Quand la prévention se transforme en contrôle social
par Myreille Audet et Marie Pelchat
La prévention en santé publique s’organise désormais autour d’une vision épidémiologique des problèmes sociaux, orientant les interventions de l’État vers des « clientèles » ciblées, afin de contrôler les coûts pour la société des risques liés à des comportements individuels « déraisonnables » et à des habitudes de vie « suspectes ». Les organismes communautaires œuvrant en santé et en services sociaux sont sommés de s’intégrer à cette démarche.