Christian Rioux
Journaliste de combat
par Claude Rioux
Cheer leader pour criminels de guerre, sévissant au Devoir où il multiplie les péroraisons américanophiles, Christian Rioux ne cache pas son mépris pour tout ce qui est critique à l’égard des États-Unis. Malheureusement, la pauvreté de ses arguments est largement compensée par une surexposition éhontée tant au niveau médiatique qu’académique. De chroniques en colloques, en passant par des prestations en boucle à la télé et à la radio, le marine du journalisme de guerre apporte partout un regard « nuancé ».
En bon manipulateur, il bourre ses chroniques d’intégristes chrétiens noirs, de bellicistes pauvres et de bonnes-mamans pro Bush, alors qu’à l’en croire, les démocrates sont tous des avocats condescendants gradués de Harvard. Dans un texte sobrement intitulé « Les causes d’un échec » [Le Devoir 4/11/2005], il attribue la défaite de John Kerry au « malaise qui s’empare des démocrates chaque fois qu’il faut utiliser la force ». Selon lui, les Étatsuniens se seraient rebiffés au moment où une offensive à Fallouja « risque de s’avérer nécessaire à très court terme » (le môsieur est également stratège en bombardements de civils).
Après la question posée par Christian Rioux – « Pourquoi et depuis quand la gauche devrait-elle être pacifiste ? » –, nous sommes en droit d’en poser une autre : « Pendant combien de temps encore faudra-t-il endurer Christian Rioux ? »