1994 est devenu une date historique : celle du soulèvement zapatiste, dans l’état du Chiapas au Mexique. Ce mouvement autochtone rebelle est devenu le précurseur puis le symbole des luttes anti-mondialisation et altermondialistes à travers le monde. Maîtres de la symbolique et de la rhétorique, les Zapatistes ont choisi la date d’entrée en vigueur de l’ALÉNA (Accord de libre-échange nord-américain) pour passer de la résistance clandestine à (…)

  • 9 août 2008

    Libre-échange à l’américaine

    Les innovations de l’ALÉNA

    par Jacques B. Gélinas

    L’ALÉNA constitue le fer de lance d’une politique inédite de libre-échange que les États-Unis ont inaugurée par l’Accord de libre-échange Canada-États-Unis (ALÉ), entré en vigueur en 1989. L’ALÉNA comporte des innovations majeures par rapport aux autres traités de la sorte, comme le Marché commun européen ou le Mercosur (Marché commun de quelques pays d’Amérique du Sud). Ces innovations, qui entraînent à la longue un bouleversement des valeurs et des structures sociales, demeurent le plus (…)

  • 8 août 2008

    10 ans de l’ALÉNA

    Des dessous pas très sexy

    par Marie-Hélène Côté

    De façon générale, les politiciens ne font pas montre de beaucoup d’écoute envers la « populace », on le sait, et ils ont une mémoire très sélective. Un exemple récent : sur le site Internet du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international du Canada, section commerce, on peut lire dans un court texte sur les 10 ans de l’ALÉNA : « Au moment où nous célébrons son dixième anniversaire, l’ALÉNA jouit d’un succès incontesté. ». Succès ? Incontesté ? Le ministre canadien du (…)

  • 7 août 2008

    10 ans de l’ALÉNA

    Femmes au travail... atypique

    par Gisèle Bourret

    Quels sont les effets des accords de libre-échange (ALÉ et ALÉNA) sur les conditions de travail et de vie des femmes au Québec ? Pour étayer ses interventions et activités de formation, le comité Femmes et mondialisation de la Fédération des femmes du Québec avait besoin de données précises sur cette question. C’est ainsi qu’a été entreprise, il y a plus d’un an, une démarche de recherche conduite par l’Alliance de recherche IREF / Relais-femmes (UQAM) en partenariat avec la FFQ. Réalisée par Dorval Brunelle, Elsa Beaulieu et Philippe Minier, une première étape de la recherche a été rendue publique récemment [1]. Membre du comité Femmes et mondialisation de la FFQ et du comité de direction de la recherche, Gisèle Bourret présente ici les principaux constats de ce rapport de recherche.

  • 6 août 2008

    10 ans de l’ALÉNA

    Le syndicalisme sur la défensive

    par Gisèle Bourret

    Les droits syndicaux sont mis en danger. Face à la menace de perdre leur emploi, les salariéEs ont tendance à modérer l’ardeur de leurs revendications, voire à faire des concessions, pour tenter d’éviter ou de retarder le moment de se retrouver au chômage. Cela peut créer des divisions lorsque les travailleuses et travailleurs des autres pays sont perçus comme étant responsables des pertes d’emplois ici puisqu’ils « acceptent » de travailler dans des conditions effroyables.
    C’est une des (…)

  • 5 août 2008

    10 ans de l’ALÉNA

    Notre agriculture prend le champ

    par Roméo Bouchard

    Les ententes de libre-échange, particulièrement au chapitre des produits agricoles, sont une sorte de cheval de Troie de la part des États-Unis et de l’Union européenne. Les dispositions de l’ALÉNA sur l’agriculture, en tous cas, ne visent pas à égaliser les chances des trois pays impliqués, mais à garantir aux États-Unis un droit le plus large possible à l’exportation de leurs produits.

  • 4 août 2008

    Au Mexique

    « La campagne n’en peut plus »

    par Marie-Hélène Côté

    Les petits et moyens agriculteurs mexicains ont la vie dure. Dans les années 80, le gouvernement mexicain et la Banque mondiale leur ont imposé une série de politiques d’ajustement structurel et de « modernisation » agricole visant à augmenter leur productivité ou à les faire disparaître s’ils n’y arrivaient pas. Puis, afin d’harmoniser le cadre normatif de l’agriculture mexicaine avec ceux des États-Unis et du Canada en prévision de l’ALÉNA, le président Carlos Salinas de Gortari (…)

  • 2 août 2008

    10 ans de l’ALÉNA

    Un dossier noir : l’environnement

    par Martin Petit

    Dix ans après l’entrée en vigueur de l’Accord de libre-échange nord américain (ALÉNA), plusieurs plaintes ont été déposées devant les arbitres responsables de l’application du traité entre les États-Unis, le Canada et le Mexique. L’analyse des décisions rendues et des plaintes en suspens expose clairement ce que plusieurs craignaient depuis fort longtemps : l’ALÉNA, comme tous les accords commerciaux, sert principalement à protéger le fameux « droit au profit » si cher aux grandes entreprises au détriment du droit des collectivités à protéger leurs conditions de vie et ce, autant dans le domaine du travail, de la protection sociale que de l’environnement.

  • 1er août 2008

    Quel avenir pour l’ALÉNA ?

    par Marie-Hélène Côté

    ALÉNA plus
    Si l’ALÉNA n’apparaît pas comme un succès retentissant aux yeux de tous et toutes, il se trouve des gens qui en redemandent et réclament une intégration plus en profondeur afin d’éliminer les dernières entraves au libre échange en Amérique du Nord. Ce sont les mêmes élites corporatistes et groupes de pression du milieu des affaires qui étaient à l’origine de l’ALÉ et de l’ALÉNA. Le Conseil canadien des chefs d’entreprise a développé L’initiative nord-américaine de sécurité et de (…)

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