Articles

  • No 023 - février / mars 2008

    L’Iran entre aspirations populaires et désir nucléaire

    par Houchang Hassan-Yari

    En dépit de l’affirmation de sa normalité et de sa stabilité, la République islamique d’Iran (RII) reste dans un état transitoire près de trois décennies après la grande Révolution de 1979. Cela est largement dû à la fragilité de ses relations avec certains pays voisins et occidentaux ainsi qu’à son incapacité à accommoder certaines aspirations fondamentales de son peuple. À ces deux difficultés s’ajoutent les divisions grandissantes au sein même de l’élite politique. Depuis la mort du leader emblématique de la RII, Ruhollah Khomeini, son successeur, l’Ayatollah Ali Khamenei, et chacun des présidents de la République ont essayé de trouver des solutions à ces problèmes. Pour le Leader suprême, tous les problèmes de son pays sont d’origine étrangère et sont fomentés par les ennemis de l’Islam, ces agents iraniens de l’impérialisme américain. Il continue son discours belliqueux depuis 1989.

  • No 023 - février / mars 2008

    La rencontre du féminisme et de l’antiracisme

    Entretien avec Christine Delphy

    Sociologue et féministe française de renom, la théoricienne et militante Christine Delphy est venue à Montréal à l’automne 2007 pour prononcer deux conférences : « Le mythe de l’égalité-déjà-là : un poison » et « L’Afghanistan : une guerre pour les femmes ? » Christine Delphy s’est d’abord fait connaître au Québec dans les années 1970 pour son article « L’ennemi principal », puis par l’œuvre du même nom, publiée en deux volumes. En 1977, elle fonde, avec entre autres Simone de Beauvoir, la revue Questions féministes, puis Nouvelles questions féministes en 1980. Elle a récemment pris position contre la loi française interdisant le port du foulard musulman dans les écoles. Sa lutte antiraciste l’a menée à s’engager dans le Mouvement des indigènes de la république [1].

  • No 023 - février / mars 2008

    Analyse du discours

    L’éternel retour du spectre identitaire

    par Jacques Pelletier

    Deux ouvrages récemment publiés coup sur coup nous rappellent qu’on n’en a pas fini au Québec avec le nationalisme identitaire. Dans un essai de facture académique, Mathieu Bock-Côté [2], figure montante de l’intelligentsia conservatrice, se livre à une critique féroce du processus de « dénationalisation tranquille » qui aurait caractérisé la dernière décennie et dont certains historiens, notamment Gérard Bouchard et Jocelyn Létourneau, auraient été les principaux artisans. Dans une intervention davantage politique, Jean-François Lisée [3], éminence grise des gouvernements Parizeau et Bouchard et aujourd’hui conseiller de la nouvelle cheffe du Parti québécois, entend pour sa part réhabiliter le « nous » national, tel que compris par les « incommodés » dont il se fait le porte-parole, à travers la promotion d’une citoyenneté québécoise à inventer, donnant ainsi un prolongement concret à la réflexion plus spéculative de Bock-Côté. Sous une forme savante chez ce dernier, populaire chez Lisée, on assiste donc à la réapparition d’un spectre qu’on croyait pourtant avoir congédié à tout jamais.

  • No 023 - février / mars 2008

    L’Afghanistan dans les journaux

    Missionnaires et insurgés

    par Gaétan Breton

    Le but de cet article est de faire apparaître les éléments fondamentaux sous-jacents au discours journalistique sur la guerre en Afghanistan. Pour ce faire, en octobre et en décembre 2007, j’ai sélectionné deux séries d’articles parus dans La Presse (et ses filiales) et Le Devoir contenant le mot Afghanistan.

  • No 023 - février / mars 2008

    Mémoire des luttes

    UQAM la Rouge

    par Philippe Boudreau

    Quand je discute avec des baby boomers progressistes ou avec des personnes ayant milité durant les années 1970, on me dit souvent qu’à l’échelle du Québec, les années 1980, c’est la décennie perdue, la décennie la plus sombre pour la gauche, pour les mouvements sociaux, bref, pour les grandes luttes visant la transformation sociale. Probablement que ces personnes ont en tête la grave récession de 1981-1982 et la terrible réorganisation économique subséquente faite sur le dos des travailleuses et des travailleurs. Elles doivent songer aussi à l’échec référendaire de 1980, suivi de l’infâme rapatriement constitutionnel de 1982, puis de la confusion dans laquelle sera plongé le PQ avec son « beau risque ». J’imagine qu’elles pensent aussi à la dissolution des organisations marxistes-léninistes En lutte ! et PCO. Sans compter l’abominable raclée qu’ont mangée les syndicats du secteur public et parapublic en 1982-1983, raclée dont ils ne se sont pas encore remis d’ailleurs. C’est vrai que décrit comme ça, a posteriori, le portrait laisse songeur. Toutefois, sur le coup, je ne l’ai jamais vécu de cette façon-là. Les militantEs du mouvement étudiant non plus.

  • No 023 - février / mars 2008

    Mémoire des luttes

    L’enjeu des frais de scolarité dans les années 1980

    par Benoit Renaud

    Dans les années 1980, les voix se multiplient en faveur d’un dégel, en particulier du côté des organisations patronales et de certaines administrations d’université. Les compressions budgétaires consécutives à la récession de 1982-1983 et au virage néolibéral qui commence se font de plus en plus sentir dans le budget des institutions.
    Les idées des économistes néolibéraux comme Milton Friedman commencent à devenir populaires dans certains milieux. La nouvelle vision qu’ils proposent pour (…)

  • No 023 - février / mars 2008

    Culture

    Que le théâtre ne meure...

    Entretien avec Martin Faucher, metteur en scène

    Le théâtre québécois est-il accessible à tous ? Ou s’agit-il d’un art élitiste, destiné à une population privilégiée, sensible à un type de spectacle audacieux et sophistiqué et, surtout, capable de se payer des billets de plus en plus chers ? Une longue tradition, allant de Brecht et son Berliner Ensemble au Théâtre national populaire en France ou au Théâtre populaire du Québec, cherchait à rapprocher le théâtre des gens, quitte parfois à aller au-devant du public. Que reste-t-il de ces ambitions aujourd’hui alors qu’on demande aux troupes théâtrales de se tourner vers le secteur privé pour compenser un financement public insuffisant ? Marchandisation et démocratisation peuvent-ils aller de pair ? À bâbord ! a rencontré Martin Faucher, metteur en scène et président du Conseil québécois du théâtre, pour discuter de ces sujets.

  • No 023 - février / mars 2008

    Gagner sa vie sans la perdre

    Syndicalisme, solidarité et formation politique

    par Jean-Marc Piotte

    La fonction première d’un syndicat est de défendre les conditions de travail et le salaire de ses membres. Mais s’il réduit ses activités à cette seule défense – ce qui est malheureusement trop fréquent –, il développe un esprit corporatiste qui isole ses membres non seulement de ceux et celles qui ne sont pas syndiquées, mais aussi de ceux et celles qui sont syndiquées ailleurs. Afin de contrer ce corporatisme syndical, de créer des liens avec des organismes communautaires qui combattent l’injustice sociale et de participer au « réseautage » de ressources alternatives au néolibéralisme dominant, la section 574 du Syndicat des employés professionnels et de bureau (SEPB, FTQ) met sur pied à l’automne 2003 un comité d’action sociale et politique (CASP).

  • No 023 - février / mars 2008

    Chronique Économie

    La terreur démographique

    Une étude du Conference Board, autre officine de la droite canadienne, nous annonce que le Québec pourrait manquer de près de 400 000 travailleurs en 2030. Comme le nombre de chômeurs officiels au Canada est actuellement évalué à plus de 450 000, il semblerait mathématiquement cohérent de nous réjouir qu’un problème soit donc en voie d’être réglé, d’autant plus qu’un tel taux est en réalité deux fois plus élevé environ si on inclut tous ceux n’ayant plus droit aux prestations – ce qui arrive de plus en plus vite – et tous ceux qui ont renoncé à chercher du travail. Ce serait hélas être trop cohérent et rater ainsi la véritable logique de ce discours : annoncer un tel manque de travailleurs, c’est nous prédisposer à réentendre qu’il faut relancer les mesures visant à diminuer les services et, grâce au miracle de l’incitation que procurent les coupures dans l’accessibilité aux prestations, à renvoyer au travail les prestataires d’aide sociale [4].

  • No 023 - février / mars 2008

    Chronique Éducation

    « Un enfant pauvre n’existe pas seul »

    Un entretien avec Nathalie Morel

    N’ayons pas peur des mots : au Québec, la pauvreté frappe certaines écoles, particulièrement à Montréal, d’une manière qu’on a du mal à imaginer et qui ne peut que faire pleurer et rager. En ce qui me concerne, ma douleur est d’autant plus grande que le Centre pour l’enseignement en milieux défavorisés de l’UQAM, qu’animait Robert Cadotte, a été fermé – une des toutes premières victimes des coupures qu’on y effectue. Comment se vit cette pauvreté pour les enseignantes sur le terrain ? Que peut-on faire, individuellement et collectivement, pour corriger ces inadmissibles situations ? J’ai voulu en parler avec quelqu’un qui connaît tout cela de près et bien mieux que moi. Et comme j’ai le grand plaisir de parfois croiser Nathalie Morel, qui a non seulement enseigné dans ces quartiers où sévit la pauvreté, mais qui est aussi présidente de l’Alliance des professeurs de Montréal, je lui ai proposé un échange, qu’elle a eu la gentillesse d’accepter. N.B.

  • No 023 - février / mars 2008

    Le projet de règlement en santé

    Les cliniques du ministre Couillard

    par Lucie Mercier

    Dans la Gazette officielle du Québec du mois de novembre 2007, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Philippe Couillard, publiait un projet de règlement visant à permettre aux cliniques médicales spécialisées, créées par la loi 33 (L.Q. 2006, c. 43) adoptée sous le bâillon en décembre de l’année précédente, de réaliser un nombre accru de chirurgies. Comme c’est sa marque de commerce depuis qu’il a pris le pouvoir en avril 2003, le gouvernement Charest publie ses documents importants en juillet ou en décembre de chaque année. L’année 2007 n’a pas fait exception puisqu’il a fait coïncider la période de « commentaires » avec la période des Fêtes.

  • No 023 - février / mars 2008

    Syndicalisme agricole

    Briser le monopole de l’UPA

    par Perry Bisson

    Le monopole syndical exercé par l’Union des producteurs agricoles (UPA) prend racine dans la Loi sur les producteurs agricoles [5]. Cette loi autorise la reconnaissance d’une seule association syndicale dans le domaine de l’agriculture au Québec. Cette façon de faire n’existe nulle part ailleurs sur la planète

  • No 023 - février / mars 2008

    Islamophobie au Canada

    Les services secrets jouent avec le feu

    par Alexandre Popovic

    Au cours de la dernière année, beaucoup de choses ont été dites sur les accommodements raisonnables en général et sur les musulmans en particulier. Toutefois, à force de vouloir faire le procès de la communauté musulmane, on en vient à perdre de vue qu’il existe au sein de cette communauté des individus qui ne sont pas exactement ce qu’ils prétendent être. Des individus qui parviennent à se faire passer pour des leaders de cette communauté dans les médias alors qu’en fait, ils agissent à titre d’informateur pour le Service canadien de renseignement de sécurité (SCRS). C’est notamment à cause d’eux que la communauté musulmane souffre aujourd’hui d’un problème d’image dans les médias.

  • No 023 - février / mars 2008

    Lois antisyndicales

    Un gain à la Cour suprême

    par Sibel Ataogul

    Dans le domaine des relations du travail, il est rare que les travailleurs enregistrent des gains importants devant les tribunaux. Devant un système judiciaire créé par la classe dirigeante et tributaire de son idéologie dominante, les travailleurs ne pourront jamais combattre à armes égales avec les employeurs, qui mènent le jeu. Or, il arrive parfois que les droits individuels reconnus par la classe dirigeante produisent des effets pervers qui bénéficient aux travailleurs, ne serait-ce que de façon mineure. Une démonstration éloquente nous en est faite avec la décision récente de la Cour suprême dans l’affaire Health Services and Support – Facilities Subsector Bargaining Assn. c. Colombie-Britannique (2007 CSC 27). Cette décision a renversé la jurisprudence dominante en donnant une interprétation plus large à la notion de liberté d’association. En outre, elle produit déjà ses effets sur la législation antisyndicale adoptée par le gouvernement libéral au Québec.

  • No 023 - février / mars 2008

    Loi sur l’âge du consentement sexuel

    Lutte contre le crime sexuel ou répression des jeunes ?

    par Monika Dunn

    Parmi les mesures proposées par le gouvernement conservateur afin de lutter contre les « crimes violents », la mesure sur « l’âge de protection » vise à hausser l’âge de consentement à une activité sexuelle non exploitante de 14 à 16 ans. Non seulement cette disposition n’offrira pas davantage de sécurité aux citoyenNEs canadienNEs, mais elle rate sa cible en s’en prenant directement aux jeunes. Au lieu de les protéger, cette mesure risque d’avoir des conséquences néfastes pour eux.

  • No 023 - février / mars 2008

    Pas vu à la télé

    Syndicalisme de combat

    par Nesrine Bessaïh

    Si vous prenez soin de lire les affiches artisanales collées à grand renfort de colle à la farine sur les poteaux ou sur les abribus, vous avez certainement remarqué celles qui disent « Ton boss ambitionne ? Appelle le… » En les voyant, je me suis demandé ce que les auteurs pouvaient bien avoir à proposer à ceux et celles qui les appellent. L’esthétique de l’affiche ne laisse pas envisager une campagne de maraudage d’une grosse centrale syndicale. Rien ne semblait non plus rediriger les (…)

  • No 023 - février / mars 2008

    Éditorial No 23

    Harper balaie l’environnement sous le tapis

    Si la Conférence de Bali, qui s’est tenue du 3 au 15 décembre 2007, s’est terminée sur un quasi constat d’échec, accouchant d’un plan d’action très limité, c’est en grande partie en raison du sale boulot effectué par le Canada. Celui-ci s’est employé à saboter les efforts des pays pour arriver à un accord comprenant des objectifs contraignants, défendant d’abord et avant tout les intérêts des compagnies pétrolières.
    C’est en effet en Alberta que se trouve le deuxième gisement en importance (…)

  • No 023 - février / mars 2008

    Le taser

    L’arme qui n’est pas une arme

    par Patrick Bolland

    Le 20 décembre 2007, a eu lieu une manifestation à l’hôtel de ville de la Nouvelle Orléans pour protester contre la décision de démolir 4 500 logements sociaux épargnés par Katrina pour construire des appartements plus chics, hors de prix pour les anciens locataires. Les victimes de Katrina contestent, dans le calme, mais à très haute voix. Les policiers arrivent et utilisent le gaz à poivre et leurs tasers pour rétablir l’ordre : cinq victimes de tasers sont hospitalisées, dont deux femmes (…)

Dossier : Souveraineté alimentaire

  • 27 août 2008

    Présentation du dossier

    Agriculture et souveraineté alimentaire

    Un dossier coordonné par Marie-Hélène Côté

    La souveraineté alimentaire, c’est que tu choisis ce que tu veux manger, à ta convenance financière, culturelle et religieuse. – Assetou Foune Samake (Institut de recherche et de promotion des alternatives en développement du Mali, Montréal, le 24 mars 2007)
    En cette époque post-Révolution verte, où la modernité des technologies agricoles aurait dû enrayer les problèmes de faim sur la planète et entraîner le monde rural dans la prospérité, la souveraineté alimentaire est dans la bouche (…)

  • 25 août 2008

    De fausses solutions

    Les biotechnologies agricoles

    par Karine Peschard

    S’il est un mythe tenace, c’est bien celui voulant que la solution au problème de la faim repose sur l’augmentation de la productivité agricole grâce aux nouvelles technologies. Déboulonné par l’économiste Amartya Sen dans son classique Pauvreté et Famine (1982), mis à rude épreuve par la mal nommée « Révolution verte », ce mythe renaît aujourd’hui de ses cendres, ressuscité sur le tard par une industrie des « sciences de la vie » en mal de légitimité. Regard critique sur les nouvelles biotechnologies agricoles.

  • 24 août 2008

    Au cœur des enjeux

    La division sexuelle du travail

    par Elsa Beaulieu

    Quel est le rapport entre femmes, féminisme et souveraineté alimentaire ? Au Nord comme au Sud, en ville comme à la campagne, « l’économie », l’agriculture et le gros du commerce des aliments sont encore aujourd’hui « des affaires d’hommes », des secteurs où les positions de pouvoir sont occupées par les hommes et où les femmes, leur travail et leurs revendications restent largement invisibles et dévalorisés. Pourtant, de la semence à l’assiette, les femmes jouent un rôle central dans la production, la distribution et la transformation des aliments. Les restructurations actuelles du système alimentaire mondial les affectent de multiples manières, et elles sont au cœur des luttes politiques pour la justice économique, sociale et environnementale. Regard féministe sur les enjeux de la lutte pour la souveraineté alimentaire.

  • 23 août 2008

    Du céleri pas cher... aux frais des travailleurs migrants

    par Martha Steigman

    Cela fait déjà au moins 60 ans que l’on observe une augmentation du nombre de fermes industrielles au Québec, une augmentation qui se fait aux dépens des fermes familiales. Cependant cette tendance a été exacerbée par le libre échange. Dans le secteur horticole (production des fruits et légumes), l’utilisation de la main-d’œuvre demeure intense. Un des ingrédients nécessaires à la consolidation agroindustrielle du secteur horticole est donc la disponibilité de nombreux travailleurs précaires disposés à accepter les conditions de travail difficiles de ce secteur. Les grandes fermes ont besoin de travailleurs just-in-time [en flux tendu] – et le Programme fédéral des travailleurs agricoles saisonniers (PTAS) répond à ce besoin.

  • 22 août 2008

    Les plans conjoints en agriculture

    Utiles ou encombrants ?

    par Maxime Laplante

    De façon périodique, l’agriculture se retrouve au cœur des discussions commerciales avec l’étranger. Parmi le jargon courant, on retrouve OMC, souveraineté alimentaire, gestion de l’offre, barrières tarifaires, plans conjoints, etc.

  • 20 août 2008

    En conclusion

    Le Québec et la souveraineté alimentaire

    par Marie-Hélène Côté

    De plus en plus de gens à travers le monde se préoccupent des impacts écologiques, sanitaires, sociaux et culturels de l’agriculture industrielle et de plus en plus d’agriculteurs-trices aimeraient se libérer des contraintes de l’industrie agricole globalisée. Ainsi, après des années à vivre sous le régime de la libéralisation économique en folie et davantage d’années encore à observer les effets de l’industrialisation de l’agriculture et de l’agroalimentaire, les groupes et les citoyennes identifient concrètement les menaces posées, élaborent des stratégies et ont redoublé d’efforts pour les faire connaître sur la scène publique en 2007.

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Racisme au Québec : au-delà du déni Revue À bâbord format ePub/Téléphone