Articles

  • No 022 - déc. 2007 / jan. 2008

    Technoculture

    La semaine québécoise de l’informatique libre

    par Philippe de Grosbois

    En septembre dernier avait lieu, un peu partout au Québec, la quatrième Semaine québécoise de l’informatique libre (SQIL). Qu’est-ce que l’informatique libre ? C’est la conception collaborative de logiciels, tels OpenOffice et Firefox, ou de systèmes d’exploitation (par système d’exploitation, on entend l’ensemble de programmes qui « gèrent » l’ordinateur, comme notre bon ami Windows chez Microsoft), tels Linux. Le « code source » de ces produits est ouvert, ce qui signifie que tout le monde (…)

  • No 022 - déc. 2007 / jan. 2008

    Une histoire méconnue

    Les pensionnats pour autochtones

    par Claude Rioux

    Dimanche 28 octobre. Au lendemain de la première projection du Peuple invisible, lors de la conférence de presse protocolaire avec les réalisateurs, Monderie et Desjardins sont flanqués de trois personnages du film, des Algonquins. Dans la salle, des journalistes… et deux douzaines d’Algonquins. Il faut dire que le film était attendu : la veille, plus d’une centaine d’Anishinaabes (« vrais hommes issus de cette terre ») étaient présents à la projection, manifestement émus de voir dévoiler (…)

  • No 022 - déc. 2007 / jan. 2008

    Les Algonquins

    Lumière sur un peuple invisible

    Une entrevue avec Richard Desjardins et Robert Monderie

    Après L’erreur boréale, Richard Desjardins et Robert Monderie nous arrivent avec un autre film choc. Le peuple invisible révèle les misères du peuple algonquin, dépossédé de son territoire. Ce film nous force à réfléchir sur la condition des autochtones, sur la place qui leur revient auprès de nous, et sur le drame particulier d’un peuple abandonné. À bâbord ! a rencontré les deux cinéastes.

  • No 022 - déc. 2007 / jan. 2008

    Nomination de Steven Guilbault à l’Agence d’efficacité énergétique

    Quand les écolos font le bonheur des néolibéraux...

    par Anna Kruzynski et Marco Silvestro

    Dernièrement nous apprenions que Steven Guilbault, environnementaliste vedette récemment passé de Greenpeace à Équiterre, sera nommé par le gouvernement libéral à l’Agence d’efficacité énergétique (Le Devoir, 14/11/2007), laquelle relève du ministère du Développement durable et des Parcs, où il devra évoluer avec de gros partenaires corporatifs. Le lendemain, nous fûmes proprement abasourdies de lire que, par ailleurs, Équiterre raffermissait son partenariat avec l’Union des producteurs (…)

  • No 022 - déc. 2007 / jan. 2008

    République et ressentiment

    Le Québec du citoyen Martineau

    par Dalie Giroux

    Richard Martineau réclame avec force une liberté de parole qu’il exerce depuis plusieurs années. Or il existe en ce moment une position idéologique très payante au Québec : elle consiste à parler à partir du point de vue « du monde ordinaire ». Le génie de Mario Dumont est d’ailleurs d’avoir su percevoir le potentiel de cette position jusqu’à réussir à l’incarner. C’est le débat sur les accommodements raisonnables et le coming out d’une droite intellectuelle revancharde au Québec qui ont permis à Richard Martineau de se forger une personnalité dans le Journal de Montréal. Le chroniqueur, qui se fait dans ce contexte le porte-voix du « vrai monde », a développé une pensée politique constituée de deux lignes idéologiques qui forment un faisceau sulfureux. La première tend vers une définition républicaine de la société bonne, tandis que la seconde est attachée à une politique du ressentiment aux accents autoritaires. Portrait-robot d’un consensus idéologique.

  • No 022 - déc. 2007 / jan. 2008

    Urbanisme et quartiers populaires au Venezuela

    Intégration révolutionnaire ou désintégration ?

    par Yves Pedrazzini

    Après une période d’innovation généralisée, le Venezuela d’aujourd’hui semble vouloir revenir à un ordre du jour socialiste finalement moins du XXIe siècle que des années 1950. Sur le plan de l’urbanisme, la mise en chantier des « villes socialistes » est un désastre pour l’environnement, spatial et social, car elle découle d’une planification urbaine dont les principes, sinon l’action, sont révolus. Or, pour être véritablement révolutionnaire, le Venezuela doit poursuivre sa « bolivarisation ». L’urbanisme du XXIe siècle sera créole et populaire ou ne sera pas !

  • No 022 - déc. 2007 / jan. 2008

    La réforme constitutionnelle en Bolivie

    Avancées et conflits

    par Stéphanie Rousseau

    La Bolivie a entamé en août 2006 la difficile tâche de « refonder l’État-Nation » à travers une réforme constitutionnelle menée par une assemblée constituante démocratiquement élue. Alors que la Bolivie compte parmi les pays les plus pauvres de l’Amérique latine et que la discrimination systémique fondée sur l’ethnicité et le genre y est particulièrement criante, les défis pourront-ils être relevés par la voie démocratique du consensus et de la négociation ? La volonté du MAS (Movimiento Al Socialismo, Mouvement vers le socialisme) d’Evo Morales de « décoloniser » la société bolivienne a-t-elle des chances de triompher face aux résistances des élites et face à l’incertitude qui prévaut autour du contenu des nouvelles normes « décolonisatrices » ?

  • No 022 - déc. 2007 / jan. 2008

    Chávez, Uribe, Sarkozy et les otages colombiens

    par Maurice Lemoine

    « On ne peut m’interdire de parler avec Hugo Chávez sous prétexte qu’il a un problème avec les États-Unis ! » Ainsi s’exprimait le président français Nicolas Sarkozy [1], quelques semaines avant de recevoir, le 20 novembre, son homologue vénézuélien, bête noire de l’administration Bush. Au cœur de leurs conversations figurera la libération d’Ingrid Betancourt, franco-colombienne (d’où l’intérêt du chef de l’État français) détenue par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) depuis 2002. Concernant cette affaire, et plutôt que de supputer à l’infini sur les possibilités de réussite, les faits qu’il convient de connaître sont relativement simples et peu nombreux.

  • No 022 - déc. 2007 / jan. 2008

    Gagner sa vie sans la perdre

    Une grève du 1er mai travaillée

    par Jean-Marc Piotte

    Le Syndicat des enseignantes et des enseignants du cégep de Rimouski (SEECR), affilié à la Fédération autonome du collégial (FAC), a tenu, le premier mai dernier, une grève travaillée. Qu’est-ce qu’une grève travaillée ? Quels ont été ses objectifs ? Comment, dans cette période de grande morosité, ce syndicat a-t-il réussi à mener, seul et à bien, une entreprise se distinguant par son originalité et son envergure ?

  • No 022 - déc. 2007 / jan. 2008

    Chronique Économie, par Gaétan Breton

    Le discours du trône

    Il n’y a pas que les chaises qui soient perçées !

    Le gouvernement Harper vient de proposer son menu législatif pour l’année qui vient. Cette proposition se fait sur fond de provocation puisqu’il annonce, du même souffle, que chaque vote sera un vote de confiance. Il défie ainsi les autres partis d’oser lancer le pays dans des élections sur des questions où l’opposition n’est pas sûre de rapporter la faveur populaire, d’autant que les médias font largement le travail des conservateurs. À Bâbord !, la revue qui accepte (tant bien que mal) de ne pas recevoir de subventions, se devait de lever le voile (ou le jupon, accommodement raisonnable oblige) sur les dessous du discours du trône — à ne pas confondre avec ceux de Michaëlle Jean.

  • No 022 - déc. 2007 / jan. 2008

    Effondrement des infrastructures et institutions des années 1960

    C’est la lutte fiscale

    par Alain Deneault

    L’État-clochard ne se connaît plus d’ambition ni d’autorité. Les motivations ayant jadis présidé à l’élaboration des infrastructures et institutions publiques — l’élaboration d’un bien commun garanti par l’État — ont été perdues de vue. Ces dernières se sont donc érodées. Le principal symptôme de cette impuissance se révèle l’incapacité du fisc à faire autorité auprès des puissances financières.

  • No 022 - déc. 2007 / jan. 2008

    Énergie

    Le projet Rabaska ferait-il partie de l’agenda du Partenariat pour la sécurité et la prospérité ?

    par Antoine Descendres

    Dans le cadre du Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité (PSP), certaines « avancées » ont déjà été faites dans plusieurs domaines. Le projet de multiplier par 4 ou 5 la production des sables bitumineux albertains sur une période relativement courte en est un exemple. Ce projet répond en grande partie à un besoin états-unien de diversifier les sources d’approvisionnement en pétrole, les gisements actuellement exploités par ce pays étant souvent situés dans des régions « (…)

  • No 022 - déc. 2007 / jan. 2008

    Chronique Éducation

    Accommodements scolaires : des questions qui attendent vos réponses

    par Normand Baillargeon

    Le document de consultation préparé pour la Commission Bouchard-Taylor expose les enjeux que soulèvent les accommodements raisonnables et, plus largement encore, la question des modalités et de la dynamique d’intégration des immigrants, ainsi que les principales options qui peuvent être défendues sur toutes ces questions. On y trouve notamment (p. 33-34) un intéressant exercice de simulation, destiné à aider chacun à se situer sur tout cela. Il permet de prendre une mesure de la diversité et (…)

  • No 022 - déc. 2007 / jan. 2008

    En direct du cabinet

    Les travailleurs agricoles ne méritent pas notre respect

    par Pierre-Louis Fortin-Legris

    Il est un lieu commun qui veut que le marché du travail soit un mutant. Transformations par-ci, mutations par-là. Le milieu agricole n’y échappe pas. Nos cornichons viennent d’Inde et nos terres sont labourées par des Guatémaltèques de passage qui, tels des cornichons, n’ont pas le droit de s’organiser collectivement.

  • No 022 - déc. 2007 / jan. 2008

    La vaccination contre le VPH

    Une campagne pour les jeunes filles ou pour les pharmaceutiques ?

    par Nathalie Parent

    Sur le marché depuis 2006, le vaccin Gardasil, qui immunise contre certaines souches d’infections causées par le virus du papillome humain (VPH) [2], a fait parler de lui comme nul autre vaccin. La vaste campagne de publicité lancée par son fabricant, Merck Frosst, a certes contribué à créer un certain sentiment d’anxiété quant à la prévalence du VPH et du cancer du col de l’utérus. Alors que sur nos télévisions, de jeunes filles nous disent « prendre leur santé en mains » grâce à Gardasil, aux États-Unis, on invite les jeunes filles à devenir « One Less Statistic », une femme de moins à « se battre » contre le cancer du col de l’utérus.

  • No 022 - déc. 2007 / jan. 2008

    Révolte étudiante et mobilisation à une époque raisonnable

    Les défis face au dégel des frais de scolarité

    par Joëlle Bolduc

    Les associations étudiantes membres de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ), réunies en congrès les 20 et 21 octobre 2007, ont décidé de suspendre leur campagne de grève générale illimitée pour se concentrer « sur l’organisation des journées de grève des 14 et 15 novembre 2007 dans l’optique d’une continuation de l’escalade des moyens de pression jusqu’à l’hiver [3] ». Cette décision vient après que plusieurs assemblées générales, surtout dans les cégeps, aient voté contre la grève générale, sauf à l’UQAM où quatre des sept associations étudiantes facultaires avaient obtenu un mandat de grève générale illimitée dès la mi-octobre. Devant le risque d’une grève presque entièrement portée par l’UQAM, faible et sans résultat, les membres de l’ASSÉ ont jugé qu’il était plus stratégique d’intensifier les campagnes d’éducation populaire, les formations pour les exécutantes et l’organisation de journées d’actions nationales afin de bien préparer le terrain pour l’hiver.

  • No 022 - déc. 2007 / jan. 2008

    Pas vu à la télé

    Les Sans-cravates et la télélégitime défense

    par Rachel Sarrasin

    Deux siècles après la prise de la Bastille par les Sans-culottes, la coordination des Sans-cravates, active depuis 1989 en Europe, se propose de poursuivre le combat contre l’oppression qui subsiste dans le monde actuel. Estimant que les « emperruqués » de la révolution d’hier sont les « encravatés » du système capitaliste d’aujourd’hui, les Sans-cravates entendent s’attaquer aux formes contemporaines d’asservissement et d’aliénation. Au premier rang de celles-ci : la téléphagie collective ! (…)

  • No 022 - déc. 2007 / jan. 2008

    Éditorial No 22

    Détournement de valeurs

    La Commission de consultation sur les pratiques d’accommodement reliées aux différences culturelles poursuit son défilé d’interventions plus ou moins édifiantes, dont les plus racistes sont grossies à la loupe par les médias qui en ont attisé le feu depuis plus d’un an. La poussière retombant sur les fenêtres givrées du YMCA et les cabanes à sucre sans porc du Québec, on découvre aujourd’hui que la laïcité et l’égalité entre les hommes et les femmes seraient les deux principales valeurs (…)

Dossier : Le droit à la ville

  • 24 août 2008

    Présentation du dossier

    Le droit à la ville

    Un dossier coordonné par Ève Gauthier, Jean-Yves Joannette et Anne Latendresse

    Les révoltes populaires ayant embrasé les banlieues françaises à l’automne 2005 sont une illustration, certes forte, du malaise urbain qui se vit un peu partout dans les métropoles du monde et, pire encore, dans les mégapoles du Sud. Alors que l’on prévoit que 65 % de la population mondiale sera urbanisée en 2050, on constate aussi que les villes sont aujourd’hui le territoire de redéploiement du capital et, avec lui, d’inégalités et d’exclusion croissantes. La question du droit à la ville (…)

  • 23 août 2008

    Le néolibéralisme dévore la ville

    par Anne Latendresse

    Le néolibéralisme est associé à la restructuration des activités économiques, à la dérèglementation, à la privatisation et à la mise en place de nouveaux mécanismes institutionnels favorisant les fameux partenariats public-privé. Au Québec, nous sommes désormais familiers avec ce qu’il évoque et commençons à reconnaître ses manifestations dans le domaine de la santé, de l’éducation, des services ou encore du maintien des infrastructures. Ce que nous savons moins, c’est que le néolibéralisme est non seulement arrivé en ville, mais il la dévore. Sans fanfares, ni trompettes ! Au Québec, on assiste à une offensive qui impose de renouveler nos analyses pour mieux saisir les enjeux de transformation, et ainsi mieux repenser nos stratégies et luttes urbaines.

  • 22 août 2008

    Les PPP contre la démocratie ?

    « Sortir ça du public »

    par Pierre J. Hamel

    De plus en plus, les voix bien pensantes de l’économie néolibérale canadienne s’élèvent pour obliger les municipalités à avoir recours au PPP. Le ministre des Finances Jim Flaherty affirmait publiquement vouloir le faire en 2006, alors que l’Institut économique de Montréal y consacrait un bulletin entier en septembre dernier [4]. Un rapport commandé par la Fédération canadienne des municipalités met en garde contre les dangers de ce projet [5].

  • 21 août 2008

    Les municipalités contre l’AGCS

    Quand les villes se rebiffent...

    par Claude Vaillancourt

    La menace venait de loin. De très loin. D’une organisation internationale qui avait toutes les apparences de la respectabilité. L’Organisation mondiale du commerce (OMC) avait mis sur pied un accord aux ambitions gigantesques, l’Accord général sur le commerce des services (AGCS), visant à libéraliser progressivement tout le secteur des services. Sourdes aux promesses de prospérité et aux garanties diverses qu’on leur donnait à répétition sur le respect de leurs compétences et de leurs pouvoirs, de nombreuses municipalités du Québec, du Canada et d’Europe se sont rebiffées. Elles se sont prononcées contre l’AGCS.

  • 20 août 2008

    Le droit à la ville

    Décentralisation et démocratie urbaine

    par Dimitri Roussopoulos

    La décentralisation, entendue ici comme un remodelage de l’État, a longtemps été perçue et revendiquée par les mouvements sociaux comme un moyen de valoriser la démocratie, de rapprocher des citoyens et des citoyennes le pouvoir, les lieux de décisions, les services publics ainsi que les possibilités de contrôler le développement régional et local. Au Québec, dans un contexte où le néolibéralisme domine, quelle forme prend la décentralisation et quels intérêts sert-elle ? Contribue-t-elle au renforcement de la démocratie aux échelles régionale ou locale ? Est-il possible pour les citoyennes, organisés ou non, d’occuper les espaces politiques pour mieux faire valoir leurs intérêts, voire pour expérimenter de nouvelles pratiques en matière de développement local et de démocratie participative ? Quelles conditions cela nécessite-t-il ? Quels sont les principaux enjeux de ce processus de reconfiguration politique et quels défis se posent aux mouvements sociaux en termes de revendications et de stratégies ? À quelles nouvelles exigences les mouvements sociaux sont-ils confrontés ? De Montréal, elle-même décentralisée vers ses arrondissements, aux intérêts du monde rural en passant par Trois-Rivières, quatre militants ancrés dans des réalités différentes ont bien voulu répondre à ces grandes questions.

  • 19 août 2008

    Opportunité ou piège ?

    La décentralisation vers les villes

    par Jean-François Aubin

    Est-ce que la décentralisation telle que nous la connaissons actuellement au Québec est une opportunité à saisir ou un énorme piège dans lequel nous allons nous engouffrer ? Voilà une question cruciale à laquelle nous ne pouvons répondre sans approfondir certaines interrogations soulevées.
    Une première question porte sur l’origine même de cette décentralisation. S’agit-il du résultat des luttes menées pour une démocratie locale, pour une plus grande participation citoyenne et pour une (…)

  • 18 août 2008

    Pour l’essor du monde rural

    Décentraliser de façon responsable

    par Jacques Proulx

    Lancée comme mot d’ordre voilà plus de 30 ans, la décentralisation s’imposait alors comme un des enjeux majeurs du XXe siècle, du moins le disait-on. Déjà en 1991, les mémoires déposés et les témoignages entendus lors des audiences de la Commission Bélanger-Campeau laissaient entrevoir un large consensus sur la nécessité d’un Québec décentralisé. Quatre ans plus tard, les recommandations de la Commission nationale sur l’avenir du Québec rappelaient l’importance de la décentralisation comme fondement d’une organisation politique.

  • 17 août 2008

    La décentralisation sur mesure

    Pour les élites locales

    par Yves Bellavance

    La décentralisation apparaît de plus en plus comme une quête du Graal. Après plus de 40 années de politiques, d’orientations et de livres de toutes les couleurs, force est de constater que nous sommes bien loin de la terre promise. Ceux et celles qui réclamaient une véritable décentralisation doivent se contenter d’une longue liste de promesses brisées et d’espoirs déçus.

  • 16 août 2008

    Le droit à la ville

    Un mouvement mondial

    par Ève Gauthier

    La ville d’aujourd’hui est le produit de la mondialisation néolibérale. Elle se doit de participer à l’économie mondiale, voire d’en être le moteur. Ces tentatives d’instrumentalisation des villes ont comme conséquences notamment de les vider de leur dimension politique. C’est dans ce contexte qu’émerge un mouvement citoyen mondial pluriel qui revendique le droit à la ville. Cherchant à combattre les inégalités engendrées par ce système en vue de l’accès pour tous aux droits politiques, économiques, sociaux et culturels, un projet de charte mondial du droit à la ville est en marche.

  • 14 août 2008

    Prendre les clés de la ville

    par Luc Rabouin

    En ce début de XXIe siècle, qui a vu la population mondiale habitant en milieu urbain franchir le seuil du 50 %, les mouvements sociaux s’organisent et articulent leurs actions transformatrices aussi à l’échelle de la ville, tout en demeurant en liaison avec le monde. Les échelles locales et globales sont maintenant imbriquées. Tout près de nous, le Centre d’écologie urbaine de Montréal a tenu, depuis 2001, quatre Sommets citoyens afin d’offrir un espace autonome de débat public sur l’avenir de Montréal.

  • 13 août 2008

    Pour avoir droit à la ville

    Conquérir le pouvoir citoyen

    par Jocelyne Bernier

    Le passé politique des villes québécoises, alors que seuls les propriétaires fonciers avaient droit de vote, pour ne pas dire droit de cité, continue de peser sur notre conception même de la démocratie municipale. Toutefois, entre luttes urbaines et ouverture d’espaces institutionnels de participation, depuis plus de 30 ans des citoyennes revendiquent le droit à la ville.

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