Articles

  • No 031 - oct. / nov. 2009

    Syndicalisme

    FTQ et Fonds de solidarité

    L’heure des bilans

    Quelques semaines à peine après le scandale de son voyage en bateau avec l’homme d’affaires Tony Acurso, personnage qui, rappelons-le, a bénéficié d’importants investissements du Fonds de solidarité, le président de la FTQ Michel Arsenault a refait les manchettes en annonçant le soutien financier du FSTQ à Pierre Karl Péladeau en tant que partenaire pour l’achat du Canadien de Montréal, au moment où les syndiqués de la CSN sont en lock-out. On ne parle pas ici de sauver des emplois, mais d’investir pour augmenter le rendement aux actionnaires.

  • No 031 - oct. / nov. 2009

    Municipalisme

    Montréal en quête d’une légitimité

    Aux dernières élections municipales à Montréal, le taux de participation de 35 % semblait révélateur du désintérêt de la population montréalaise face à une campagne électorale terne où les enjeux mis de l’avant portaient sur les nids de poule et la propreté. Cette campagne sans intérêt avait permis au maire Gérald Tremblay d’être reportés au pouvoir pour un deuxième mandat, tout en évitant de se prononcer sur les véritables enjeux. Cette bonne vieille tactique adoptée par les politiciens voulant être reportés au pouvoir est bien connue : rester coi, prendre la parole le moins possible en vue de se faire élire à nouveau.

  • No 031 - oct. / nov. 2009

    Social

    Plan de lutte à la pauvreté ou plan de communication

    Le 15 juin dernier, le ministre Hamad lançait les consultations qui doivent mener à la confection d’un deuxième plan de lutte. Cette journée a été marquée par la sortie de nombreux regroupements communautaires outrés par un discours qui explique la pauvreté par les carences individuelles, qui nie les droits des personnes en situation de pauvreté et qui rejette la responsabilité de la lutte à la pauvreté à la philanthropie et aux instances régionales et municipales.
    Curieusement et (…)

  • No 031 - oct. / nov. 2009

    Syndicalisme

    L’UQÀM, c’est Nous !

    Retour sur une grève majeure

    Le vaste téléroman que constitue l’histoire récente de la plus grosse université francophone d’Amérique aura été marqué, dans sa saison 2008-2009, par un épisode de solidarité sans précédent. Il convient de poser dès maintenant les premières pierres de ce qui deviendra notre mémoire collective de la grève de 2009.

  • No 031 - oct. / nov. 2009

    Justice

    Une loi anti-slapp avec des dents

    En juin 2009, l’Assemblée nationale du Québec a adopté le projet de loi 9 qui modifie le Code de procédure civile afin de donner aux juges le pouvoir de réprimer et de punir les instigateurs de poursuites- bâillons Résultat d’une lutte exemplaire, ces dispositions ne demandent qu’à être appliquées vigoureusement.
    Amorcée en 2005 par l’Association québécoise de lutte à la pollution atmosphérique (AQLPA), la campagne « Citoyens taisez-vous » a réussi à attirer l’attention du public et à (…)

  • No 031 - oct. / nov. 2009

    Gagner sa vie sans la perdre

    TUAC contre Walmart

    David contre Goliath

    Walmart, contrairement à Costco qui vise la clientèle de la classe moyenne, s’est établi au point de départ dans les régions pauvres des États-Unis et s’adresse particulièrement aux familles qui se situent au bas de l’échelle des revenus, en leur offrant des produits à bas prix. Pour ce faire, la multinationale contraint les fournisseurs à livrer aux magasins, à des prix bas et déterminés, les marchandises prévues dans des délais fixes afin d’assurer une rotation rapide des stocks. Elle combat également toute syndicalisation, exerce un contrôle absolu sur l’organisation du travail et impose à ses employés des salaires se modulant sur le salaire minimum obligatoire, lorsqu’il y en a un. Ses travailleurs, qu’elle cherche à amadouer en les qualifiant d’associés, sont recrutés majoritairement parmi ceux qui sont marginaux dans l’économie familiale : jeunes en âge d’étudier, retraités, travailleurs précaires, etc.

  • No 031 - oct. / nov. 2009

    Chronique éducation

    Trouble de déficit de l’attention

    Qu’en est-il vraiment et que faire en pratique ?

    À leur retour en classe, des enseignantes et enseignants ont été avisés que l’un ou l’autre de leurs élèves souffre d’un trouble de déficit de l’attention (TDA). D’autres ont soupçonné qu’un ou même plusieurs de leurs élèves en souffraient et se sont demandé quoi faire : faut-il référer cet enfant ? Devrait-il être sous médication ? Qu’est-ce qui est le mieux pour lui ? Et comment faut-il agir avec lui en classe ?

  • No 031 - oct. / nov. 2009

    En temps de crise

    Les alternatives de la société civile

    Le 2e Forum social québécois, qui aura lieu du 8 au 12 octobre prochain au cégep du Vieux-Montréal, réunira quelques milliers de personnes qui partageront leurs analyses et leurs propositions alternatives au néolibéralisme, autour de diverses thématiques comme les droits humains, la démocratie, l’environnement, la culture, la privatisation, etc. Il s’agit d’une occasion unique pour traiter des enjeux fondamentaux auxquels nous sommes confrontés et se réapproprier la possibilité d’imaginer l’avenir autrement. Il y a deux ans, 5 000 personnes avaient investi le premier FSQ et plusieurs forums ont ensuite eu lieu dans les différentes régions du Québec, confirmant le besoin de se rencontrer et la volonté de construire un autre Québec.

  • No 031 - oct. / nov. 2009

    Coup d’État au Honduras

    Le Nicaragua aux abois

    Depuis le coup d’État du 28 juin qui a renversé le chef d’État du Honduras Manuel Zelaya – expulsé manu militari vers le Costa Rica – des hommes et des femmes du Nicaragua, pays avoisinant, ont quitté leurs foyers pour prêter main-forte aux Honduriens cherchant à déstabiliser les auteurs du coup. Un Nicaraguayen proche de ces militants raconte ce qui motive ses compatriotes à braver couvre-feux et répression policière pour rendre la vie dure aux golpistas.

  • No 031 - oct. / nov. 2009

    Relations Canada - Philippines

    Quand les affaires priment sur l’éthique

    Le point de départ de cet article est relativement simple : l’une des manières les plus simples et efficaces de contribuer au mieux-être des populations du Sud est d’exercer de la pression sur nos gouvernements pour qu’ils agissent de manière responsable et éthique dans leur politique extérieure, en particulier dans la gestion de l’aide publique au développement. S’il est très difficile d’avoir une influence directe sur la politique intérieure d’un autre État, il est beaucoup plus simple de demander des comptes aux représentants de notre État. Pourtant, les exemples où ce sont les intérêts commerciaux qui priment sur l’éthique sont légion. Ici, nous avons choisi d’illustrer cette dynamique de collusion en analysant l’action du Canada aux Philippines.

  • No 031 - oct. / nov. 2009

    International

    Une soirée à Birqun

    Retour de Palestine

    C’est la brunante à Burqin, un village au nord de la Cisjordanie. Dans cette région densément peuplée (plus de 250 000 habitants), on constate le quadrillage de l’occupation à travers les colonies de peuplement et les barrages qui entravent les routes entre les villes. Ce soir, les gens sont dans la rue pour fumer le narguilé et se raconter la plus récente blague. Le ciel est doux, l’air est frais. On ferme les yeux et on ne peut imaginer le chaos violent et permanent tout autour.

  • No 031 - oct. / nov. 2009

    La croix néoclassique en économie

    Fraude scientifique au service d’un discours antisocial

    La théorie économique néoclassique domine largement dans les départements d’économie. La croix néo-classique, l’une des icônes de la culture intellectuelle, nous vient de cette théorie. La croix représente l’économie en un seul graphique, par deux courbes qui se croisent, l’une représentant la demande des consommateurs et l’autre l’offre des firmes, leur point de rencontre assurant l’équilibre économique. Ce modèle de la demande et de l’offre constitue l’une des plus grandes et des plus persistantes fraudes scientifiques. Cette fraude a des conséquences bien au-delà du milieu académique et scientifique, puisque les politiques antisociales et conservatrices des 30 dernières années se trouvent souvent justifiées sur la base des résultats pseudo-scientifiques tirés de la croix néoclassique.

  • No 031 - oct. / nov. 2009

    Culture

    Une révolte citoyenne par l’art

    État d’urgence 2009 de l’ATSA

    Au Québec, l’expression art engagé évoque spontanément les années 1970, décennie pendant laquelle une masse critique d’artistes s’est mobilisée du côté des forces militantes marxistes, indé-pendantistes, féministes. Depuis, cette période est évoquée avec nostalgie ou cynisme (selon l’analyse produite), mais très souvent comme un moment historique passé. L’ère de l’art engagé serait révolue ! Pourtant, avec la résurgence du militantisme lié aux protestations antiguerre, aux mouvements altermondialistes, aux préoccupations environnementales et équitables, on assiste, depuis une dizaine d’années, à un regain de l’engagement artistique et politique et à une redéfinition de ses paramètres.

  • No 031 - oct. / nov. 2009

    Culture

    Henri Lefebvre et la production de la banlieue

    Crise économique oblige, il semble que nous n’ayons plus les moyens de mener le train de vie de l’État-providence. Il faut augmenter les tarifs des services dont la santé et l’éducation, revoir les règles de gouvernance économique, l’évaluation des risques, les attentes de profits. Sauf que personne ne questionne ses pratiques spatiales. Outre la remise en question de la « gratuité », fort peu pour affecter nos façons de faire hormis ces normes comptables. Du coup, la responsabilité se trouve rejetée vers un « autre » commode : le gestionnaire ou le politicien qu’il s’agit dorénavant de discipliner.

Dossier : L’indépendance - Laquelle ? Pour qui ?

  • 12 décembre 2009

    Présentation du dossier du no. 31

    L’indépendance - Laquelle ? Pour qui ?

    La question nationale n’est pas nouvelle : elle traverse d’une certaine manière l’histoire du Québec depuis les origines prenant à l’époque contemporaine la forme d’un projet indépendantiste maintenant revendiqué depuis près de 50 ans et toujours non accompli. Si bien que pour plusieurs, cette question est devenue lassante en raison même de son irrésolution.
    En la réactivant, en consacrant un dossier au projet québécois d’indépendance, nous voulions « dérégler » une question (…)

  • 12 décembre 2009

    L’indépendance - Laquelle ? Pour qui ?

    Le souverainisme néolibéral et nationaliste. Les raisons de s’en séparer

    Le souverainisme ne va pas bien. La portée du projet se réduit, les discussions sur le monde que la souveraineté pourrait permettre de construire sont remises à plus tard, soumises à l’impératif de gagner d’abord un prochain référendum. La vision du monde, néolibérale, de ses représentant·es officiel·les contribue à approfondir le divorce avec les personnes qui sont portées par une solidarité politique à l’égard des opprimé·es et par un point de vue critique de la mondialisation. L’indépendance peut-elle redevenir un projet progressiste menant à plus de liberté, d’égalité et de justice ? Peut-elle concerner plus spécifiquement les couches populaires et défavorisées ? La possibilité d’une réponse positive à ces questions réside dans la capacité d’invention qu’auront ceux et celles qui prennent leurs distances avec le nationalisme et qui refusent de secondariser les luttes pour l’égalité et la justice sociale.

  • 12 décembre 2009

    L’indépendance - Laquelle ? Pour qui ?

    L’indépendance contre la globalisation capitaliste

    Le discours de la globalisation capitaliste soutient que les frontières se sont effacées devant l’envergure des échanges internationaux, que l’État nation est en déclin et est devenu impuissant devant les acteurs économiques mondiaux. La régulation de l’économie, la plus légère possible, est la tâche des institutions internationales. Il en découle donc que la lutte pour la souveraineté nationale est complètement décalée et passéiste.

  • 12 décembre 2009

    L’indépendance - Laquelle ? Pour qui ?

    Dissocier indépendance et nationalisme

    La question de l’indépendance représente une contradiction irrésolue dans l’histoire de la communauté politique du Québec. Elle est intimement mêlée aux autres formes de domination, dont l’oppression capitaliste. Si elle a, jusqu’ici, fait partie de l’arsenal idéologique des classes dominantes et des élites nationalistes, cela ne veut pas pour autant dire que la gauche peut se permettre de l’escamoter. Peut-être faudrait-il en revenir à dissocier indépendance et nationalisme. Cela ne veut pas dire nier la réalité nationale, mais plutôt penser l’appartenance à une communauté politique concrète comme condition nécessaire de tout projet d’émancipation et d’autonomie politique [2].

  • 12 décembre 2009

    L’indépendance - Laquelle ? Pour qui ?

    Le poids de l’héritage

    Indépendance et traités internationaux

    L’accession à l’indépendance de territoires non indépendants est une constante dans l’histoire. Potentiellement porteurs d’effets déstabilisateurs dans le monde, ces développements, en général, ne laissent pas indifférente la communauté des États. D’où l’élaboration, au fil du temps, de textes juridiques pour encadrer ce mouvement d’autonomie. Leurs dispositions sont alors immanquablement évoquées pour tenter de répondre à quelques-uns des nombreux problèmes soulevés à cette occasion. On (…)

  • 12 décembre 2009

    L’indépendance - Laquelle ? Pour qui ?

    Réinventer le social dans le national

    Pendant longtemps, les mouvements progressistes québécois se sont battus pour un projet d’émancipation à la fois social et national. Dans les années 1960, c’était la gauche qui mettait de l’avant un projet indépendantiste et socialiste pour briser la structure quasi coloniale qui dominait le Québec, et cela, dans une perspective anticapitaliste et anti-impérialiste. Quant le PQ est apparu dans le décor, il y a eu comme une déconnexion entre les deux dimensions, sociale et nationale. Libéral (…)

  • 12 décembre 2009

    L’indépendance - Laquelle ? Pour qui ?

    Une démarche originale : L’Assemblée constituante

    Au début des années 1970, le terme référendum n’évoquait à peu près rien pour l’écrasante majorité de la population du Québec. Il en est sans doute ainsi, aujourd’hui, pour le projet d’Assemblée constituante proposé notamment par Québec solidaire. Mais, qui sait, dans une dizaine d’années le terme assemblée constituante sera peut-être sur toutes les lèvres ? D’autant plus que l’idée n’est pas nouvelle et pourrait très bien s’imposer comme perspective centrale visant à solutionner la question nationale. Le PQ semble avoir pour sa part définitivement choisi la voie de la gouvernance provinciale.

  • 12 décembre 2009

    L’indépendance - Laquelle ? Pour qui ?

    Indépendance nationale et souveraineté populaire

    De défaite en défaite jusqu’à la victoire finale… Tel semble être le leitmotiv lancinant de la nation québécoise. Jamais au pouvoir, toujours en résistance : tous les soulèvements et projets d’indépendance de ce peuple semblent voués à l’échec. Et pourtant, ils ne sont tels qu’en fonction d’une idée précise de la prise du pouvoir ou de l’accession à un État-nation. Par rapport à la création puis à la perpétuation d’un sentiment national et d’une souveraineté populaire, tous ces « échecs » sont autant de jalons à partir desquels nous pouvons encore nous projeter vers un avenir où le « peuple » québécois décidera de son devenir de manière autonome.

  • 12 décembre 2009

    L’indépendance - Laquelle ? Pour qui ?

    Les Premières nations

    Le Québec de la diversité et l’indépendance

    Qu’est-ce qu’une nation ?
    Groupe d’humains assez vaste, qui se caractérise par la conscience de son unicité et la volonté de vivre en commun. Source : Dictionnaire Le Robert méthodique.
    Cette définition du Robert décrit bien la réalité de la province du Québec, car les nations autochtones et la nation québécoise veulent être reconnues comme des sociétés distinctes et désirent développer des relations de partenariat entre elles dans un respect mutuel des différences. Somme toute, c’est ce (…)

  • 12 décembre 2009

    L’indépendance - Laquelle ? Pour qui ?

    Le Québec et ses minorités

    Le Québec de la diversité et l’indépendance

    De plusieurs manières, les nationalistes québécois, entendus en un sens large qui inclut les nationalistes qui ne sont pas en faveur de l’indépendance, ont gagné la guerre qui les opposait à la fois à l’Église catholique canadienne-française et à l’État canadien. Le développement continu de l’État québécois et les dispositions législatives établissant la dominance du français dans la vie publique ont considérablement renforcé l’espace politique québécois, au point où la plupart des demandes (…)

  • 12 décembre 2009

    L’indépendance - Laquelle ? Pour qui ?

    Relever le défi de l’immigration

    Il est difficile aujourd’hui d’évoquer la question nationale en lien avec l’immigration sans avoir en tête les tristes paroles prononcées par Jacques Parizeau le soir du 30 octobre 1995. Les « votes ethniques » et le « nous » lancés dans le discours du premier ministre de l’époque avaient un goût amer pour bien des Québécoises, souverainistes ou pas.

  • 12 décembre 2009

    L’indépendance - Laquelle ? Pour qui ?

    Pour la liberté

    Je radoterai. Forcément. Après plus de 40 ans passés à répondre à cette question. Évidemment, l’événement n’a pas eu lieu. Ce n’est pas une raison pour tenter continuellement d’en refonder la nécessité ou, pire, pour en contester la pertinence. L’indépendance a été, est et sera un projet à réaliser jusqu’à son avènement, pour des raisons irréductibles aux circonstances immédiates. Il s’agit en effet de la question universelle de la liberté de disposer de soi-même.
    Tout le reste n’est que (…)

  • 12 décembre 2009

    L’indépendance - Laquelle ? Pour qui ?

    L’indépendance ? Ça dépend !

    Réponse de Normand
    On va m’accuser de donner une réponse de Normand. Et pourtant, ce que je pense de l’indépendance en général et de celle du Québec en particulier est précisément cela : ça dépend.
    De quoi ? Essentiellement de ce qu’on veut faire avec.
    C’est que l’indépendance d’une nation est à mes yeux une valeur politique instrumentale ou seconde et non première ou fondamentale. C’est pourquoi, si elle sert certaines valeurs politiques qui sont pour moi fondamentales, ce qui arrive, (…)

  • 12 décembre 2009

    L’indépendance - Laquelle ? Pour qui ?

    Repenser la rupture avec le capitalisme

    L’émergence du courant socialisme et indépendance fut intimement liée à l’apogée puis à la crise de l’État providence durant les années 1960 et 1970. Le contexte, caractérisé par le développement des nouvelles classes moyennes et l’affirmation politique du mouvement ouvrier, favorisa la résurgence des mouvements nationaux dans les États du centre (Québec, Catalogne, Écosse, Irlande du Nord). Le projet de joindre l’avènement du socialisme à la réalisation de l’indépendance peut ainsi être pensé comme une radicalisation de l’imaginaire d’émancipation politique du welfare state. Le succès relatif de cette mouvance dans les milieux intellectuels, les syndicats et les groupes communautaires fit cependant long feu lors du passage au néolibéralisme et devant l’échec des socialismes réels.

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