Résultats de la recherche
Articles (2422)
- Les réseaux d’échange locaux
L’économie est l’activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l’échange et la consommation de biens et de services. L’économie ne se résume pas aux opérations commerciales ni aux transactions financières, mais couvre les mécanismes utilisés pour accéder à un bien ou un service, que la monnaie serve à faciliter l’échange ou non. Or, il est plus que temps de redonner un sens éthique à l’économie pour en extraire la cupidité et le droit d’exploiter autrui.
- À la recherche du téléphone éthique
Pour les militant·e·s de gauche, choisir un téléphone intelligent peut s’avérer une tâche complexe. Une variété de critères éthiques existe, mais il est difficile, voire impossible, de trouver un appareil pouvant les satisfaire tous. Est-il possible de changer les pratiques des grands fabricants et autres emblèmes de l’ère techno-capitaliste ?
- YouTube, l’archivage en folie
À l’image de notre monde déréglementé, YouTube est en même temps un immense refuge du n’importe quoi, une accumulation étourdissante du meilleur et du pire. Et qui laisse perplexes quelques-uns des milliards de visiteurs et visiteuses qui s’y aventurent.
- Bloquer pour construire
Avec de la persistance et de l’imagination, on peut sortir des sentiers battus et rendre bien réelles de petites utopies : créer des monnaies locales, vivre sa propre transition écologique, pratiquer une agriculture saine et de proximité, éliminer les combustibles fossiles. Beaucoup de ces projets sont cependant plus fragiles qu’on le croit et peuvent passer sous le rouleau compresseur du libre-échange et de l’extractivisme.
- Libre-échange. Résoudre la quadrature du cercle
Le libre-échange n’a jamais été aussi impopulaire. Les populations en subissent durement les effets. La concurrence entre les travailleurs et les travailleuses de tous les pays fait très mal. Les délocalisations affectent grandement l’emploi. Les multinationales accumulent les profits alors que les citoyen·ne·s s’appauvrissent. Un grand défi se pose ainsi aux gouvernements un peu partout dans le monde : comment continuer à négocier des ententes commerciales en dépit de leurs conséquences négatives ?
- S’adapter aux changements climatiques ?
À l’heure où les chefs d’État du monde hésitent à fixer des objectifs contraignants de réduction des émissions de carbone et où l’obtention d’un accord international paraît illusoire, les effets des changements du climat, eux, sont bel et bien réels. Et au Québec, ces effets sont pour le moins surprenants : par centaines, des réfugiés nouveau genre se pressent maintenant à nos portes…
- Le Canada et le libre-échange
Dans le meilleur des mondes, les financiers et les politiciens auraient retenu les leçons de la crise qui nous frappe depuis 2008. À la place, ils ne font que mettre de l’avant, avec une désolante pauvreté d’imagination, des solutions vouées à l’échec. Parmi celles-ci, le libre-échange qui profite d’un élan nouveau. Le Canada en est plus que jamais un grand zélateur.
- Un grand défi pour les anglophones
Le comité d’action sociale anglophone (CASA) aide les jeunes anglophones de la péninsule gaspésienne grâce à son programme Compass. Ce programme vise à aider les anglophones de 12 à 35 ans pour qui accéder au marché du travail présente toutes sortes de difficultés.
- Petite intifada d’un soir
Ce titre fait référence à une crise politique majeure, celle de la conscription de 1917-1918, qui a vu la population du Québec s’opposer massivement à la loi du service militaire obligatoire outre-mer (votée en juillet 1917 par le gouvernement conservateur de Robert Borden). Cette lutte a culminé dans ce qu’on a appelé « les émeutes de Québec ». Ces émeutes ont duré quatre soirs (du 28 mars au 1er avril) et se sont terminées dans le sang. Convoquée pour mater les émeutiers, l’armée a ouvert le feu sur ceux-ci. Comment en est-on arrivé là ?
- Un modèle insoutenable
Avoir une bonne alimentation n’est pas si compliqué. Il s’agit entre autres d’acheter des produits frais, de qualité, conçus à proximité par de petits producteurs. Il faut éviter les OGM et les pesticides, et cela, en favorisant les produits de l’agriculture biologique. Il est nécessaire de résister à l’agro-industrie, à ses mets fades, gras, sucrés, remplis d’additifs alimentaires. Pourtant, ces choix élémentaires pourraient devenir encore plus difficiles qu’ils ne le sont déjà, à cause des accords de libre-échange.
- La petite histoire des changements climatiques
L’impact de l’humanité sur le climat et l’importance du climat pour l’humanité prennent des proportions uniques de nos jours. Mais ces préoccupations ne sont pas nouvelles, contrairement à ce qu’on pourrait croire. Déjà dans l’Antiquité, il était de notoriété publique que certaines perturbations anthropiques comme la déforestation avaient un effet notable sur le climat local en réduisant les précipitations et en favorisant l’augmentation de la température. Des histoires circulaient dans la sagesse populaire, racontant comment des régions entières, jadis luxuriantes, avaient été transformées en véritables déserts à la suite d’un défrichage intensif.
- Migrations climatiques. Faire face à l’inévitable
Alors que nous assistons à une augmentation fulgurante des catastrophes climatiques, menaçant le mode de vie et l’habitat de milliers de personnes, les États enregistrent un nombre grandissant de mouvements de population. Il suffit de regarder les vagues de personnes migrantes ayant déferlé sur l’Europe en 2015 ou l’afflux de migrant·e·s venu·e·s d’Amérique latine à la frontière canado-américaine en 2018 pour en mesurer l’ampleur.
- Despotisme sans frontières. Les ravages du nouveau libre-échange
Simon-Pierre Savard-Tremblay, Despotisme sans frontières. Les ravages du nouveau libre-échange, VLB éditeur, Montréal, 2018.
- Les systèmes d’échange locaux
Alors que le capitalisme contemporain semble entré dans une ère où les marchés transnationaux et le commerce à large échelle sont hégémoniques, des communautés locales, à travers la planète, tentent d’expérimenter des formes alternatives d’échanges. On peut évoquer ici les pratiques du commerce équitable ou alors celles des Systèmes d’échanges locaux, les SEL. Nous nous attarderons plus précisément sur ces derniers.
Initiés au Canada en 1983 , les SEL ont connu par la suite une extension (…) - Un cycle mondial de protestation
La vague de mobilisation qui a secoué le Québec au printemps 2012 est sans précédent. Le nombre de manifestations et d’opérations de perturbation, tout comme la créativité des étudiantEs et leur détermination, a surpris tout le monde et a contribué à redéfinir l’image du Québec à l’international. Soudainement, celui-ci n’était plus une contrée paisible et provinciale, mais plutôt la dernière expression d’un phénomène mondial de contestation du néolibéralisme et des politiques d’austérité. Le quotidien britannique The Guardian est même allé jusqu’à décréter que la mobilisation étudiante québécoise était en train de devenir l’une des plus puissantes et des plus créatives campagnes contre l’austérité [1].
- Le néolibéralisme en zone de turbulence
Les dernières années ont été marquées par des changements politiques importants dans le monde : Brexit, élection de Donald Trump aux États-Unis, renforcement de gouvernements autoritaires dans plusieurs pays (Turquie, Russie, Indonésie, Hongrie, etc.), remise en cause du libre-échange, montée de l’extrême droite. En dépit de ces transformations, le néolibéralisme se perpétue toujours, contre vents et marées. Mais tient-il aussi solidement le coup qu’on pourrait le croire ? Entrerait-il dans une nouvelle phase ?
- Changements climatiques - L’urgence d’agir
L’hiver 2014 nous a semblé interminable, l’été pas si chaud que ça, l’automne s’annonce frisquet et on nous promet un hiver rigoureux. Pourquoi en ce cas un dossier sur le réchauffement climatique ?
- La science des changements climatiques pour les nuls
Depuis toujours, la Terre subit des variations du climat. Comment le sait-on ? Notamment par l’extraction et l’analyse d’immenses carottes de glace des calottes glaciaires contenant des bulles d’air qui nous procurent des informations sur le climat sur Terre depuis 800 000 années.
- Être élue progressiste au municipal
À bâbord ! s’est entretenu avec Elsa Moulin et Sophie Thiébaut, deux femmes qui ont décidé de se présenter comme conseillère dans leur ville. Elles se sont engagées en politique municipale avec un fort désir de changer les façons de faire de leur collectivité. Propos recueillis par Valérie Beauchamp
- Les pétrolières, fausses championnes de l’environnement
Lorsque le président des États-Unis Donald Trump a voulu retirer son pays de l’Accord de Paris sur le climat, il a fait face à des opposantes inattendues : les compagnies pétrolières. Comment de si grandes entreprises qui ont intérêt à vendre le plus de pétrole possible ont-elles trouvé un intérêt à défendre un accord qui vise à en réduire la consommation ?
- L’extractivisme en eaux troubles
Trois ouvrages parus chez Lux Éditeur cette année – Tout peut changer, Brut et Dépossession – traitent de l’exploitation des ressources naturelles et des changements climatiques. À la veille des élections fédérales, il est urgent de les lire.
David Dufresne, Nancy Huston, Naomi Klein, Melina Laboucan-Massimo, Rudy Wiebe, Brut – La ruée vers l’or noir, Montréal, Lux Éditeur, 2015, 112 p.
Naomi Klein, Tout peut changer – Capitalisme et changement climatique, Montréal, Lux Éditeur, 2015, 632 p.
Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS), Dépossession – Une histoire économique du Québec contemporain. 1- Les ressources, Montréal, Lux Éditeur, 2015, 328 p.
- Notre agriculture prend le champ
Les ententes de libre-échange, particulièrement au chapitre des produits agricoles, sont une sorte de cheval de Troie de la part des États-Unis et de l’Union européenne. Les dispositions de l’ALÉNA sur l’agriculture, en tous cas, ne visent pas à égaliser les chances des trois pays impliqués, mais à garantir aux États-Unis un droit le plus large possible à l’exportation de leurs produits.
- Femmes au travail... atypique
Quels sont les effets des accords de libre-échange (ALÉ et ALÉNA) sur les conditions de travail et de vie des femmes au Québec ? Pour étayer ses interventions et activités de formation, le comité Femmes et mondialisation de la Fédération des femmes du Québec avait besoin de données précises sur cette question. C’est ainsi qu’a été entreprise, il y a plus d’un an, une démarche de recherche conduite par l’Alliance de recherche IREF / Relais-femmes (UQAM) en partenariat avec la FFQ. Réalisée par Dorval Brunelle, Elsa Beaulieu et Philippe Minier, une première étape de la recherche a été rendue publique récemment [2]. Membre du comité Femmes et mondialisation de la FFQ et du comité de direction de la recherche, Gisèle Bourret présente ici les principaux constats de ce rapport de recherche.
- Comment tout peut changer
Naomi Klein (avec Rebecca Steffof), Comment tout peut changer. Outils à l’usage de la jeunesse mobilisée pour la justice climatique et sociale, Lux, 2021, 318 pages. Traduit de l’anglais par Nicolas Calvé
- Comment tout peut changer : outils à l’usage de la jeunesse mobilisée pour la justice climatique et sociale
Naomi Klein (avec Rebecca Steffof), Comment tout peut changer : outils à l’usage de la jeunesse mobilisée pour la justice climatique et sociale, Lux, 2021, 318 pages. Traduit de l’anglais par Nicolas Calvé.
- Mémoires d’un esclave
Frederick Douglass, Mémoires d’un esclave, Lux Éditeur, coll. « Mémoire des Amériques », Montréal, 2004
- Élections fédérales : rien n’a changé, vraiment ?
À première vue, les dernières élections fédérales ont été inutiles et n’ont rien changé. Rebelote, en somme. Ce fut un rendez-vous manqué avec la démocratie, pourrait-on ajouter. Mais par-delà ces réactions spontanées, quel bilan peut-on faire du verdict des urnes – et qu’est-ce que cela annonce pour les prochaines élections provinciales ?
- La fabrique du neuf
Érik Orsenna et Stéphane Quéré, La fabrique du neuf, Paris, Cherche-midi, 2018, 138 p.
- Changer le monde - Où allons-nous ?
Changer le monde pour qu’il soit plus juste, démocratique, égalitaire, libre, inclusif et en équilibre avec l’environnement est un projet naïf et téméraire, qui nécessite une lutte constante marquée par d’incessants reculs et avancées. Les forces du statu quo libéral capitaliste sont si écrasantes qu’il devient facile de renoncer à se mobiliser contre elles. Antonio Gramsci soulignait l’importance de conjuguer « le pessimisme de la raison et l’optimisme du cœur ». D’où ce dossier à la candeur assumée, celle de faire comme si l’on pouvait réussir à faire courber les pouvoirs, sachant que la volonté et les idées sont aussi des moteurs de l’histoire.
- Le téléphone intelligent rend-il bête ?
Au moment où j’écris ces lignes, on annonce que la France, et c’est une première mondiale, s’apprête à mettre en place ce qu’on appelle un « droit à la déconnexion » [3]. C’est qu’avec les nouvelles technologies et les possibilités de rester partout et en tout temps connecté, des maux autrefois insoupçonnés envahissent le monde du travail et nécessitent qu’on prenne des mesures pour les contrer.
- De l’insurrection au parlementarisme
Tommy McKearney est né en 1952 en Irlande du Nord. Il est issu d’une famille qui a une longue tradition républicaine. Ses deux grands-pères ont combattu dans la guerre d’indépendance (1919-1921) et la guerre civile (1922-1923). Trois de ses frères sont morts durant le conflit nord-irlandais : deux en service commandé pour l’IRA, le troisième, malgré qu’il n’ait jamais été membre de l’IRA, a été assassiné par des paramilitaires protestants. Le 9 août 1971, au lendemain de l’introduction de la politique d’internement, Tommy McKearney décida de joindre l’IRA provisoire. Il deviendra rapidement l’officier commandant de la brigade d’East Tyrone. Arrêté en 1977, il fut condamné à la prison à vie. Dès son arrivée en prison, il participa avec des centaines d’autres républicains au blanket protest et au dirty protest pour obtenir le statut de prisonnier politique. En 1980, après trois ans de lutte sans résultat, il prit part avec six autres volontaires à la première des deux grèves de la faim menées par les prisonniers républicains. Afin d’éviter la mort d’un des grévistes, la grève fut levée après 53 jours, avant qu’un accord officiel n’ait été conclu, ce qui mena à la seconde grève de la faim, dirigée par Bobby Sands. À sa sortie de prison en 1993, en désaccord avec l’orientation prise par le Sinn Féin, il fonde avec d’autres républicains l’Irish Republican Writers Group (IRWG) et la revue Fourthwrite (for a democratic socialist republic) afin de donner une voix à la gauche républicaine. Aujourd’hui, il est journaliste pigiste et organisateur syndical pour l’Independent Workers Union. Ses articles peuvent être consultés sur son site [4]. Il se décrit toujours comme un républicain socialiste. Il vient de publier The Provisional IRA : From Insurrection to Parliament (Pluto Press, 2011, 236 p.). C’est à cette occasion qu’À bâbord ! l’a rencontré.
- Dissidences
Originaire du quartier Lower Ormeau, dans le sud de Belfast, Anthony McInthyre a vu naître la violence politique en Irlande du Nord à la fin des années 60. Comme de nombreux jeunes catholiques, il a choisi la voie des armes pour défendre sa communauté. En 1973, à l’âge de 16 ans, il devint membre de l’Irish Republican Army (IRA). Un an plus tard, il fut arrêté et emprisonné pour participation à cette organisation clandestine. Relâché en 1975, il retourna en prison en 1976 pour le meurtre d’un paramilitaire protestant. En 1978, il se joignit au Blanket Protest 1 après avoir perdu son statut de prisonnier politique 2 à la suite d’une tentative d’évasion ratée. En prison, il entreprit des études universitaires et s’occupa d’ateliers de discussion sur l’histoire de l’Irlande. Sorti de prison en 1992, il devint membre du Sinn Féin et poursuivit des études doctorales. Déçu de la nouvelle orientation adoptée par les dirigeants du Sinn Féin et opposé aux Accords du Vendredi saint [5], Anthony McInthyre abandonna le mouvement républicain en 1998. Depuis, il est journaliste et l’un des fondateurs de la revue en ligne The Blanket (http://lark.phoblacht.net), qui se veut une tribune libre et ouverte aux différents courants de pensée. Anthony McInthyre nous a accordé une entrevue dans laquelle il nous livre ses pensées sur le Sinn Féin, les Accords du Vendredi saint, l’avenir de l’Irlande du Nord et la revue The Blanket.
- Cinq chantiers pour changer le Québec : temps, démocratie, bien-être, territoire, transition
IRIS, Cinq chantiers pour changer le Québec : temps, démocratie, bien-être, territoire, transition, Montréal, Écosociété, 2016, 132 pages.
- Renégociations de l’ALENA. Une nécessaire solidarité avec le peuple mexicain
En mai dernier, des groupes et mouvements sociaux du Canada, des États-Unis et du Mexique se réunissaient à Mexico afin de définir une position commune dans le cadre des renégociations de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA). Malgré cette représentation fort diversifiée, cela n’a pas empêché l’atteinte d’un rare consensus trinational entre les organisations présentes : le rejet du modèle actuel de libre-échange, tel que mis en œuvre par l’ALENA, et son processus de négociation.
- Un Forum au cœur de l’Empire
Du 9 au 14 août prochains, Montréal accueillera le Forum social mondial. Plus de 50 000 personnes sont attendues pour cet événement phare du mouvement altermondialiste, dont les représentant·e·s de 5 000 organisations de la société civile de 120 pays, pour participer à plus de 1 500 activités.
- Renouveler le syndicalisme – Pour changer le Québec
Renouveler le syndicalisme – Pour changer le Québec, Philippe Crevier, Hubert Forcier, Samuel Trépanier (dir.), Montréal, Écosociété, 2015, 295 p.
- Canada et Québec sur l’échiquier climatique
En juin 2014, l’agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) nous apprenait que ce mois était le plus chaud jamais mesuré depuis le début des relevés modernes de températures. Ces données soulignent l’ampleur de la crise climatique qui sévit depuis plusieurs décennies ; crise principalement alimentée par l’homme, tel que l’affirmait avec une conviction inédite le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) à l’automne 2013. Alors que la biosphère vacille entre équilibre précaire et déclin irréversible, le sort de l’humanité repose sur la volonté des États à faire preuve de leadership sur cet enjeu planétaire. Quel rôle le Canada et le Québec jouent-ils sur l’échiquier climatique ?
- Changement de garde à la tête d’ONU-Femmes
Le 10 juillet 2012, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, annonçait la nomination de Phumzile Mlambo-Ngcuka au poste de directrice générale de l’Entité des Nations unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, aussi appelée ONU-Femmes. Politicienne aguerrie originaire d’Afrique du Sud, Phumzile Mlambo-Ngcuka est dotée d’une riche expertise dans la promotion des droits des femmes.
- Une gauche possible, changement social et espace démocratique
Pierre Céré, Une gauche possible, changement social et espace démocratique, Montréal, Éditions Liber, 2010.
- Les innovations de l’ALÉNA
L’ALÉNA constitue le fer de lance d’une politique inédite de libre-échange que les États-Unis ont inaugurée par l’Accord de libre-échange Canada-États-Unis (ALÉ), entré en vigueur en 1989. L’ALÉNA comporte des innovations majeures par rapport aux autres traités de la sorte, comme le Marché commun européen ou le Mercosur (Marché commun de quelques pays d’Amérique du Sud). Ces innovations, qui entraînent à la longue un bouleversement des valeurs et des structures sociales, demeurent le plus (…)
- Biologie, sexe et compétitions sportives
Mâle ou femelle ? Une question en apparence banale, mais qui appelle une réponse infiniment complexe. Qu’est-ce qui définit le sexe ? Les chromosomes ? Les hormones ? L’apparence des organes génitaux ? Que faire lorsque ceux-ci entrent en contradiction ? Depuis le milieu du 20e siècle, les organisations sportives tentent de mettre en place des tests pour déterminer qui est apte à concourir dans la catégorie « femme ». Avec des résultats peu concluants, voire désastreux pour les athlètes. Car si le sexe est socialement construit sur un mode binaire M/F, la biologie, elle, se moque des catégories.
- Une convention mi-figue mi-raisin
Le 20 octobre 2005, à l’UNESCO, 151 pays ont donné leur appui à une Convention sur la promotion et la protection de la diversité des expressions culturelles. Pourtant, quelque temps avant le vote, la secrétaire d’État étatsunienne Condoleezza Rice avait usé de tout son poids pour faire échouer l’entreprise. Elle avait écrit à ses homologues pour leur demander de reporter le vote, sous prétexte que cette convention légitimerait « les violations des droits de l’homme » et « l’écrasement des minorités ».
- La puissance féministe, ou le désir de tout changer
Verónica Gago, La puissance féministe, ou le désir de tout changer, Rue Dorion, 2021, 341 pages. Préface de Sylvia Federici, Épilogue de Collages féminicides Montréal.
- ALENA. La nouvelle offensive
Les rondes de renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) se poursuivent depuis plus de six mois et tous les scénarios quant au sort de ces discussions demeurent possibles. Donald Trump ne renonce pas à mettre fin à l’accord, mais la possibilité de les reporter après les élections mexicaines et américaines qui ont lieu cette année est une hypothèse plausible. Néanmoins, les équipes de négociation, y compris celle de l’administration Trump, travaillent dans la perspective de conclure une entente. Quelle sorte d’accord pourrait-il ressortir de ces négociations ?
- Rien n’est permanent, sauf le changement
Aujourd’hui, j’ai réparé mon casque de réalité virtuelle avant mon cours de tricot. Après avoir dégusté un café et un clafoutis, on est allés lire un roman graphique en attendant une impression 3D de cellules végétales. J’ai quitté les lieux en empruntant un ukulélé, une trousse de microcontrôleurs pour pratiquer la programmation, des graines de tomates ananas pour mon jardin et quelques livres.
- La transition énergétique n’est pas un changement d’huile
La transition énergétique est devenue tellement populaire que le Parti libéral tente de la récupérer pour peinturer un plan carbone douteux. Mais vu le sort du développement durable et ses usages dangereusement cosmétiques, soyons critiques.
- Pour changer de modèle : des leaders et des institutions fortes
Dans le cadre de notre dossier Gaspésie, forces vives, nous publions un article inédit sur la question gaspésienne.
- Pour changer le monde - Affiches des mouvements sociaux au Québec, 1966-2007
Jean-Pierre Boyer, Jean Desjardins et David Widgington, Pour changer le monde - Affiches des mouvements sociaux au Québec, 1966-2007, Montréal, Lux, 2008, 360 p.
- La commission Charbonneau contre la corruption
Les révélations de la commission Charbonneau sur la corruption à Montréal surprennent par leur ampleur. Plusieurs faits dévoilés dans les médias, entre autres l’affaire des compteurs d’eau, laissaient entendre que le problème était bien réel. Mais les témoins entendus ont expliqué à la fois les mécanismes de cette corruption et à quel point cette dernière était solidement implantée.
- La langue is never about la langue
En tant que personne qui pratique et enseigne la traduction comme métier, je travaille de très près, et quotidiennement, avec la langue. Chaque jour je la regarde dans le blanc des yeux, lui fouille les entrailles, lui tords le bras, l’embrasse aussi, la caresse. C’est ma spécialité. La langue ne me quitte jamais et j’y réfléchis constamment, avec et par elle, inévitablement. Mais la langue, malgré tout, m’échappe ; je ne suis pas encore arrivé·e, après plus de quinze ans de carrière, à bien la cerner.
- Une contestation magistrale
Au début de l’année 2012, les associations étudiantes de nombreux cégeps et universités québécois ont déclenché une grève générale illimitée afin de contester les hausses des droits de scolarité que leur avait unilatéralement imposées le gouvernement libéral de Jean Charest. Désireux de traduire le point de vue des étudiantes et étudiants revendicateurs faisant partie de la CLASSE par rapport à la décision catégorique du gouvernement du Québec, les jeunes cinéastes Hugo Samson et Santiago Bertolino ont uni leurs efforts pour réaliser un documentaire sociopolitique significatif qui s’intitule Carré rouge sur fond noir (2013).
- Expansion du cellulaire et redéfinition sociale
Depuis quelques années, l’expansion du téléphone cellulaire dépasse les confins du monde occidental. En effet, beaucoup de choses ont changé depuis que Manuel Castells décrivait l’Afrique comme en proie à « l’apartheid technologique [6] ». Divers observateurs estiment même que la diffusion des tech- nologies de la communication promet d’accélérer le développement socioéconomique des régions marginalisées dont l’infrastructure demeure rudimentaire,en facilitant la circulation d’ « information utile [7] ». Dans le cadre d’un projet de doctorat en anthropologie à la School of Oriental and African (Université de Londres), j’ai passé 18 mois au Mozambique – ex-colonie portugaise tristement célèbre pour sa brutale guerre civile (1977- 1992) – à étudier les impacts sociaux de l’usage du cellulaire. Mes conclusions dressent un portrait plus nuancé et, sans doute, moins gai de la révolution des communications.
- Environnement. Est-on en train de manquer le bateau ?
Depuis plus d’un siècle, le monde syndical a été à l’avant-scène des avancées sociales. Mais qu’en est-il de la question environnementale ? Pouvons-nous encore espérer une transition harmonieuse vers une société énergétiquement plus sobre tout en conservant un niveau de vie décent et sans trop affecter les emplois et les conditions de travail ?
- Le climat, l’État et nous
Au cours des 15 dernières années, les Québécoises et Québécois ont adopté une position presque unanime sur la question des changements climatiques, acceptant leur réalité et la nécessité d›agir rapidement afin d’en réduire les impacts. Dès 2006, poussé en partie par la population, le gouvernement du Québec présenta une politique énergétique tournée vers les énergies renouvelables.
- Quand la peur change de camp
En 2014, la Fédération des femmes du Québec (FFQ) avait lancé le mouvement #AgressionNonDénoncée sur les médias sociaux. Ce mot-clic invitait les femmes à briser le silence. Grâce à ce mouvement devenu viral, plusieurs prirent conscience que les violences perpétrées envers les femmes (cis et trans ainsi qu’envers des hommes) n’étaient pas exceptionnelles. Celles-ci étaient plutôt la résultante d’un système social traversé par de multiples rapports d’oppression.
- Un facteur de changement social
Malgré certains préjugés qui circulent encore chez les non-joueurs, les jeux vidéo sont des objets culturels diversifiés et complexes qui se sont imposés dans notre société. Comme les films, les livres ou les émissions de télévision, ils véhiculent des messages, des valeurs, des visions du monde, etc.
- Renouveler l’altermondialisme
Les Forums sociaux mondiaux (FSM) ont été depuis leur tout début parmi les plus importants points de rassemblements du mouvement altermondialiste. Ils offrent à celles et ceux qui croient qu’« un autre monde est possible » un moment et un espace d’échanges et de concertation. Après 15 années d’existence, avec un forum tenu pour la première fois dans un pays du Nord, à Montréal en août dernier, ils gardent toujours leur pertinence.
- La démocratie, radicalement
Quel rôle devrait jouer le mouvement syndical québécois s’il doit contribuer de nouveau à changer le monde ou, plus modestement, à replacer le Québec sur le chemin du progrès social ?
- Julienne Lusenge, pour la dignité des Congolaises
Julienne Lusenge est originaire du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Elle est présidente de Solidarité féminine pour la paix et le développement intégral (SOFEPADI), une organisation congolaise offrant des services holistiques aux femmes victimes de violences sexuelles. Elle est aussi cofondatrice du Fonds pour les femmes congolaises qui soutient les petites organisations travaillant dans les communautés pour changer la situation des femmes, changer les mentalités et travailler pour le retour de la paix. Entretien avec une femme « née activiste ».
Propos recueillis par Gérald McKenzie.
- Transports, écologie et changement social
On reste affligé, sans être surpris, devant l’inconscience des gouvernements et des entreprises face à la catastrophe permanente que constitue la détérioration des écosystèmes. Les hausses récentes du prix du pétrole et le réchauffement planétaire annoncent une crise énergétique et écologique profonde que l’on ne fait que repousser à plus tard. Cela ne semble pas perturber nos élites qui – à la veille de la tenue à Montréal de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques (…)
- Le déploiement opaque de la nébuleuse
L’échec des négociations dans le cadre du cycle de Doha à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) n’a en rien ralenti les ardeurs de ceux et celles qui veulent transformer la planète entière en un marché sans frontières. Les grandes ententes multilatérales ne fonctionnent pas à cause de la présence d’un trop grand nombre d’interlocuteurs aux intérêts forcément divergents ? Soit. Il sera désormais nécessaire d’aller de l’avant par des ententes bilatérales qui confrontent de grandes puissances commerciales et leurs richissimes entreprises à de petits pays qui peinent à se développer.
- L’avenir du Moyen-Orient
Journaliste britannique vivant à Beyrouth, Robert Fisk est correspondant pour le journal londonien The Independent. Depuis trente ans, ses reportages sur le Moyen-Orient ont apporté un contraste nécessaire aux doctrines officielles en présentant une réalité nuancée, complexe et d’une grande érudition historique. Rachad Antonius l’a interviewé sur plusieurs aspects de la situation socio-politique actuelle au Moyen-Orient après l’élection du Hamas en Palestine et la crise des caricatures.
- Tracer les marges de la cité : Étranger, immigrants et État au Québec 1627-1981
Martin Pâquet, Tracer les marges de la cité : Étranger, immigrants et État au Québec 1627-1981, Boréal, Montréal, 2005.
- Loi 21. Entre contestations et normalisation de la discrimination
Au Québec, l’année 2019 a été marquée par le débat et la loi sur les signes religieux dans la fonction publique. En réalité, le sort de cette conversation avait été scellé dès l’élection de la Coalition avenir Québec le 1er octobre 2018, puisque ce parti annonçait déjà que cette loi viserait l’interdiction, pour tou·te·s les enseignant·e·s et certaines catégories d’employé·e·s de l’État, de l’affichage de signes religieux.
- Trois espaces de protestation
Trois espaces de protestation, Pascale Dufour, PUM, Montréal, 2013, 289 p.
- France Charbonneau
J’ ai vu des photos d’elle. Je ne sais pas si je la reconnaîtrais dans une foule, même si son visage m’est familier. Ce que je sais d’elle, je l’ai appris dans les journaux, car on a souvent cité ses performances au cours des dernières années. Elle est fonceuse, déterminée et elle ne s’en laisse jamais imposer. Si vous lui marchez sur les pieds, vous allez la voir réagir immédiatement.
- Faire place à l’émeute épistémique
Dans l’éditorial de ce numéro, le collectif d’À bâbord ! offre son appui et sa solidarité aux luttes pour la protection du territoire menées à Kahnawà:ke et dans le Nitassinan de Pessamit, entre autres. Mais qu’est-ce donc qu’être solidaire dans cette société coloniale à laquelle nous appartenons ?
- Racisme. Lire ensemble pour se libérer des oppressions
Le cercle de lecture sur l’histoire de l’esclavage est né à l’hiver 2018 pour renouveler l’enseignement de l’histoire au Cégep Marie-Victorin. Deux ans plus tard, il existe toujours et ses membres veulent partager avec les communautés de Montréal-Nord et de Rivière-des-Prairies tous les bénéfices qu’ils et elles en tirent.
- Les luttes environnementales au lendemain de la COP21
Les lendemains de la COP21 en 2015 sont loin des lendemains dépressifs de la COP15 à Copenhague. L’échec de cette conférence de 2009, après avoir été souvent durement ressenti, a finalement donné une impulsion nouvelle aux résistances et aux alternatives.
- Interdépendance des droits et des luttes
Changer notre monde pour en faire un espace où les personnes peuvent vivre libres, sans crainte de subir les caprices des élites économiques et politiques, apparaît comme une tâche infinie. Les obstacles sur la route menant aux droits et libertés se multiplient. Il suffit d’en abattre quelques-uns pour en voir se dresser d’autres.
- Comment les femmes ont sauvé le mouvement syndical
Les femmes ont joué un rôle crucial dans l’histoire du syndicalisme au Québec, comme ailleurs. Leur contribution au mouvement syndical et à la société en général est cependant minimisée, passée sous silence, reléguée à la périphérie de l’Histoire, cantonnée aux études féministes. C’est une grave injustice. D’importantes batailles sociales, dont les fruits sont ce que l’on nomme aujourd’hui si chèrement nos « acquis », ont été menées en grande partie par le mouvement féministe, incluant ses ramifications dans les syndicats.
- Changer et rester soi-même
Depuis la crise financière de 2008, le capitalisme n’a pas eu à produire de nouvelles idées pour assurer sa domination et continuer à approfondir les inégalités à travers le monde. Les politiques d’austérité s’imposent par la force ; les seules idéologies qui plaisent encore à l’oligarchie sont celles qui canalisent le sentiment d’injustice vers la haine de l’autre : la musulmane, le Mexicain, le queer, l’Autochtone, la syndiquée, le réfugié. Pour les forces de gauche, cette stagnation idéologique est paradoxalement une opportunité à saisir pour se faire entendre et mettre de l’avant leurs idéaux. Pour cela, la vitalité de nos espaces médiatiques est un enjeu de première importance. Les idées comptent ; il faut les défendre et les promouvoir.
- L’action politique de proximité
Peut-on réellement, comme le suggère le sociologue Riccardo Petrella, changer le monde en disant bonjour à son voisin ? Dans la première décennie du présent siècle, le mouvement de retour vers l’action locale qui a suivi les mobilisations altermondialistes autour d’enjeux globaux a alimenté la multiplication d’initiatives qui se déploient aujourd’hui dans des espaces de proximité : au cœur des ruelles urbaines, lors d’assemblées de quartier ponctuelles, autour de la réappropriation d’immeubles vacants ou par l’aménagement collectif de terrains abandonnés, entre autres exemples. Or, si ces initiatives contribuent certainement au renouvellement des solidarités sociales, sont-elles pour autant équivalentes dans leurs fondements affinitaires et leurs façons de construire le lien politique ?
- Renouvelable vs nucléaire : où est l’avenir ?
Le secteur nucléaire a depuis 1990 une capacité de production électrique d’environ 350 gigawatts (GW) qui, au mieux, se maintiendra jusqu’en 2020, pour ensuite diminuer graduellement vers zéro en 2050. Les énergies renouvelables, c’est-à-dire éolienne et solaire photovoltaïque (PV), sont depuis 10 ans en expansion rapide ; en 2013, leur production électrique avait atteint un tiers du nucléaire, vieux de 50 ans. Comme les prix et l’intérêt des investisseurs favorisent maintenant le renouvelable, dont le potentiel est énorme, c’est lui qui offre la meilleure possibilité de contrôler les changements climatiques.
- Against Cultural Appropriation
Entrevue originale de l’article "Contrer l’appropriation culturelle" du dossier RÉSISTANCES AUTOCHTONES, dans le numéro 54 de la revue.
- La taxe sur les transactions financières
Les marchés financiers occupent une place plus que considérable dans l’économie contemporaine. Les gouvernements abdiquent de leur autonomie afin de prendre les décisions qui les rassureront le mieux possible. Leurs excès rendent les populations victimes des débâcles qu’ils provoquent. Ils échappent à toute réglementation, à toute reddition de compte. Les sommes faramineuses qu’ils accumulent ne sont pas redistribuées. Aucun secteur de l’économie ne s’émancipe si aisément de toute forme de contrôle.
- Une boussole pour le changement social et politique
La démocratie participative, on commence à en parler partout au Québec. Ateliers de formation organisés par Alternatives ou le Repac, discussions à l’UFP ou dans diverses organisations populaires, projet de budget participatif dans certains arrondissements de Montréal : la voici à l’ordre du jour, avec sur toutes les lèvres la référence quasi magique à Porto Alegre. Mais qu’y a-t-il de vraiment transposable au Québec dans cette expérience brésilienne ? En quoi pourrait-elle nous servir ici de boussole ?
- Quelle voie politique ?
C
est une banalité de base que d
affirmer le rôle crucial du mouvement ouvrier dans tout processus de changements ou de réformes sociales. Rôle crucial ne serait-ce que par la position quoccupent les salariées dans les structures économiques et qui leur confère une arme de poids : la grève. Il est cependant tout aussi banal de constater que le monde du travail, depuis plus de vingt ans, s
est profondément transformé avec, entre autres, la prolifération des formes de travail dites « atypiques » (travail autonome, temps partiel, contractuel, etc.) et qui posent, pour les syndicats, de sérieux dilemmes en termes d`organisation et de mobilisation. - Pour le libre accès aux publications scientifiques
Depuis les années 1990, le monde de l’édition scientifique est en crise. On assiste en particulier à une hausse considérable du coût des revues en raison d’un nouveau modèle d’affaires : les forfaits d’abonnements ou bouquets de revues remplacent les abonnements individuels à des revues spécifiques, pratique nouvelle favorisée par la concentration des éditeurs commerciaux.
- Mini-dossier : L’Acadie
L’Acadie et le Québec entretiennent des rapports complexes alors qu’ils sont pourtant des alliés naturels, les deux visant à faire société en français, chacun à leur manière, sur un continent qui carbure majoritairement à l’anglais.
- L’histoire méconnue des grèves d’élèves du secondaire
Les récentes mobilisations des élèves du secondaire pour la défense du climat sont historiques à l’échelle planétaire. À Montréal, la marche pour le climat du 27 septembre 2019 aurait été l’une des plus grandes manifestations de l’histoire du Canada. Des jeunes se mobilisent également dans leur école pour exiger la mise en place d’un service de compost ou pour l’utilisation d’ustensiles biodégradables à la cafétéria. D’autres rejoignent le réseau Extinction Rebellion pour mener des actions de désobéissance civile.
- Enfin de bonnes nouvelles. Mille et un moyens d’aider la planète
David Suzuki et Holly Dressel, Enfin de bonnes nouvelles. Mille et un moyens d’aider la planète, Montréal, Boréal, 2007, 556 p.
- La politique extérieure du Canada au Moyen-Orient
Depuis la création de l’État hébreu en 1948, la politique étrangère du Canada face au conflit au Moyen-Orient a connu un infléchissement favorable à Israël. Ce texte vise à faire un survol, forcément incomplet, de l’évolution des positions canadiennes face au conflit israélo-arable, évolution qui a culminé en un soutien inconditionnel du gouvernement de Stephen Harper à l’agression contre le Liban à l’été 2006.
- Du vent dans les compteurs
Augmenter nos tarifs d’électricité pour rembourser la dette. L’idée a été moussée par le groupe des Lucides et reprise par le gouvernement Charest. À les entendre, notre électricité est comme le gaz des Albertains, mais nous sommes trop nonos pour en tirer profit.
- Le Grand bon en arrière. Comment l’ordre libéral s’est imposé au monde
Serge Halimi, Le Grand bon en arrière. Comment l’ordre libéral s’est imposé au monde, Paris, Fayard, 2004.
- Devenir anti-capacitiste
Le 3 décembre dernier se tenait la Journée internationale des personnes handicapées sous le thème « Reconstruire en mieux — Vers un monde post-COVID-19 inclusif, accessible et durable ». En choisissant ce thème, l’ONU a mis le doigt sur une problématique qui accable les personnes handicapées lors de chaque grande crise sociale : elles sont constamment laissées de côté lorsque vient le temps de repenser la façon dont fonctionne notre société.
- Résilience. Un mot, plusieurs significations
Qu’il faille promouvoir la résilience des écosystèmes terrestres et aquatiques relèverait désormais de l’évidence. Le stress des changements climatiques et de l’accroissement de l’activité humaine a fragilisé les habitats naturels, les rendant plus pollués, moins divers. C’est du moins le message que déploient plusieurs chercheur·se·s et organisations visant à protéger ces lieux et leurs habitant·e·s.
- Des services publics forts pour bâtir la résilience
La situation peu commune que nous vivons en contexte de pandémie nous permet de voir que lorsqu’il y a une réelle volonté politique, des changements radicaux et rapides sont possibles. Il importe d’user de la même diligence pour prévenir de nouvelles crises, dont celles qui découleront, si rien n’est fait, des changements climatiques. En raison de leur statut unique, les services publics peuvent – et doivent – faire partie de la solution.
- Pour une justice transformatrice
Pendant la grève étudiante de 2012, il y a eu une vie collective foisonnante à Montréal. Malgré la créativité, les apprentissages, et l’empowerment collectif, plusieurs problèmes existants ont été amplifiés, notamment le sexisme et le machisme. C’est de ce contexte qu’a émergé l’expérience québécoise de justice transformatrice.
- Conditions d’une véritable transition
Partout sur la planète s’agitent des mouvements écocitoyens qui s’organisent et déploient des initiatives de solidarité et de justice sociale. Ils insufflent de plus en plus cette perspective systémique à leurs luttes afin de mettre en œuvre une transition écosociale complète.
- La Gaspésie face aux enjeux du 21è siècle
Depuis 2014, le Forum régional sur le développement Gaspésie 21e offre un espace de réflexion et d’échanges entre des chercheurs·euses de différents horizons du développement régional au Québec et les intervenant·e·s du milieu gaspésien. La démarche cherche également à initier les étudiant·e·s aux questions du développement des régions du Québec.
- La transition énergétique selon Philippe Couillard
À l’automne 2015, à Paris, dans le cadre de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP21), Philippe Couillard s’est posé, avec un enthousiasme jamais vu, en champion du climat, à la grande surprise de la société civile québécoise. Notre premier ministre, en proie à une soudaine illumination, aurait-il enfin compris l’importance de l’enjeu au point de modifier la stratégie libérale habituelle du laisser-faire pour amorcer une véritable transition énergétique ? Décryptage.
- Trudeau lave-t-il plus vert que Harper ?
Une décennie de politique conservatrice sur le dossier environnemental a considérablement terni l’image du Canada sur la scène internationale. Après le profond travail de sape de Stephen Harper, Justin Trudeau parviendra-t-il à rétablir la crédibilité du Canada, l’un des plus gros pollueurs de la planète ? Dans la perspective de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 21), qui se tenait à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015, le nouveau premier ministre a manifesté des signes d’ouverture. Mais des contradictions dans son programme politique – sa position sur le projet Énergie Est en particulier – ne plaident pas toujours en sa faveur.
- Un Forum social mondial tourné vers l’action
La crise économique et financière a donné une nouvelle pertinence au Forum social mondial, tenu cette année à Belém, au Brésil, du 27 janvier au 1er février. Certains reprochaient à cet événement de reprendre les mêmes analyses et de répéter les mêmes critiques impuissantes du néolibéralisme. Mais la chute de la finance internationale, jointe aux crises climatique, alimentaire et énergétique, a fait la preuve que les politiques adoptées par les gouvernements depuis les 30 dernières années ont mené à une série de catastrophes. Plus que jamais, les participants au Forum ont été invités à formuler des alternatives, à proposer des solutions concrètes et efficaces pour améliorer la marche du monde.
- Les 10 ans de l’ALÉNA
Pour plusieurs d’entre nous, le 1er janvier 1994 est devenu une date historique : celle du soulèvement zapatiste, dans l’état du Chiapas au Mexique. Ce mouvement autochtone rebelle est devenu le précurseur puis le symbole des luttes anti-mondialisation et altermondialistes à travers le monde. Maîtres de la symbolique et de la rhétorique, les Zapatistes ont choisi la date d’entrée en vigueur de l’ALÉNA (Accord de libre-échange nord-américain) pour passer de la résistance clandestine à (…)
- L’effet de « serres » s’accentue
La signature du Protocole de Kyoto pour réduire les gaz à effet de serre (GES) et le réchauffement climatique marquait une victoire du bon sens pour la survie de l’humanité face à l’irresponsabilité du capital envers la préservation de l’environnement. Or, plus les détails se précisent, plus le Protocole de Kyoto apparaît comme un pacte avec le diable. À l’encontre du principe pollueur/payeur, concept discutable certes mais néanmoins juste, le Protocole de Kyoto octroie des quotas de polluer, applicables arbitrairement selon les pays. Par le revers des choses, on voit ainsi apparaître une nouvelle marchandise sale (GES), un nouveau marché (celui de la pollution par GES), une nouvelle bourse et une nouvelle monnaie d’échange. La duperie atteint son comble quand on apprend que les grands pollueurs canadiens seront exemptés en partie par un taux de réduction moindre, le reste étant financé par les contribuables à même les fonds publics. La question se pose : si l’air est si vicié, serait-ce parce que la politique serait aussi devenue vicieuse ?
- Une révolution aux racines profondes
Les révolutions sont des changements violents dans les rapports de force entre les classes – entre dominants et subalternes – dans une société déterminée. Ces changements mettent en crise la forme politique de la domination existante. La crise peut aussi s’exprimer sur le terrain électoral. C’est ce qui vient de se passer en Bolivie avec la victoire écrasante des indigènes, des humiliés, des exploités, des spoliés, des mâcheurs de coca, des femmes au chapeau rond et de leurs alliés à tous, qui ont porté Evo Morales à la présidence de la République.
- Les voies de l’autonomie autochtone
Au cours des siècles ayant suivi l’arrivée des Européens en Amérique, ce sont d’abord des élites politiques et des religieux espagnols, portugais, français et anglais qui ont défini les autochtones, en même temps qu’ils mettaient en oeuvre des politiques destinées à les subordonner, à les convertir et à les assimiler. L’accès à l’indépendance des anciennes colonies du nord et du sud n’a pas signifié grand-chose pour les autochtones, sinon un changement de maîtres. Le XIXe siècle a été partout marqué par une expropriation massive et violente des territoires autochtones afin de faire place au flux accru des immigrants européens. Les autochtones n’ont cependant pas assisté impuissants à cette dépossession.
- Un complot légalisé
Peu d’entre vous ont à ce jour entendu parler du Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité (PSP), tout simplement parce que les trois gouvernements impliqués font tout pour qu’il passe inaperçu, de crainte de soulever la controverse et un débat public du type de celui qu’on a connu avec les négociations de l’Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis, puis avec l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) qui avait alors inclus le Mexique. Le PSP (…)
- Mes conseils à la prochaine génération
Je suis un produit de la francophonie hors Québec, plus particulièrement de l’Acadie néo-écossaise. J’ai passé les dix-huit premières années de ma vie dans une communauté, Louisdale, où ma langue et ma culture étaient en permanence mises à l’épreuve. À Moncton depuis cinq ans, j’ai aujourd’hui plus d’occasions d’affirmer mon acadianité, ma francophonie, mais je dois néanmoins faire des choix conscients en vue d’assurer le maintien de ma langue et de ma culture. Par ce texte, j’ai voulu proposer un guide de survie, c’est-à-dire une série de mesures, petites et grandes, qui m’ont permis et me permettent toujours de vivre mon acadianité.
Rubriques (238)
- Dossier : Les classes dominantes au Québec
- Dossier : Promesses et périls du monde numérique
- Dossier : Impérialisme canadien
- No 015 - été 2006
- No 0 - avril 2003
- No 046 - oct. / nov. 2012
- Dossier : Lobbyisme. Le pouvoir obscur
- Dossier : Côte-Nord - Nitassinan / Territoires enchevêtrés
- No 069 - avril / mai 2017
- No 054 - avril / mai 2014