Dossier : La gauche au Québec, entre la gauche et les urnes
Option nationale
Le parti d’une seule cause !
« J’ai toujours été contre ces « nationaleux » qui voulaient sauver la langue et laisser crever ceux qui la parlent. » – Michel Chartrand
Dossier : La gauche au Québec, entre la gauche et les urnes
Le parti d’une seule cause !
« J’ai toujours été contre ces « nationaleux » qui voulaient sauver la langue et laisser crever ceux qui la parlent. » – Michel Chartrand
Piège juridique ou avancée démocratique ?
Lors du congrès de mars 2011, Québec solidaire a adopté à la majorité deux résolutions ayant notamment pour effet de reconnaître constitutionnellement, ou quasi constitutionnellement, le droit de grève politique, notamment aux étudiants et étudiantes. Cette résolution fait de Québec solidaire le seul parti provincial à reconnaître un tel droit à la population étudiante. Malgré une adhésion de principe au droit de grève, peu de personnes dans la gauche québécoise se sont penchées sur les impacts de l’application de cette revendication. En effet, qu’implique la reconnaissance d’un tel droit ? Qui serait responsable de l’appliquer ? Engagerait-il le mouvement étudiant dans un processus de judiciarisation qui a, dans une certaine mesure, empêtré le mouvement syndical depuis les années 1980 ?
En cette période de mobilisation étudiante, Alexandre Leduc et Jonathan Leblanc, deux anciens militants étudiants qui évoluent maintenant dans le milieu syndical, vous présentent respectivement le pour et le contre de cette proposition.
Frais de scolarité
Depuis 2007, les étudiants universitaires subissent une augmentation de leurs frais de scolarité de 50 $ cumulatif par session. Dans l’histoire du mouvement étudiant, c’est la deuxième fois qu’un dégel de ces frais est appliqué [1]. Dans les deux circonstances, les associations étudiantes combatives ont tenté de livrer bataille, mais sans succès. Face à ces échecs, la droite a repris confiance et propose maintenant de hausser de manière plus importante les frais universitaires.
Pierre Céré
Pierre Céré, Une gauche possible, changement social et espace démocratique, Montréal, Éditions Liber, 2010.
Éric Bédard
Éric Bédard, Les Réformistes, une génération canadienne française au milieu du X1Xe siècle, Montréal, Boréal, 2009.
La Table de concertation étudiante du Québec (TaCEQ)
Syndicalisme
Retour sur une grève majeure
Le vaste téléroman que constitue l’histoire récente de la plus grosse université francophone d’Amérique aura été marqué, dans sa saison 2008-2009, par un épisode de solidarité sans précédent. Il convient de poser dès maintenant les premières pierres de ce qui deviendra notre mémoire collective de la grève de 2009.
Publication indépendante paraissant quatre fois par année, la revue À bâbord ! est éditée au Québec par des militant·e·s, des journalistes indépendant·e·s, des professeur·e·s, des étudiant·e·s, des travailleurs et des travailleuses, des rebelles de toutes sortes et de toutes origines proposant une révolution dans l’organisation de notre société, dans les rapports entre les hommes et les femmes et dans nos liens avec la nature.
À bâbord ! a pour mandat d’informer, de formuler des analyses et des critiques sociales et d’offrir un espace ouvert pour débattre et favoriser le renforcement des mouvements sociaux d’origine populaire. À bâbord ! veut appuyer les efforts de ceux et celles qui traquent la bêtise, dénoncent les injustices et organisent la rébellion.