Samy Manga
Chocolaté. Le goût amer de la culture du cacao
Samy Manga, Chocolaté. Le goût amer de la culture du cacao, Écosociété, 2023, 136 pages.
Samy Manga
Samy Manga, Chocolaté. Le goût amer de la culture du cacao, Écosociété, 2023, 136 pages.
Résister aux sirènes de l’OCDE
On apprenait récemment la publication d’un court essai intitulé Paradis fiscaux. Comment on a changé le cours de l’histoire, qui raconte les dernières tentatives de réformer la fiscalité internationale. Le titre témoigne de la confiance des privilégiés qui, aux commandes des grands chantiers de réforme, s’assurent que le vent du changement tourne toujours en leur faveur.
Économie
Au sein du capitalisme mondial financiarisé, non seulement les entreprises privées ont leur propre instance de résolution des litiges commerciaux, parallèles aux tribunaux étatiques, mais des entreprises cotées en bourse ont pour principale activité de financer de tels litiges internationaux en vue d’un gain. Quelle est la genèse de cette pratique financière déconcertante et pourquoi faut-il la craindre ?
Sortie des cales
Lorsque les services de Facebook ont cessé de fonctionner le 4 octobre dernier, le véritable séisme n’était pas celui qui a ébranlé Instagram et Messenger : c’était la panne de WhatsApp.
Sortie des cales
Il n’y a rien de mieux qu’une pandémie mondiale pour mettre en évidence le colonialisme dans notre quotidien.
Maïka Sondarjee
Maïka Sondarjee, Perdre le sud, Montréal, Écosociété, 2020, 272 pages.
Mémoire des luttes
Du Sommet des Amériques à la grève continentale
Au Québec, les grèves pour le climat de 2019 n’étaient pas les premières grèves « internationales ». Le 31 octobre 2002, 10000 personnes prennent d’assaut les rues de Montréal pour s’opposer à la Zone de libre-échange des Amériques (ZLÉA), à l’initiative du mouvement étudiant. Un an après le Sommet des Amériques, le mouvement étudiant québécois se positionne à l’avant-garde de cette lutte internationale.
International
De retour d’une mission intersyndicale au Bangladesh, l’autrice partage ses constats et impressions sur un implacable système d’exploitation [1].
Covid 19
Alors que le confinement n’en finit plus, plusieurs se demandent si nous sortirons un jour de cette pandémie qui ne cesse de s’étirer et dont on annonce la prolongation par de nouveaux variants, plus terribles encore que la souche originelle. Pourtant la création de vaccins à une vitesse record a donné un certain espoir. Mais celui a rapidement été réduit par la lenteur avec laquelle on les transmet à la population.
Sous la loupe
La semaine dernière, j’ai marché jusqu’à une petite boutique de vêtements de mon quartier où j’ai acheté deux chandails dont j’avais vraiment besoin. La vendeuse m’a dit qu’ils étaient faits de fibres en provenance de bouteilles de plastique recyclées et de coton biologique (mais ils ont été fabriqués en Chine, rien n’est parfait). Elle a glissé les vêtements dans mon sac à dos, non pas dans un gros sac de plastique, et m’a envoyé la facture par courriel, « parce que c’est mieux pour l’environnement ».
Présentation du dossier
Dans l’imaginaire collectif, le colonialisme et l’impérialisme sont des concepts dépassés. Ayant pris fin avec les victoires des mouvements de décolonisation victorieux dans le tiers-monde, l’anti-impérialisme ne serait plus que l’apanage de quelques nostalgiques d’extrême gauche voyant la main d’un Empire imaginaire dans tous les conflits nationaux. Le retour, dans les années 1990, de l’idée de décolonisation des esprits est bien souvent taxé, par les courants néoconservateurs, de démonisation de la culture des populations majoritaires opérant une rupture historique qui menacerait « nos » traditions. Les appels à reconnaître la perpétuation des relations coloniales et impérialistes à l’époque contemporaine font naître de funestes passions au sein de populations blanches qui se sentent blâmées injustement. Le discours décolonial est perçu comme du « racisme antiblanc » moralisateur visant à étouffer les voix des majoritaires.
Actualité
Aux yeux de plusieurs, les saveurs de la bière peuvent sembler un objet d’étude futile. Pourtant, leur examen attentif nous révèle des éléments sur les forces historiques et sociales qui les dirigent. Loin d’être aléatoire, le goût de la bière est structuré, voire traversé, par des dynamiques sociales complexes, tel le processus de mondialisation.
Publication indépendante paraissant quatre fois par année, la revue À bâbord ! est éditée au Québec par des militant·e·s, des journalistes indépendant·e·s, des professeur·e·s, des étudiant·e·s, des travailleurs et des travailleuses, des rebelles de toutes sortes et de toutes origines proposant une révolution dans l’organisation de notre société, dans les rapports entre les hommes et les femmes et dans nos liens avec la nature.
À bâbord ! a pour mandat d’informer, de formuler des analyses et des critiques sociales et d’offrir un espace ouvert pour débattre et favoriser le renforcement des mouvements sociaux d’origine populaire. À bâbord ! veut appuyer les efforts de ceux et celles qui traquent la bêtise, dénoncent les injustices et organisent la rébellion.