Pierre Gélinas
L’or des Indes
Pierre Gélinas, L’or des Indes, Montréal, Alias, 2020, 288 pages.
Pierre Gélinas
Pierre Gélinas, L’or des Indes, Montréal, Alias, 2020, 288 pages.
Littérature
Les narratrices de Karine Rosso, de Catherine Mavrikakis et de Lucille Ryckebusch sont contraintes dans leur corps (par les injonctions à la beauté, par l’enfermement, par la maladie). Elles cherchent cependant à reprendre possession d’elles-mêmes en dialoguant chacune avec des autrices libératrices (Nelly Arcan, Anne Frank, Virginia Woolf). Il en résulte des œuvres capables d’exprimer une vulnérabilité émancipatrice.
Actualité
Avec près de 58 millions de votes, le candidat de l’extrême droite Jair Bolsonaro a gagné le deuxième tour de l’élection présidentielle brésilienne. Comment expliquer le succès d’un politicien ouvertement raciste, homophobe, misogyne et nostalgique de la dictature ? Surtout, qu’est-ce que cela indique pour les luttes à venir au Brésil ?
Dossier : Le sport en ville - une appropriation citoyenne
Récemment, Moneyball a été mis en nomination pour six Oscars, phénomène plutôt rare pour un film portant sur le baseball. C’est qu’au lieu de s’attarder à la grandeur et aux misères d’une équipe négligée qui ferait fi des divergences internes pour cimenter son esprit de corps et triompher dans un match ultime contre des favoris arrogants, Moneyball est une fable économique portant sur le fonctionnement décisionnel des propriétaires d’un club. En prenant appui sur les As d’Oakland de 2002, équipe qui a remporté le championnat de sa division malgré une très faible masse salariale et la perte de trois de ses meilleurs joueurs sur le marché des joueurs autonomes, le film plaide pour l’innovation dans un univers capitaliste féroce et évidemment inéquitable.
J’ai l’angoisse légère
Dossier : Littérature, fuite et résistance
Publication indépendante paraissant quatre fois par année, la revue À bâbord ! est éditée au Québec par des militant·e·s, des journalistes indépendant·e·s, des professeur·e·s, des étudiant·e·s, des travailleurs et des travailleuses, des rebelles de toutes sortes et de toutes origines proposant une révolution dans l’organisation de notre société, dans les rapports entre les hommes et les femmes et dans nos liens avec la nature.
À bâbord ! a pour mandat d’informer, de formuler des analyses et des critiques sociales et d’offrir un espace ouvert pour débattre et favoriser le renforcement des mouvements sociaux d’origine populaire. À bâbord ! veut appuyer les efforts de ceux et celles qui traquent la bêtise, dénoncent les injustices et organisent la rébellion.