Charest, René

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  • No 055 - été 2014

    Négociations du secteur public

    Vers une réédition de 2010 ?

    Aussitôt élu, le gouvernement Couillard annonce clairement sa position : contrôle de la masse salariale du secteur public et médecine de cheval dans les ministères, en particulier dans le réseau de la santé et de l’éducation. Réponse des centrales syndicales ? Il faut « donner la chance au coureur », indique Jacques Létourneau, président de la CSN [1] ; pas de branle-bas de combat non plus du côté de la FTQ ou de la CSQ. Cela ne laisse pas présager des lendemains qui chantent pour la prochaine négociation. La pente sera dure à remonter pour les salarié·e·s qui souhaitent améliorer leurs conditions de travail et desserrer l’étau de l’endettement qui les étouffe un peu plus chaque année.

  • No 049 - avril / mai 2013

    Négos du secteur public

    Renouer avec le syndicalisme de combat

    Après le Printemps érable, qui a révélé la possibilité de faire des gains importants en s’appuyant d’abord et avant tout sur le rapport de force, la mobilisation et la solidarité, nous pouvons demander aux directions syndicales si elles ont l’intention d’emboîter le pas dans cette perspective de lutte concrète et stimulante. Déjà nous avons entendu certains leaders syndicaux se référer à la mobilisation étudiante pour interpeller leurs propres membres. Mais s’agit-il là d’une simple rhétorique ? La négociation de 2015 mesurera la capacité du mouvement syndical de se renouveler, voire de développer des pratiques différentes afin de faire des gains notables et immédiats.

  • No 038 - février / mars 2011

    Grève sociale : accentuer la lutte politique contre les Libéraux

    La grève générale a constitué historiquement un enjeu opposant les partisans du seul recours à la grève insurrectionnelle à ceux qui voulaient conjuguer celle-ci avec une action politique révolutionnaire plus large. Georges Sorel, défenseur de la première orientation, affirmait que la grève générale était suffisante pour renverser le pouvoir. Rosa Luxembourg, au contraire, prétendait que ce moyen devait s’intégrer dans une stratégie politique d’ensemble pour mener à la révolution. Cette divergence fondamentale dans la gauche radicale a ensuite traversé le XIXe siècle et une bonne partie du XXe siècle.

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