Du céleri pas cher... aux frais des travailleurs migrants
par Martha Steigman
Cela fait déjà au moins 60 ans que l’on observe une augmentation du nombre de fermes industrielles au Québec, une augmentation qui se fait aux dépens des fermes familiales. Cependant cette tendance a été exacerbée par le libre échange. Dans le secteur horticole (production des fruits et légumes), l’utilisation de la main-d’œuvre demeure intense. Un des ingrédients nécessaires à la consolidation agroindustrielle du secteur horticole est donc la disponibilité de nombreux travailleurs précaires disposés à accepter les conditions de travail difficiles de ce secteur. Les grandes fermes ont besoin de travailleurs just-in-time [en flux tendu] – et le Programme fédéral des travailleurs agricoles saisonniers (PTAS) répond à ce besoin.