Présentation du dossier du numéro 95
Lobbyisme. Le pouvoir obscur
Pour vous procurer une copie papier de ce numéro, rendez-vous sur le site des Libraires ou consultez la liste de nos points de vente.
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Pétrolières et gazières
Dossier : Lobbyisme, le pouvoir obscur
Les entreprises pétrolières et gazières demeurent parmi les plus grandes responsables de la lenteur inacceptable avec laquelle se mettent en place des mesures pour combattre le réchauffement climatique. Elles investissent à cette fin de très grandes ressources en lobbying. Ainsi est-il essentiel de comprendre leur stratégie.
Dossier : Les classes dominantes au Québec
Dossier : Les classes dominantes au Québec
Les conglomérats médiatiques
Dossier : Les classes dominantes au Québec
« Pouvons-nous encore revendiquer le titre de chiens de garde de la démocratie alors que seule une modeste partie des ressources financières et humaines des médias sert la vie démocratique ? » Le thème de la plénière inaugurale du dernier congrès de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec a de quoi inquiéter, à tel point qu’on se demande si l’on peut encore parler du journalisme comme d’un quatrième pouvoir. Examinons comment le secteur des médias se restructure sous la houlette des grandes corporations.
Dossier : Les classes dominantes au Québec
Les coordonnateurs
Historiquement, on a surtout compris les classes dominantes grâce aux rapports de propriété. Selon les schèmes classiques, ceux qui possèdent les outils ayant la capacité de produire des marchandises (les capitalistes) ont la main haute sur ceux qui n’ont pour propriété que leur force de travail, qu’ils doivent offrir en échange d’un salaire leur assurant subsistance (les travailleurs et travailleuses). Dans cette configuration à deux pôles, les intérêts économiques des uns sont opposés à ceux des autres.
La feuille de route des néolibéraux
par Serge Halimi
Quelle technique a-t-elle permis d’imposer la mise en concurrence, voire la privatisation, d’entreprises publiques, de faire accepter la fermeture définitive de nombre de bureaux de poste et de gares, de remettre en cause la gratuité de la santé et de l’éducation, de transformer la fonction publique en un archipel d’agents concurrents et menacés ? Le tout presque sans « débat ». Pour cela, il a suffi de construire un corridor de « réformes » à l’intérieur duquel une porte se verrouille sitôt qu’on en franchit le seuil, pour conduire à une autre qui s’ouvre à mesure qu’on s’en rapproche. Puis, comme le dit la chanson, assez vite « on n’a plus assez d’essence pour faire la route dans l’autre sens. Alors il faut qu’on avance ».
par Monique Moisan
Depuis un peu plus d’un an, les groupes de défense collective des droits font l’objet d’une campagne de dénigrement et de remise en question du financement que leur verse l’État québécois pour accomplir leur mission. S’il semble acceptable que des groupes communautaires soient subventionnés pour accomplir à un coût moindre la mission de l’État auprès des plus démuniEs, il n’en va pas de même pour les groupes dont la mission principale est de défendre nos droits.
L’Institut Économique de Montréal
Un dossier coordonné par Normand Baillargeon
Petite histoire
par Benoit Perron
IEDM et partis politiques
par Christian Brouillard
L’Institut économique de Montréal (IEDM) se présente explicitement comme une organisation indépendante, vouée à la recherche et à l’éducation économique, non partisane et sans but lucratif. Elle est d’ailleurs enregistrée comme « organisme charitable » par Revenu Canada. Charité bien ordonnée commençant par soi-même, on ne sait pas avec exactitude qui finance cet Institut et dans quelle proportion. Dans un document fort éclairant publié en octobre 2003 [1], la Coalition Solidarité Santé soulignait que comme l’Institut Fraser, son frère jumeau basé en Colombie-Britannique, « il est légitime de présumer que (...), l’IEDM est financé par de grandes compagnies qui ont tout à gagner de la privatisation et de la déréglementation ».
Publication indépendante paraissant quatre fois par année, la revue À bâbord ! est éditée au Québec par des militant·e·s, des journalistes indépendant·e·s, des professeur·e·s, des étudiant·e·s, des travailleurs et des travailleuses, des rebelles de toutes sortes et de toutes origines proposant une révolution dans l’organisation de notre société, dans les rapports entre les hommes et les femmes et dans nos liens avec la nature.
À bâbord ! a pour mandat d’informer, de formuler des analyses et des critiques sociales et d’offrir un espace ouvert pour débattre et favoriser le renforcement des mouvements sociaux d’origine populaire. À bâbord ! veut appuyer les efforts de ceux et celles qui traquent la bêtise, dénoncent les injustices et organisent la rébellion.