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Articles (2341)
- Qui nous protège de la police ?
La créatrice de l’application mobile Bon Cop Bad Cop nous présente cette initiative dont l’objectif est de documenter la répression policière auprès des communautés racisées pour mieux défendre leurs droits.
Propos recueillis par Joëlle Dussault, doctorante en sociologie à l’UQAM.
- YouTube, l’archivage en folie
À l’image de notre monde déréglementé, YouTube est en même temps un immense refuge du n’importe quoi, une accumulation étourdissante du meilleur et du pire. Et qui laisse perplexes quelques-uns des milliards de visiteurs et visiteuses qui s’y aventurent.
- Panne chez Facebook. Quand le monopole fait trembler la diaspora
Lorsque les services de Facebook ont cessé de fonctionner le 4 octobre dernier, le véritable séisme n’était pas celui qui a ébranlé Instagram et Messenger : c’était la panne de WhatsApp.
- Donald Trump et la radicalisation du conservatisme américain
Le président républicain Donald Trump, aussi radicalement ignorant, mythomane et raciste soit-il, n’est pas une aberration : il est issu de dizaines d’années de radicalisation du Parti républicain et du mouvement conservateur américain.
- Le (dé)pistage numérique
Saviez-vous que certains contenus et métadonnées échangés sur Gmail ainsi que sur la messagerie de Facebook sont utilisés à des fins de profilage ? Ce n’est plus un secret pour personne : nous sommes pistés sur le Web.
- Le droit de grève discrètement remis en cause
Les employeurs siégeant à l’Organisation internationale du travail (OIT) ont bloqué, en juin dernier, le processus de contrôle de l’application des normes internationales en raison d’un « désaccord » sur la conception du droit de grève. Le droit de grève serait-il remis en cause dans la plus grande discrétion ?
- Rien de moins qu’une expropriation populaire
Un courant porteur d’alternatives autonomes s’élargit à travers le monde. Peu visible dans les médias de masse, rejetant la politique traditionnelle, il lutte contre la mainmise du capitalisme mondialisé qui souhaite faire des rapports sociaux et de la vie humaine une simple marchandise. L’action du centre social autogéré de Pointe-Saint-Charles s’inscrit dans cette perspective : résister et construire une autre vie.
- Votre visage, future clé de votre vie privée ?
Dans un monde qui carbure à la sécurité, l’urgence de recourir à des moyens efficaces et inviolables pour authentifier les personnes prend l’allure d’une véritable quête. Des nouvelles technologies de reconnaissance des visages sont présentées par leurs promotrices et promoteurs comme des solutions séduisantes, mais elles génèrent aussi des inquiétudes légitimes.
- Sommaire du numéro 95
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- Un Afro-Américain à Paris
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, une diaspora d’artistes afro-américain·es commence à s’installer à Paris pour fuir le racisme et « prendre une bouffée d’air », comme le dira James Baldwin. Mais ils ne se doutaient pas qu’ils découvriraient en France un autre visage du racisme, tout aussi monstrueux.
- Sommaire du numéro 93
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- Manifestations : les précautions à prendre
Les manifestations sont signe de vitalité démocratique dans une société. Voici quatre conseils pour se préparer adéquatement à manifester sans que l’utilisation d’appareils numériques devienne sources de vulnérabilité.
- À la recherche du téléphone éthique
Pour les militant·e·s de gauche, choisir un téléphone intelligent peut s’avérer une tâche complexe. Une variété de critères éthiques existe, mais il est difficile, voire impossible, de trouver un appareil pouvant les satisfaire tous. Est-il possible de changer les pratiques des grands fabricants et autres emblèmes de l’ère techno-capitaliste ?
- Sommaire du numéro 102
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- Sommaire du numéro 99
Le numéro 99 peut être commandé en ligne via le site des Libraires.
- Sommaire du numéro 96
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- Sommaire du numéro 94
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- Sommaire du numéro 92
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- Sommaire du numéro 88
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- Sommaire du no 73
Société Cachez ce racisme systémique que nous ne saurions voir / Bochra Manaï
Propagande de guerre / Xavier Camus
Un carrefour social pour les autochtones / Myriam Boivin-Comtois
Observatoire des luttes
Le communautaire en grève ! / Valérie Beauchamp
Mini Dossier. Retour sur les municipales 2017
Un virage municipaliste au Québec ? / Jonathan Durand Folco
Les mains invisibles du Saguenay / Isabel Brochu
Politique
QS-ON. Une avancée pour la gauche indépendantiste ? / Paul (…) - Chávez, Uribe, Sarkozy et les otages colombiens
« On ne peut m’interdire de parler avec Hugo Chávez sous prétexte qu’il a un problème avec les États-Unis ! » Ainsi s’exprimait le président français Nicolas Sarkozy [1], quelques semaines avant de recevoir, le 20 novembre, son homologue vénézuélien, bête noire de l’administration Bush. Au cœur de leurs conversations figurera la libération d’Ingrid Betancourt, franco-colombienne (d’où l’intérêt du chef de l’État français) détenue par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) depuis 2002. Concernant cette affaire, et plutôt que de supputer à l’infini sur les possibilités de réussite, les faits qu’il convient de connaître sont relativement simples et peu nombreux.
- S’en laver les mains
Malgré les règlements sur le respect de l’environnement qui existent au Québec, les problèmes persistent à plusieurs endroits. Avons-nous les moyens de nos ambitions ? Les municipalités doivent faire appliquer des règlements et des politiques que leur largue le gouvernement sans les doter des moyens et des outils nécessaires. Ce sont les cours d’eau qui en souffrent.
- Glossaire
Ce glossaire maison ne vise pas à figer le sens des termes qu’il définit, encore moins à fixer une norme lexicale. Il répond à un vœu plus modeste : faciliter la lecture du présent dossier. Nous avons pris le parti de ne pas uniformiser certains termes. La variabilité témoigne selon nous de l’effervescence qui accompagne toute révolution, y compris dans nos manières de parler et de penser.
- Sommaire du numéro 100
Le 100è numéro peut être commandé sur le site des Libraires.
- Sommaire du numéro 98
Le numéro 98 (et son dossier « Démasquer la réaction ») peut être commandé via le site des Libraires.
- Sommaire du numéro 87
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- Sommaire du numéro 86
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- Sommaire du numéro 85
Société
Aide sociale. L’angle mort des médias en contexte de pandémie / Myriam Boivin-Comtois
Analyse du discours
Le martineau et l’université / Michel Lacroix
Chronique Éducation
Que sont devenus les « rails de l’égalité des chances » ? / Wilfried Cordeau
Environnement
Le Saguenay se mobilise pour GNL-Québec ! / Claude Côté
Les vaches savent nager / Fred Dubé
Négociations du secteur public. Pas de place pour l’environnement ? / Guillaume Couture et Nova (…) - Sommaire du numéro 91
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- Sommaire du numéro 72
Le numéro 72 sera lancé le mercredi 13 décembre prochain, 17h30, au bar L’amère à boire (2049 St-Denis, Montréal). Cliquez ici pour plus de détails. Bienvenue à toutes et à tous !
- Sommaire du numéro 84
Regards féministes
La dernière chronique / Martine Delvaux
Actualité
Mégalomanie et mégaprojets immobiliers / Claude Vaillancourt
Sous la loupe
L’histoire méconnue des grèves d’élèves du secondaire / Francis Dupuis-Déri
Mémoire des luttes
Grève étudiante de 2012 : rire aux larmes / Rachel Gagné
Politique
Alberta. Les investissements du cœur / Marie-Andrée Bergeron
Les défis du prochain chef conservateur / Bryan Breguet
Figures marquantes
Simone (…) - ALENA. La nouvelle offensive
Les rondes de renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) se poursuivent depuis plus de six mois et tous les scénarios quant au sort de ces discussions demeurent possibles. Donald Trump ne renonce pas à mettre fin à l’accord, mais la possibilité de les reporter après les élections mexicaines et américaines qui ont lieu cette année est une hypothèse plausible. Néanmoins, les équipes de négociation, y compris celle de l’administration Trump, travaillent dans la perspective de conclure une entente. Quelle sorte d’accord pourrait-il ressortir de ces négociations ?
- Bâtiment 7 – Victoire populaire à Pointe-Saint-Charles
Bâtiment 7 – Victoire populaire à Pointe-Saint-Charles, La Pointe libertaire, Montréal, Écosociété, 2013, 108 p.
- Une science pluriverselle au service du bien commun
L’Association science et bien commun (ASBC) fête ses dix ans d’existence. Elle est issue d’une réflexion commune portant sur la participation citoyenne dans la sphère scientifique et sur le « dialogue science-société », soit l’articulation entre la science et l’espace public.
- 300 000 ans pour en arriver là
Grégory Jarry et Otto T., 300 000 ans pour en arriver là, FLBLB, 2020, 136 pages.
- Intelligence artificielle. Des oeuvres d’art sans artiste
Fin 2022, tout le monde semblait avoir mobilisé des dizaines, voire des centaines d’artistes à la fois, pour se faire tirer le portrait. Le bât blesse lorsqu’on réalise qu’aucun·e artiste n’avait été compensé·e, crédité·e.
- À quand un vrai droit à la déconnexion ?
La réforme du Code du travail français – adoptée sous le bâillon en 2016 et entrée en vigueur le 1er janvier 2017 – propose, dans l’extrême majorité des cas, des mesures en défaveur des travailleurs·euses prenant la forme, par exemple, d’une simplification des conditions nécessaires au congédiement ou d’une augmentation du nombre hebdomadaire d’heures de travail.
- Sommaire du numéro 101
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- Protéger et transmettre l’innu-aimun
Yvette Mollen est née dans la communauté innue d’Ekuanitshit. Elle consacre sa carrière à la sauvegarde et la transmission de la langue innue, l’innu-aimun. À bâbord ! a échangé avec elle à propos des enjeux entourant la protection de cette langue et, par le fait même, de la culture innue. Propos recueillis par Adèle Clapperton-Richard, Isabelle Bouchard et Myriam Boivin-Comtois.
- Sommaire du numéro 97
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- Sommaire du numéro 89
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- Sommaire du numéro 82
Regards féministes
Les chiens / Martine Delvaux
Élections fédérales
Une campagne postféministe ? / Diane Lamoureux
Syndicalisme
Premières négociations sous un gouvernement caquiste / Philippe Boudreau
Environnement
Retomber en amour avec la grève / La Planète s’invite au Parlement
Saguenay–Lac-Saint-Jean. Les freins d’une résistance / Isabel Brochu
Chronique Éducation
Montrer l’exemple ou éveiller les esprits ? / Entretien avec Chantal Poulin et Yann (…) - Sommaire du numéro 71
Analyse du discours
De quoi Jaggi Singh est-il le nom ? / Michel Sancho
Pour les droits de quelles femmes ? / Valérie Beauchamp
Actualité
De la hantise identitaire à l’islamophobie : une pente fatale ? / Jacques Pelletier
Saguenay–Lac-Saint-Jean. Un sommet social régional inspirant / Isabelle Bouchard
Gaspésie. Émanations fugitives / Gérald McKenzie
Mini Dossier École publique
Passer à l’offensive / Stéphane Vigneault
L’école au service de la classe financière / (…) - La révolution tarifaire mise à nu
Afin de combler le présent déficit budgétaire de l’État, le gouvernement québécois a entamé une vaste démarche de révision de ses sources de revenus. Plusieurs idées ont été avancées, dont l’option d’une augmentation de la tarification exigée en échange d’un accès à un service qui semble être retenue par le ministère des Finances. Cette « révolution tarifaire » est motivée non pas par le rétablissement de l’équilibre budgétaire, mais par un projet politique visant à transformer profondément (…)
- La vraie contre-réforme de l’éducation
Trente ans après la Commission Parent, le consensus qui s’était créé autour de cette réforme s’est peu à peu effondré, comme l’ont démontré les consultations autour des États généraux, menées en 1996.
- Un militantisme intersectionnel en éducation
L’univers parasyndical québécois s’est enrichi récemment d’un nouveau regroupement, celui des Travailleuses et Travailleurs Progressistes de l’Éducation (TTPE). À bâbord ! a tenu à discuter, avec des membres fondatrice·teur·s, des motivations qui ont contribué à la création des TTPE. Propos recueillis par Isabelle Bouchard.
- Sommaire du numéro 69
Le Québec à l’ère Trump
Radios-poubelles et islamophobie : « business as usual » | La Coalition sortons les radios-poubelles de Québec
Nationalisme et religiosités | Michel Sancho
Du château fort à la gélatine | David Sanschagrin
Il trolle, tu trolles : Internet et les commentaires | Julie Lépine
Féminisme
Soyez des hommes | Martine Delvaux
Débat politique
Antispécisme. La gauche a-t-elle laissé de côté une lutte ? | Axelle Playoust
Éducation
Le téléphone intelligent (…) - Le cas d’Abousfian Abdelrazik
Le drame d’Abousfian Abdelrazik se présente comme un vibrant témoignage (un de plus) sur le sort réservé aux personnes victimes de la doctrine de la sécurité nationale, doctrine reposant sur une idéologie raciste, colonialiste et impérialiste.
- Un dossier noir : l’environnement
Dix ans après l’entrée en vigueur de l’Accord de libre-échange nord américain (ALÉNA), plusieurs plaintes ont été déposées devant les arbitres responsables de l’application du traité entre les États-Unis, le Canada et le Mexique. L’analyse des décisions rendues et des plaintes en suspens expose clairement ce que plusieurs craignaient depuis fort longtemps : l’ALÉNA, comme tous les accords commerciaux, sert principalement à protéger le fameux « droit au profit » si cher aux grandes entreprises au détriment du droit des collectivités à protéger leurs conditions de vie et ce, autant dans le domaine du travail, de la protection sociale que de l’environnement.
- Au sujet de certaines formes de regroupements humains, de lieux d’activités économiques et d’États
Voici une liste provisoire et non exhaustive de certains types de regroupements humains, de lieux d’activités économiques et d’États qui ont pris forme au sein de divers modes de production qui se sont succédé dans l’histoire (la commune primitive, le mode de production esclavagiste, le mode de production féodal, le mode de production capitaliste, le mode de production « socialiste » et le mode de production « communiste »). Les concepts énumérés ici sont définis, par ordre alphabétique, dans un lexique qui apparaît dans la deuxième partie du texte.
- Crise climatique : la solution miracle
Il se passe rarement une journée sans qu’une ONG, un gouvernement ou une sommité scientifique nous propose des solutions pour diminuer nos émissions de gaz à effet de serre. Et chaque 22 avril, nous assistons à un véritable festival des solutions climatiques dans les médias, qui célèbrent ainsi à répétition le Jour de la terre. Or, il n’existe qu’une seule solution miracle au réchauffement climatique : passer de la parole aux actes et mettre en application les solutions que nous connaissons souvent depuis des décennies.
- La déclaration de Philadelphie
En cette année 2014, il a beaucoup été question du centenaire du début de la Grande Guerre de 1914-1918 et du 70e anniversaire du débarquement de Normandie en 1944. Les membres de la classe dirigeante aiment bien nourrir notre mémoire d’événements belliqueux qui, à leurs yeux, ont marqué l’histoire. Pour ce qui est de ces autres épisodes importants porteurs d’espoir, de paix et de justice sociale, ils préfèrent, dans certains cas, les passer sous silence. Revenons sur une initiative qui s’est déroulée il y a 70 ans à Philadelphie, cette ville dont le nom ne signifie rien de moins qu’« amour fraternel ». Ce sera à l’aide de l’ouvrage indiqué ci-haut que nous effectuerons ce devoir de mémoire.
- Un peuple sans territoire n’est pas un peuple
En décembre 2013, une vingtaine de membres de la communauté algonquine de Lac Barrière, en Outaouais, ont bloqué les activités de l’entreprise Produits forestiers Résolu pour protester contre les coupes à blanc sur leur territoire et demander l’application des accords passés. En réponse, le ministère des Ressources naturelles du Québec a accepté la mise en place d’un processus de consultation pour protéger les zones sensibles. Celui-ci requiert la visite par les Algonquin·e·s de Lac Barrière des terrains où des coupes sont projetées par les compagnies forestières et « une identification des zones tampons qui serviront à protéger les sites d’importance culturelle ou écologique ». Entretien avec Michel Thusky, l’un des aînés et porte-parole de la communauté, sur les résistances des Mitchikanibikok Inik pour faire valoir leurs droits et protéger leur territoire.
- Le ruban blanc
On ne saurait s’étonner que Michael Haneke ait divisé la critique et le public en réalisant des oeuvres cinématographiques stylisées où il remettait en question de manière très explicite, voire brutale, certains consensus sociaux. À cet égard, des films comme Benny ’s video (1992) et les deux versions de Funny Games [2](1998 et 2008) sont très évocateurs de son esthétique, de sa volonté fullerienne [3] de déstabiliser le spectateur ou de le faire partici- per à ses entreprises. Conscient du fait que l’on pouvait associer sa façon de faire à une simple provocation d’artiste ou à de la complaisance par rapport à ce qu’il prétendait dénoncer, Haneke décide d’adopter une démarche beaucoup plus sobre, plus classique en réalisant Le ruban blanc (2009), une œuvre politico-historique.
- Le Québec du citoyen Martineau
Richard Martineau réclame avec force une liberté de parole qu’il exerce depuis plusieurs années. Or il existe en ce moment une position idéologique très payante au Québec : elle consiste à parler à partir du point de vue « du monde ordinaire ». Le génie de Mario Dumont est d’ailleurs d’avoir su percevoir le potentiel de cette position jusqu’à réussir à l’incarner. C’est le débat sur les accommodements raisonnables et le coming out d’une droite intellectuelle revancharde au Québec qui ont permis à Richard Martineau de se forger une personnalité dans le Journal de Montréal. Le chroniqueur, qui se fait dans ce contexte le porte-voix du « vrai monde », a développé une pensée politique constituée de deux lignes idéologiques qui forment un faisceau sulfureux. La première tend vers une définition républicaine de la société bonne, tandis que la seconde est attachée à une politique du ressentiment aux accents autoritaires. Portrait-robot d’un consensus idéologique.
- L’arche de Socrate : petit bestiaire philosophique
Normand Baillargeon, L’arche de Socrate : petit bestiaire philosophique, M Éditeur, 2018, 207 pages.
- Désobéissance civile et laïcité
La Loi sur l’instruction publique du Québec prévoit (article 222) que « pour des raisons humanitaires ou pour éviter un préjudice grave à un élève, la commission scolaire peut, sur demande motivée des parents d’un élève, d’un élève majeur ou d’un directeur d’école, l’exempter de l’application d’une disposition du régime pédagogique. » La chose est rare, on le devine, mais elle se produit parfois. C’est justement le cas ces temps-ci.
- Cela peut arriver ici
La présence de deux candidatures populistes fortes (i.e. qui font appel au peuple contre les élites) durant les primaires américaines, à gauche Bernie Sanders et à droite Donald Trump, indiquait déjà que la dernière élection présidentielle aux États-Unis détonnerait.
- Je vote pour la science. Entrevue avec Isabelle Burgun
Je vote pour la science est une émission de radio hebdomadaire diffusée sur les ondes de Radio Ville-Marie. Elle est issue d’une coalition du même nom et diffuse des idées sur les rapports entre mondes scientifique et politique.
Entrevue avec Isabelle Burgun, animatrice de l’émission radio Je vote pour la science. Propos recueillis par Yannick Delbecque.
- Sommaire du numéro 83
Actualité
La guerre du pétrole / Claude Vaillancourt
Mode de scrutin au Québec : recette pour le statu quo / Mercédez Roberge
Éducation
Nouvelle révolution scolaire ou industrielle ? / Wilfried Cordeau
Lire ensemble pour se libérer des oppressions / Maya Laoufi et Louis-Raphaël Pelletier
Regards féministes
Sidération féministe / Martine Delvaux
Travail
« Bats-toi ou meurs » / Élisabeth Béfort-Doucet
Suicide. Le symbole de la souffrance au travail / Léa (…) - Le pragmatisme radical d’un « matérialiste historique »
Quelques jours après le congrès de Québec solidaire et l’élection de Gabriel Nadeau-Dubois comme député de Gouin, À bâbord ! rencontrait le nouveau co-porte-parole de QS pour l’interroger sur une série d’enjeux entourant l’avenir du parti.
Dans cette seconde partie de l’entretien, le nouveau représentant de QS à l’Assemblée nationale détaille une stratégie pour faire des percées dans les différentes régions du Québec et souligne l’importance pour le parti de gauche de formuler des propositions économiques concrètes pour le développement régional. L’ancien leader étudiant se prononce également sur des questions d’éducation, de politique municipale et de communication politique.
Pour (re)lire la première partie, cliquez ici.
- Un parcours singulier
Il y a de ces gens qui vous vampirisent et vous soutirent toute votre énergie. Eh bien, Monique Béchard est tout le contraire : elle vous transfuse de sa bonne humeur dès la première rencontre. Entretien avec une femme au franc-parler.
- Comment des patrons contournent les lois du travail
Élaborées pour répondre aux besoins découlant de relations professionnelles bipartites (employeur/salarié), les lois québécoises du travail ne couvrent pas nécessairement les relations d’emploi impliquant plusieurs employeurs. Par exemple, qui est l’employeur responsable de l’application de la Loi sur les normes du travail (garantissant les conditions de travail minimales) lorsque celui qui dirige et contrôle le travail est différent de celui qui le rémunère ?
- Un avenir pour la revue À bâbord !
À bâbord ! a perdu son accès à une subvention de Patrimoine Canada pour les magazines, un montant important qui nous donnait une bonne assise financière. Nous sommes victimes d’une application plus stricte par le subventionnaire d’un calcul nettement à l’avantage des revues les plus commerciales. En espérant obtenir une autre subvention « pour appuyer le journalisme », nous nous trouvons dans une situation financière encore plus incertaine que la précarité usuelle d’une petite organisation comme la nôtre.
Voilà pourquoi nous lançons cette campagne de sociofinancement.
- Une domination aux mille visages
Il y a parfois de ces idées qui naissent pour décrire et expliquer un état de fait qui semble avoir mille vies, mille visages et renaître à chaque époque sous de nouveaux apparats. L’impérialisme en est une, qui prend aujourd’hui les habits de la mondialisation néolibérale.
- Les nouveaux visages du fascisme
Enzo Traverso, Les nouveaux visages du fascisme, Paris, Textuel, 2017, 157 pages.
- Les nouveaux visages du nationalisme conservateur au Québec
Les nouveaux visages du nationalisme conservateur au Québec, Jean-Marc Piotte et Jean-Pierre Couture, Québec Amérique, Montréal, 2012, 171 p.
- La gauche, l’islam, et le racisme
Depuis les attentats du 11 septembre 2001 et l’état d’urgence planétaire décrété par les États-Unis sous prétexte de « guerre au terrorisme », dans les pays occidentaux, les personnes issues des pays arabo-musulmans sont en butte à toutes les discriminations, tant ethno-raciales que socio-économiques. De plus, les pays arabo-musulmans sont également victimes de l’impérialisme occidental et de l’incurie de leurs propres dirigeants. Au nord comme au sud, des courants politiques « musulmans » prétendent mener des luttes pour contrer ces injustices. Ce constat soulève des défis pour la gauche, qui doit d’une part comprendre les phénomènes politiques se réclamant de l’islam et trouver la meilleure stratégie pour y répondre et, d’autre part, prendre ses responsabilités dans la lutte contre les injustices subies par des nations à majorité musulmane et par les minorités arabo-musulmanes d’Occident. La relation entre la gauche et l’islamisme politique soulève plusieurs questions : comment mener la lutte contre l’islamophobie et le racisme tout en maintenant une vigilance constante à l’égard du fondamentalisme religieux ? L’islamisme peut-il apporter une contribution positive à la lutte anti-impérialiste ? Une action politique inspirée par l’islam peut-elle être également progressiste et compatible avec la gauche ? Les enjeux ne sont pas les mêmes dans les sociétés occidentales où les personnes de confession islamique, minoritaires, sont victimes de racisme et dans les pays arabo-musulmans où la gauche et l’extrême-gauche laïques sont également victimes de l’islamisme politique. Nous avons demandé à deux membres de la rédaction, Benoît Renaud et Mabrouk Rabahi, de lancer le débat.
- Bernie Sanders, populiste de gauche ?
« Le Triomphe de l’injustice ». Ce constat récent de deux économistes, Emmanuel Saez et Gabriel Zucman, de l’Université de Californie est sans appel. Dans ce contexte, Bernie Sanders, candidat à la nomination pour le parti démocrate pour l’élection présidentielle 2020, a le vent dans les voiles.
- Un espace médiatique critique est-il possible ?
Les grands réseaux de communication dont l’objectif est de développer les échanges d’information ont toujours été soumis aux intérêts de la sphère marchande et à l’essor d’un capitalisme de plus en plus déterritorialisé. L’emprise de la rationalité du mode de production capitaliste dans le champ médiatique n’a ainsi eu de cesse de se faire de plus en plus prégnante. La concentration économique des médias, leur financiarisation, le rôle joué par la publicité, l’affaiblissement de l’audiovisuel public et sa dépendance de la logique commerciale soumettent toujours davantage les médias à l’épreuve des lois du marché et les tiennent de plus en plus éloignés d’un modèle théorique de médias servant le jeu démocratique.
- La communauté sourde québécoise
En avril 2013, lorsqu’on discutait sur toutes les tribunes du projet de loi 14 portant sur l’avenir du français, un animateur de la radio de Radio-Canada a eu une réaction de surprise lorsqu’une collaboratrice de l’émission, Eve-Lyne Couturier, lui a mentionné qu’une coalition d’organismes représentant la communauté sourde du Québec demandait un amendement à la Charte de la langue française pour y inclure une reconnaissance officielle de la langue des signes québécoise (LSQ).
- Un Plan Pervers de Privatisation
Le gouvernement du Canada et celui du Québec se sont engagés dans des accords de commerce sur les marchés publics. Qu’entend-on par marchés publics ? Ces accords visent à ouvrir les administrations publiques, le gouvernement central, les sociétés d’État, le gouvernement provincial et certains secteurs d’activité comme les municipalités, les services de santé, les services sociaux et le réseau de l’éducation, à la concurrence. Cette ouverture est créée, entre autres, par la signature de (…)
- Biodiversité. L’offensive de la biologie de synthèse
La nouvelle ingénierie du vivant propose des solutions à l’érosion rapide de la biodiversité… à quels risques, et au profit de qui ?
- Tromperies et reculs à l’aide sociale
Le 13 décembre 2002, l’Assemblée nationale du Québec adoptait à l’unanimité la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Cette loi visait et vise toujours à engager le gouvernement et la société québécoise à « tendre vers un Québec sans pauvreté ». Deux ans plus tard, une réforme de l’aide sociale en trois morceaux – le projet de loi 57 – s’avère l’une des pièces les plus empoisonnées de l’automne politique. Le gouvernement prétend appliquer la loi sur la pauvreté. En réalité, il l’enfreint grossièrement. Il y a ici un test pour les processus démocratiques. Et un autre pour l’action citoyenne.
- L’altermondialisme est toujours bien vivant
Baptiste Godrie a coordonné avec Claude Vaillancourt un ouvrage de réflexion sur l’évolution du mouvement altermondialiste depuis le Sommet des Amériques de Québec : Vingt ans d’altermondialisme au Québec. À bâbord ! l’a rencontré. Propos recueillis par Myriam Boivin-Comtois.
- Bâtiment 7
Le 5 mai dernier, nous avons coupé une chaîne plutôt que le ruban traditionnel des inaugurations. Symbolique exprimant autant les actes raisonnés que les émotions ressenties depuis mars 2009.
- La gauche et l’islamisme
Depuis les attentats du 11 septembre 2001 et l’état d’urgence planétaire décrété par les États-Unis sous prétexte de « guerre au terrorisme », dans les pays occidentaux, les personnes issues des pays arabo-musulmans sont en butte à toutes les discriminations, tant ethno-raciales que socio-économiques. De plus, les pays arabo-musulmans sont également victimes de l’impérialisme occidental et de l’incurie de leurs propres dirigeants. Au nord comme au sud, des courants politiques « musulmans » prétendent mener des luttes pour contrer ces injustices. Ce constat soulève des défis pour la gauche, qui doit d’une part comprendre les phénomènes politiques se réclamant de l’islam et trouver la meilleure stratégie pour y répondre et, d’autre part, prendre ses responsabilités dans la lutte contre les injustices subies par des nations à majorité musulmane et par les minorités arabo-musulmanes d’Occident. La relation entre la gauche et l’islamisme politique soulève plusieurs questions : comment mener la lutte contre l’islamophobie et le racisme tout en maintenant une vigilance constante à l’égard du fondamentalisme religieux ? L’islamisme peut-il apporter une contribution positive à la lutte anti-impérialiste ? Une action politique inspirée par l’islam peut-elle être également progressiste et compatible avec la gauche ? Les enjeux ne sont pas les mêmes dans les sociétés occidentales où les personnes de confession islamique, minoritaires, sont victimes de racisme et dans les pays arabo-musulmans où la gauche et l’extrême-gauche laïques sont également victimes de l’islamisme politique. Nous avons demandé à deux membres de la rédaction, Benoît Renaud et Mabrouk Rabahi, de lancer le débat.
- Pourquoi s’en priver ?
Le rapport Ménard pave la voie à une rupture sociale. En effet, si les jeunes n’ont plus à payer pour les services de santé des vieux, pourquoi les vieux paieraient-ils alors des impôts pour financer les garderies et des taxes scolaires pour financer le système d’éducation ? Dans la même veine, pourquoi financer des services publics quand les groupes communautaires ou d’économie sociale peuvent prendre le relais à rabais ?
Les groupes communautaires sont nés de la volonté des citoyens et (…) - Le projet de loi 39 réformant le mode de scrutin doit avoir toutes les chances d’être amélioré
Lorsque l’Assemblée nationale reprendra ses travaux le 15 septembre prochain, le gouvernement Legault entreprendra la seconde moitié de son mandat. Nous souhaitons vivement que le menu législatif que le premier ministre annoncera alors inclut le projet de loi 39 visant à remplacer le mode de scrutin majoritaire actuel par un système mixte à finalité proportionnelle. Nous l’incitons également à renoncer à tenir un référendum sur ce sujet qui aurait lieu en même temps que les élections de 2022.
- « Faire » la grève : formes artistiques de résistances
Nous comptons déjà plus de cent manifestations nocturnes dans les rues de Montréal qu’on croirait silencieuses en raison de l’absence de couverture médiatique. C’est que sous la menace de l’application de « l’oie spéciale 78 », il peut en coûter cher à celles et ceux qui usent encore leurs casseroles. Pourtant, malgré la peur répressive et la lourdeur d’une présumée démobilisation, des centaines d’étudiantEs, de citoyenNEs, mais aussi d’artistes et d’activistes continuent de résister par des moyens artistico-politiques étonnants.
- Témoignage sur le fonctionnement réel de la CLASSE
Le mépris des milieux institutionnels et la fascination des milieux alternatifs pour la démocratie délégative pratiquée à la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) s’appuient souvent sur son opposition à la démocratie représentative québécoise. La représentation confère, pour les uns, la légitimité et l’efficacité nécessaires à une bonne gouvernance, et aliène, pour les autres, les notions d’égalité, de participation, de transparence et de délibération. Si publiquement la CLASSE s’enorgueillit de ses fondements démocratiques, c’est parce qu’elle a été capable de mobiliser des dizaines de milliers d’étudiantes grâce à une expérience politique participative, délibérative, radicale et originale tant dans les moyens d’action que dans les principes.
- Rififi en perspective
Les prochaines semaines risquent d’être chargées en discordes entre les représentants patronaux et syndicaux siégeant à la Commission de la santé et de la sécurité au travail (CSST). Un fossé gigantesque divise en effet les deux groupes qui devaient se pencher récemment sur la mise à jour du régime québécois de santé et de sécurité au travail.
- Les limites de Labonté
Début juin 2007, un poignard dans le dos des jeunes punks du centre-ville : l’arrondissement Ville-Marie annonce qu’il met en application un règlement interdisant les chiens dans les Carrés Berri et Viger. Le jour de son entrée en vigueur, la place se vide. Le message, craché à grands coups d’encre et de flashes, a été compris. Plus besoin d’émettre des tickets, les jeunes et les chiens ne circulant plus dans ces endroits normalement fortement fréquentés. En somme, la situation n’est pas en constante dégradation, elle s’est déjà dégradée depuis les 15 dernières années. Ce n’est que la façon de « gérer » l’espace public par nos forces de l’ordre qui a changé. Constats et espoirs…
- Notre démocratie du petit nombre
Un parlement québécois votant, par une imposante majorité d’élu·e·s, l’adoption d’une loi d’exception restreignant les droits fondamentaux d’association, d’expression et de réunion. Un gouvernement péquiste appuyant l’application d’un règlement municipal brimant tout autant ces mêmes droits, sur un territoire plus restreint, mais à perpétuité. Un gouvernement canadien bâillonnant la recherche scientifique autant que l’expression de la critique au sein de tout ce que pouvait subventionner l’État auparavant. Un gouvernement états-unien se dotant du pouvoir d’épier toutes les communications dans le monde et poursuivant, telle une police politique internationale, le courageux dénonciateur de cette situation inacceptable. Un peu partout sur la planète, une criminalisation de l’action collective et une banalisation de lois d’exception décrétées par des gouvernements « démocratiquement » élus (ou non).
- Détournement majeur
Au-delà des chiffres exorbitants ayant retenu l’attention médiatique sur l’actuelle crise financière qui secoue l’Université du Québec à Montréal, l’enjeu sous-jacent de cette crise est celui d’une transformation de l’orientation de la vocation de l’enseignement au Québec. Dans la foulée des mesures d’austérité envisagées pour résorber cette crise financière, l’exercice gestionnaire auquel se prête la direction de l’UQAM, au moyen d’un plan de redressement imposé par la ministre de l’Éducation, vient compromettre la mission d’enseignement de cette institution.
- Lancement du numéro 83
Le numéro 83 et son dossier « Perturbations à prévoir » seront lancés le mardi 10 mars entre 18h et 20h, au vénérable Bâtiment 7 (1900 Le Ber, Montréal). Des collaboratrices et collaborateurs au dossier ainsi que plusieurs membres du collectif seront sur place. Entrée libre, bienvenue à toutes et à tous !
- Les Sans-cravates et la télélégitime défense
Deux siècles après la prise de la Bastille par les Sans-culottes, la coordination des Sans-cravates, active depuis 1989 en Europe, se propose de poursuivre le combat contre l’oppression qui subsiste dans le monde actuel. Estimant que les « emperruqués » de la révolution d’hier sont les « encravatés » du système capitaliste d’aujourd’hui, les Sans-cravates entendent s’attaquer aux formes contemporaines d’asservissement et d’aliénation. Au premier rang de celles-ci : la téléphagie collective ! (…)
- Ça y est ! le blogue de la rédac est en ligne !
Ne retenez plus votre souffle, en plus de nos parutions papier aux deux mois vous aurez maintenant accès à nos élucubrations sur une base...aléatoire et très certainement en lien avec les sujets chauds du moment.
La seule promesse que nous pouvons vous faire c’est que nous ne posterons jamais, au grand jamais de vidéo de chatons sur notre blogue. Facebook s’en charge.
Au plaisir, et n’oubliez pas de venir nous saluer lundi 10 décembre autour d’un verre pour le lancement du dernier numéro (…) - L’archivage culturel, une responsabilité collective
Même si elle n’a plus la cote depuis l’ère numérique, la télé est toujours parmi nous et demeure très influente. Depuis 70 ans, elle marque notre imaginaire collectif et notre discours politique. Pourtant, on ne l’archive pas de manière systématique. Ce travail dépend en grande partie de passionné·es et de militant·es. Regard sur deux documentaires qui soulignent cette tâche essentielle, ainsi que l’état inquiétant de l’archivage culturel à l’ère numérique.
- La fine frontière entre investigation et complotisme
Quand quitte-t-on le questionnement légitime sur les rouages du pouvoir pour verser dans la recherche disjonctée d’un ordre occulte gouvernant secrètement nos existences ?
- Une chanson au Portugal
Voilà quelques années déjà que les PortugaisEs sortent régulièrement dans la rue (parfois sous le coup d’une grève générale) pour dénoncer les mesures d’austérité prises par leur gouvernement. Déjà, en mars 2011, le Premier Ministre de l’époque, Jose Socrates, démissionnait devant l’incapacité d’aller de l’avant avec de sévères restrictions budgétaires, peu après une grande manifestation initiée par un simple événement Facebook. Plus récemment, j’ai eu la chance d’être à Lisbonne lors de la (…)
- Transformations dans l’écriture
Comment décrire l’état actuel de l’écriture inclusive dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans la sphère publique et dans l’univers académique ? À bâbord ! s’est entretenu sur ce sujet avec Alexandra Dupuy, doctorante en linguistique à l’Université de Montréal. Propos recueillis par Isabelle Bouchard.
- « L’art drag, c’est un art queer »
Mélodie Noël Rousseau et Geneviève Labelle sont co-directrices artistiques de la compagnie de théâtre Pleurer Dans’ Douche, comédiennes et drag kings. En 2022, elles ont présenté la pièce Rock Bière : Le documentaire à l’Espace libre. À bâbord ! les a rencontrées pour qu’elles nous parlent de genre, du milieu drag et de leurs personnages, Rock Bière et RV Métal.
- Splendeurs et misères des sciences
Alors que font rage les débats sur les vertus et les limites de la science, À bâbord ! a souhaité discuter avec Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec. Quels rapports établit-il entre les sciences, les médias, le pouvoir, l’accessibilité et la recherche ?
Propos recueillis par Isabelle Bouchard.
- Enseignement. Montrer l’exemple ou éveiller les esprits ?
L’enseignante au primaire Chantal Poulin et l’enseignant d’arts plastiques Yann Robitaille étaient du groupe de trois grimpeurs d’Extinction Rebellion qui se sont fait arrêter après avoir escaladé le pont Jacques-Cartier à Montréal, le 8 octobre dernier. Je les ai rencontrés pour discuter de la relation entre enseignement, urgence climatique et désobéissance civile. Propos recueillis par Wilfried Cordeau.
- L’établissement d’un impôt-monde onusien !
Ce texte promeut une révision importante du mode de financement de l’ONU. Après plus de soixante ans d’existence, le temps est venu de sortir cette institution vénérable de ses ornières du passé, d’envisager un élargissement de son mandat et de lui fournir des outils du XXIe siècle. L’hypothèse que nous soutenons vise à transformer l’ONU en une institution mondiale mieux argentée, plus responsable et plus solidaire ayant, au total, des attributs qui ressemblent davantage à une organisation « gouvernementale » que diplomatique. Nous suggérons ainsi un nouveau pacte social mondial fondé sur l’établissement d’un impôt-monde en vue de soutenir une ONU plus autonome et plus responsable. Cet impôt-monde prendrait la forme d’une taxe de vente onusienne (TVO) de 0,7 % applicable à des dépenses de consommation ciblées des pays du G20.
- Un iceberg à éviter
Le 10 janvier 2013, la juge Claudine Roy de la Cour supérieure du Québec a rendu sa décision en lien avec la loi spéciale imposée autoritairement le 15 décembre 2005 par le gouvernement de Jean Charest. Rappelons que la Loi 43 avait pour effet de mettre un terme unilatéralement à la ronde de négociation des secteurs public et parapublic qui s’est échelonnée de 2003 à 2005 et d’interdire l’exercice de la grève dans ces deux secteurs jusqu’en mars 2010. À la lumière de ce jugement, on peut se poser les deux questions suivantes : à quoi correspond la protection constitutionnelle apparentée à la liberté d’association et à la liberté d’expression pour les salarié·e·s des secteurs public et parapublic ? Y a-t-il encore un avenir pour les négociations collectives dans ces secteurs ?
- Le bien-être animal
Commençons par définir ce qu’on entend par bien-être animal. Selon l’Organisation mondiale de la santé animale, « le bien-être animal fait référence aux conditions de vie auxquelles un animal doit faire face. Un animal a un bon niveau de bien-être s’il est en santé, s’il est à son aise, s’il est bien nourri, s’il est en sécurité, s’il est capable d’exprimer ses comportements innés, et s’il ne doit pas éprouver d’états négatifs tels que la souffrance, la peur et la détresse. La qualité du bien-être d’un animal implique la prévention de la maladie et les traitements d’un vétérinaire, un abri adéquat, une saine nutrition, de même que la manipulation, le transport et l’abattage sans cruauté. » Qu’en est-il chez nous ? Le portrait, on va le voir, est loin d’être rose.
- Les feux de la colère
Les confettis des cérémonies nuptiales du couple princier britannique, Kate et Will, venaient à peine de se disperser que l’Angleterre, début août, était ébranlée par un événement de tout autre nature. Partie de Tottenham, un quartier de Londres, à la suite de la mort d’un jeune homme de 29 ans provoquée par les forces de police, une vague d’émeutes a embrasé le pays du 6 au 10 août. Les images de bâtiments et de voitures incendiés ainsi que des scènes de pillage, diffusées sans cesse à cette occasion par les médias de masse, ont réussi à occulter les racines mêmes de ces explosions de colère : inégalités grandissantes, démantèlement des protections sociales dans la foulée d’une application stricte des principes néolibéraux, racisme et violence policière.
- Reconnaissance légale du droit de grève étudiant - Contre
Lors du congrès de mars 2011, Québec solidaire a adopté à la majorité deux résolutions ayant notamment pour effet de reconnaître constitutionnellement, ou quasi constitutionnellement, le droit de grève politique, notamment aux étudiants et étudiantes. Cette résolution fait de Québec solidaire le seul parti provincial à reconnaître un tel droit à la population étudiante. Malgré une adhésion de principe au droit de grève, peu de personnes dans la gauche québécoise se sont penchées sur les impacts de l’application de cette revendication. En effet, qu’implique la reconnaissance d’un tel droit ? Qui serait responsable de l’appliquer ? Engagerait-il le mouvement étudiant dans un processus de judiciarisation qui a, dans une certaine mesure, empêtré le mouvement syndical depuis les années 1980 ?
En cette période de mobilisation étudiante, Alexandre Leduc et Jonathan Leblanc, deux anciens militants étudiants qui évoluent maintenant dans le milieu syndical, vous présentent respectivement le pour et le contre de cette proposition.
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