Kharoll-Ann Souffrant
Le privilège de dénoncer
Kharoll-Ann Souffrant, Le privilège de dénoncer, Remue-ménage, 2022, 120 pages.
Kharoll-Ann Souffrant
Kharoll-Ann Souffrant, Le privilège de dénoncer, Remue-ménage, 2022, 120 pages.
Éditorial du numéro 94
Avez-vous remarqué que la CAQ a sans cesse recouru à un discours clivant pour gagner des votes durant la dernière élection ? Plusieurs fois pendant la campagne, nous avons entendu François Legault prétendre que Montréal, son apparente hantise, méprisait les résident·es de la ville de Québec et des régions en général. « Les gens de Montréal », comme il les appelle, en donnant l’impression qu’il s’agit d’étranger·es. Au lendemain des élections, la carte électorale semblait néanmoins rendre compte de cette segmentation politique selon le lieu d’habitation.
Sortie des cales
En juillet 2020, on annonce que le rôle iconique de la petite sirène sera interprété par la chanteuse afro-américaine Halle Bailey : c’est le scandale sur les réseaux sociaux. Une analyse du débat en ligne à travers le concept de « racebending » s’avère nécessaire.
Sara R. Harris
Sara R. Harris, Au nom des femmes, M Éditeur, 2022, 304p.
Dossier : Financiarisation du logement - Champ libre au privé
Plusieurs actions et campagnes de mobilisation ont été organisées au cours des dernières années pour dénoncer la gentrification de Parc-Extension et réclamer une meilleure protection des droits des locataires. La lutte du Comité d’action de Parc-Extension (CAPE), dans un quartier avec de fortes singularités, mérite toute notre attention.
Mémoire des luttes
L’Association des travailleurs grecs (ATGQ) souligne ses 50 ans d’activités ! C’est chez elle que nous a reçu·es madame Irène Fournaris, une femme fière et forte de 76 ans. La militante de l’ATGQ nous raconte l’histoire de cette association, entremêlée à la sienne.
Sous la direction de Paulin Ismard
Paulin Ismard, Les mondes de l’esclavage. Une histoire comparée, Seuil, 2021, 1168 pages.
Regards féministes
Le mot-clic #MeToo est devenu un mouvement international ayant transcendé les frontières des États-Unis et du Web. Après des millions de partages et des poursuites en diffamation contre les dénonciatrices, il y a lieu de se questionner sur l’invisibilisation de femmes noires et racisées qui sont à l’origine de ce mouvement.
Sortie des cales
Déjà presque deux ans depuis la polémique entourant l’utilisation du mot en « N » à l’université d’Ottawa. Depuis, professeur·es, chroniqueur·euses et politicien·nes ne cessent de s’insurger devant de prétendues menaces à la liberté académique, toujours plus nombreuses et plus graves. Peu s’indignent toutefois des barrières systémiques, bien réelles, qui freinent le parcours universitaires des étudiant·es noir·es, autochtones et racisé·es.
Société
En réponse à une panique morale concernant le crime armé, le SPVM a lancé une série de nouvelles opérations ciblant les jeunes noir·es et racisé·es, notamment l’installation de plusieurs nouvelles caméras de surveillance. La mise sous surveillance des personnes noires est une vieille stratégie à Montréal et elle doit être abolie.
International
Le 6 janvier 2021, devant le spectacle de l’assaut du Capitole par les partisans radicalisés du président défait Donald Trump, on pouvait espérer un « recentrage » du Parti républicain. Le trumpisme a toutefois laissé une marque profonde sur le parti.
Regards féministes
Être une femme issue d’un groupe minorisé et faire son entrée dans des institutions de pouvoir, telle une pionnière, vient avec son lot de célébrations, d’enjeux et de pièges.
Publication indépendante paraissant quatre fois par année, la revue À bâbord ! est éditée au Québec par des militant·e·s, des journalistes indépendant·e·s, des professeur·e·s, des étudiant·e·s, des travailleurs et des travailleuses, des rebelles de toutes sortes et de toutes origines proposant une révolution dans l’organisation de notre société, dans les rapports entre les hommes et les femmes et dans nos liens avec la nature.
À bâbord ! a pour mandat d’informer, de formuler des analyses et des critiques sociales et d’offrir un espace ouvert pour débattre et favoriser le renforcement des mouvements sociaux d’origine populaire. À bâbord ! veut appuyer les efforts de ceux et celles qui traquent la bêtise, dénoncent les injustices et organisent la rébellion.