Chronique Économie
Sauvez mon fric, sauvez mon banquier
Rappelons-nous, il y a quelques années à peine, nos gouvernements en voie de disparition n’avaient plus d’argent. Nous étions dans une phase d’intervention minimaliste et le déficit zéro régnait absolument sur tous les choix de l’État. Évidemment, comme il s’agissait alors d’aider les pauvres et de renflouer les programmes sociaux, toute dépense semblait exorbitante. Mais quand il s’agit d’aider les riches, les milliards affluent comme par magie. Évidemment, on aide les riches pour aider les pauvres (ceux-là mêmes pour qui on ne pouvait rien auparavant), car si les riches s’appauvrissent, qu’en sera-t-il alors des pauvres ?