Entre le profane et le sacré
Les innocentes
Coproduction franco-polonaise, le dernier long métrage de la cinéaste Anne Fontaine met en scène avec brio un drame méconnu de la Pologne occupée par les Soviétiques.
Entre le profane et le sacré
Coproduction franco-polonaise, le dernier long métrage de la cinéaste Anne Fontaine met en scène avec brio un drame méconnu de la Pologne occupée par les Soviétiques.
La Maison du pêcheur
En 1971, Alain Chartrand profite de la création de l’Association coopérative de productions audio-visuelles (ACPAV) pour s’y impliquer et y achever le long métrage Isis au 8 (1972). De 1976 à 1983, Chartrand réalise des métrages comme La piastre (1976) et On n’est pas sorti du bois (1982), dans lesquels il traite, avec originalité, du rapport que le Québécois entretient avec la nature.
Cinéma
Un portrait lacunaire
Au fil du temps, Martin Duckworth s’est imposé comme un solide directeur de la photographie et un cinéaste indépendant appréciable aux yeux de différents observateurs du septième art québécois. Dès lors, son plus récent documentaire allait-il lui permettre de représenter adéquatement une figure controversée du théâtre national ?
This Changes Everything
Naomi Klein est sans contredit l’une des figures les plus connues de la gauche altermondialiste occidentale depuis trois lustres. Cette intellectuelle engagée a réussi à attirer l’attention des journalistes et d’un certain public en écrivant des essais percutants tels No Logo (1999), Fences and Windows (2002), The Shock Doctrine (2009) et This Changes Everything (2014). De plus, Klein a donné une forme de prolongement à ses œuvres littéraires en les adaptant pour le septième art.
Cinéma
Si plusieurs cinéastes québécois ont traité la crise d’Octobre à travers des œuvres de fiction ou des documentaires, rares sont les réalisateurs qui ont choisi de se pencher sur les phénomènes sociaux annonciateurs de cet événement politique déterminant.
Cinéma
L’adulation d’un politicien sans profondeur
Suite à l’échec critique cuisant qu’a subi le long métrage sensationnaliste Les États-Désunis du Canada (2012), nous avons formulé le souhait que les coréalisateurs Guylaine Maroist et Éric Ruel délaissent le domaine du documentaire sociopolitique, dans lequel ils ne parvenaient pas à se montrer perspicaces, pour renouer avec celui du reportage environnemental, au sein duquel ils avaient manifesté un appréciable savoir-faire auparavant.
Cinéma
Entretien avec Bernard Émond
Le cheminement artistique et intellectuel de Bernard Émond frappe par sa singularité et sa constance. Après avoir étudié l’anthropologie et travaillé à titre d’animateur, voire spécialiste de l’audiovisuel pour la télévision communautaire inuite durant quelques années, Émond a décidé, durant les années 1990, de réaliser des documentaires. Assez promptement, comme documentariste, il attire l’attention des cinéphiles en créant des métrages de qualité, qui témoignent d’une vision du monde personnelle.
Le journal d’un vieil homme
Depuis une quinzaine d’années, Bernard Émond écrit et met en scène des films de fiction intimistes dans lesquels ses protagonistes se posent des questions fondamentales au sujet du sens de leur existence. Ainsi, à travers des drames psychologiques comme La femme qui boit (2001), 20 h 17 rue Darling (2003), La neuvaine (2005), Contre toute espérance (2007) et La donation [1] (2009), Émond dépeint avec finesse et rigueur des personnages qui ont atteint un tournant de leur vie : ceux-ci cherchent avec ardeur à saisir, à surmonter les problèmes auxquels ils sont confrontés.
Cinéma
La déception de la chair
Rafaël Ouellet a entamé sa carrière, à titre de téléaste, il y a une douzaine d’années, en réalisant des émissions et des séries alimentaires (Le Groulx Luxe [2003], Canadian Case Files [2005], Decade : Our Lady Peace [2006]), qui lui ont permis de faire ses gammes, en termes grammaticaux, voire de préparer son avenir dans le domaine du septième art.
Cinéma
Une oeuvre exceptionnelle
À la mémoire de ma mère, Éléna
Au cours des dernières années, Woody Allen a fréquemment donné à de nombreux cinéphiles la déplorable impression d’errer intellectuellement en réalisant des films qui, s’ils comportaient d’indéniables qualités formelles, n’étaient pas à la hauteur de son remarquable talent. Peut-être la volonté du cinéaste de tourner des longs métrages à un rythme effréné, alliée à celle de traduire une philosophie de vie bon enfant, lui a-t-elle été préjudiciable compte tenu du temps que tout artiste doit prendre pour renouveler son esthétique et sa thématique, voire pour se remettre en question.
Deux jours, une nuit
Le travail cinématographique auquel se livrent, en collaboration, les frères Jean-Pierre et Luc Dardenne depuis plus de 35 ans est remarquable par son exigence et sa continuité. Au total, les deux cinéastes d’origine wallonne ont coréalisé 16 films qui traitent de sujets leur tenant à cœur. Après avoir œuvré durant quelques années dans le domaine du documentaire en signant des métrages comme Le chant du rossignol (1978) et Leçons d’une université volante (1982), ils mettent en scène des œuvres de fiction intimistes à partir de la deuxième moitié des années 1980.
The Good Lie
À la suite de l’impressionnant succès international remporté par Monsieur Lazhar (2011), Philippe Falardeau s’est vu offrir un attrayant contrat par la compagnie californienne Alcon Entertainment pour tourner un film à gros budget en territoire américain. C’est pourquoi Falardeau a réalisé The Good Lie (2014), dont l’action se déroule surtout dans la ville de Kansas City, au Missouri.
Publication indépendante paraissant quatre fois par année, la revue À bâbord ! est éditée au Québec par des militant·e·s, des journalistes indépendant·e·s, des professeur·e·s, des étudiant·e·s, des travailleurs et des travailleuses, des rebelles de toutes sortes et de toutes origines proposant une révolution dans l’organisation de notre société, dans les rapports entre les hommes et les femmes et dans nos liens avec la nature.
À bâbord ! a pour mandat d’informer, de formuler des analyses et des critiques sociales et d’offrir un espace ouvert pour débattre et favoriser le renforcement des mouvements sociaux d’origine populaire. À bâbord ! veut appuyer les efforts de ceux et celles qui traquent la bêtise, dénoncent les injustices et organisent la rébellion.