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Articles (1431)
- La grande phobie de la violence
Choisir les actions non violentes, qui vont des grandes manifestations à la désobéissance civile, ou préférer l’action directe, qui ne craint pas toujours d’utiliser la violence pour se faire entendre. La première est jugée acceptable par l’opinion publique, alors que la seconde est sévèrement condamnée. Et si les choses n’étaient pas aussi simples ?
- Liberate the North from nuclear waste
As northwestern Ontario is currently being considered to host all of Canada’s current and future nuclear fuel waste, local citizens and groups, including First Nations, have formed We the Nuclear Free North (WTNFN) to oppose the transport, burial and abandonment of radioactive waste in northern watersheds. À Bâbord ! met one of their members, Brennain Lloyd, Project Coordinator at Northwatch. Interview by Louise Nachet.
- L’histoire méconnue des grèves d’élèves du secondaire
Les récentes mobilisations des élèves du secondaire pour la défense du climat sont historiques à l’échelle planétaire. À Montréal, la marche pour le climat du 27 septembre 2019 aurait été l’une des plus grandes manifestations de l’histoire du Canada. Des jeunes se mobilisent également dans leur école pour exiger la mise en place d’un service de compost ou pour l’utilisation d’ustensiles biodégradables à la cafétéria. D’autres rejoignent le réseau Extinction Rebellion pour mener des actions de désobéissance civile.
- Against Cultural Appropriation
Entrevue originale de l’article "Contrer l’appropriation culturelle" du dossier RÉSISTANCES AUTOCHTONES, dans le numéro 54 de la revue.
- Les luttes antiracistes, des luttes contre l’effacement
« Encore aujourd’hui, on continue à associer les luttes antiracistes à l’immigration récente, comme si ces dernières étaient condamnées à un éternel recommencement. Plusieurs événements restent mal documentés et ne sont quasiment jamais évoqués dans les livres d’histoire. »
Alexander Grant
- Vers l’imposition d’un nouvel ordre mondial
Aux prises avec le déclin d’un ordre mondial qu’il ne maîtrise plus, l’Occident cherche-t-il à réimposer sa volonté par une nouvelle grande guerre, qui serait cette fois vraiment planétaire ? Ce terrifiant scénario s’alimente à l’inexorable escalade de pressions et menaces contre la Syrie et l’Iran, opposant pour la première fois depuis la fin de la guerre froide le trio occidental du club du veto à l’ONU (États-Unis, Royaume-Uni, France) au duo non occidental (Russie et Chine).
- Empire. Nouvel habit de l’impérialisme ?
Au tournant du millénaire, Michael Hardt et Antonio Negri avançaient une thèse assez controversée au sujet de l’avènement d’une nouvelle forme « postmoderne » de domination mondialisée qu’ils nomment « Empire ». Pour ces auteurs, la concurrence belliqueuse entre puissances impériales a fait place à un seul système d’exploitation post-étatique de domination mondialisée.
- Des geeks au parlement
Le premier parti pirate apparaît en Suède en 2006, pays qui avait aussi vu naître, trois ans plus tôt, le fameux site The Pirate Bay, lieu de partage de fichiers torrent permettant aux internautes d’échanger musique et films. Huit ans plus tard, on trouve des partis pirates dans des dizaines de pays – de manière plus prononcée en Europe du Nord – ainsi que des élu·e·s se réclamant de cette mouvance aux niveaux municipal (Islande, Suisse, République tchèque, Autriche), provincial (Allemagne), national (Islande) et au parlement européen (Suède). Bien que discrets, les partis pirates témoignent d’une volonté de politiser les enjeux liés à l’évolution d’Internet et à la libre circulation de l’information et de la culture, en plus de proposer une nouvelle manière d’approcher la politique elle-même.
- Parti pirate. Abordage raté (de peu) en Islande
Plusieurs partisan·e·s du Parti pirate ont suivi de près les élections islandaises du 30 octobre dernier. En effet, les pirates pouvaient, selon les sondages, espérer faire partie d’une coalition gouvernementale, une première pour leur mouvement.
- Lettre à Chantal Guy
Bonjour madame Guy,
Vous permettez que je vous vouvoie ? Je sais que vous employez le « tu » dans votre Lettre à la génération pirate, mais quelque chose me retient de faire de même. Déjà que je trouve un peu étrange d’employer le « tu » quand on s’adresse à une génération au complet ; ça me rappelle les profs du primaire qui disent « Les ami.e.s, tu vas maintenant prendre ton cahier de mathématiques ». Pourquoi cet infantilisant « tu » de groupe ? Je ne comprends pas. Mais je m’égare.
- Une voix plurielle à la première personne
Dans cette entreprise collective, je suis inspirée par ces femmes tenaces et persévérantes qui défient l’autorité et les savoirs officiels, et quand bien même on chercherait à les dénigrer ou à les discréditer.
- L’empire du capital
Ellen Meiskins Wood, L’empire du capital, Montréal, Lux Éditeur, 2011, 232p.
- Le travail invisible, angle mort des luttes sociales ?
Vous vous souvenez peut-être de la bande dessinée Fallait demander, publiée il y a un peu plus d’un an sur Facebook. La bédéiste Emma y abordait l’épineux sujet de la charge mentale, qui réfère au fardeau cognitif que portent beaucoup de femmes qui doivent « penser à » et s’assurer que « tout soit fait » à la maison. S’il ne s’agit pas d’un problème récent, il doit toutefois être élargi et examiné à nouveau par les mouvements féministes et progressistes.
- Au-delà du piratage
Dans le dernier numéro d’À Babord !, mon article présentait le projet de loi conservateur C-61 qui, dans la tradition états-unienne de répression du partage de fichiers sur Internet, propose d’intensifier la chasse aux « pirates ». J’ai également tenté de montrer que le terme de piratage n’a pas de fondement substantiel dans la réalité, sauf si l’on croit que seule une corporation a le droit de diffuser massivement des contenus culturels. Quelles sont les alternatives non répressives à la situation actuelle ? Comment tirer avantage des progrès technologiques et de leur potentiel démocratique et en faire bénéficier à la fois les artistes et le public ? Cet article présente quelques suggestions.
- Prentice, les pirates... et vous
En juin dernier, le ministre fédéral de l’Industrie, Jim Prentice, déposait à la Chambre des Communes le projet de loi C-61 visant à « actualiser » la présente loi sur le droit d’auteur. La défense chétive, par le Parti conservateur, de l’arrivée d’un nouveau « droit de l’utilisateur » n’a pas empêché de vigoureuses critiques d’émaner très rapidement. En fait, le projet de loi C-61 fonce dans le même cul-de-sac répressif que le Digital Millenium Copyright Act du gouvernement états-unien, lui aussi fortement décrié depuis plusieurs années.
- Inégalités sociales et environnementales. Portrait géographique à fine échelle
La distribution géographique des inégalités, qu’elles soient sociales, liées à la qualité de l’environnement ou encore à l’accessibilité aux services, n’est pas un phénomène qui relève du hasard.
- Les chars soviétiques contre le socialisme
Le Printemps de Prague était en grande partie une crise de déstalinisation retardée. Ce processus de libéralisation relative des dictatures bureaucratiques et de règlement de comptes limité avec la terreur stalinienne a eu lieu en 1956, de manière plus ou moins explosive, dans la plupart des pays du camp soviétique à la suite de la dénonciation de Staline par Khrouchtchev lors du XXe Congrès du Parti communiste d’Union soviétique (PCUS).
- L’empire de la honte
Jean Ziegler, L’empire de la honte, Fayard, Paris 2005.
- Empire sur l’édition
À l’heure où l’empire Quebecor met la main sur Sogides, le plus gros groupe d’édition et de distribution de livres au Québec, les puissants continuent d’opérer une véritable révolution conservatrice dans ce secteur. En effet, avec l’achat successif de la plupart des maisons d’édition bien établies depuis dix ans, des entreprises comme Bertelsman, Editis, Vivendi, Privat et désormais Quebecor contrôlent, dans une très large mesure, le processus de publication, c’est-à-dire l’ensemble des étapes permettant au texte d’un auteur d’accéder, de la meilleure façon possible, à une existence publique.
- À bâbord ! rencontre La Conspiration dépressionniste
Réfractaire à tout enfermement théorique allant au-delà du besoin de crier sa révolte devant l’ineptie de l’ordre social actuel, La Conspiration dépressionniste, sur fond de sac d’épicerie en papier brun, s’offre à l’existence comme lieu de l’insistance impertinente et du diagnostic social à-la-volée. Flairant la concurrence déloyale, À bâbord ! sort ses griffes pour tuer dans l’œuf ce prurit indécent de la jeunesse culturée. On est tous le censeur de quelqu’un.
- Un brin d’espoir pour le centre-ville de Gatineau ?
À la suite de l’industrialisation, de la montée en flèche du système capitaliste et du progrès de l’industrie automobile, le visage urbain des villes nord-américaines se transforme. Les banlieues se développent et « cette urbanisation des espaces périphériques sera accompagnée du “déclin” de certaines zones centrales [1] ». C’est particulièrement le cas à Gatineau, où le centre-ville fait face encore aujourd’hui à des défis majeurs : insécurité, dégradation du paysage urbain, réduction de la population résidante, pauvreté, etc. Dans ce contexte, il est plutôt rare de rencontrer un résidant s’exclamant : « Comme je suis fier d’être Gatinois ! » et beaucoup moins d’entendre l’expression : « Hull, c’est dull ! »
- Generation Palestine : Voices from the Boycott, Divestment and Sanctions Movement
Generation Palestine : Voices from the Boycott, Divestment and Sanctions Movement, dirigé par Rich Wells, Londres, Éditions Pluto Press, 2013, 242 p.
- There will be blood
Le conflit au Vietnam a amené son lot de films dans lesquels des cinéastes américains se sont questionnés sur les États-Unis, ses ambitions et ses délires. Apocalypse Now de Francis Ford Coppola est peut-être le plus brillant exemple de cette mouvance. Il semblerait que les États-Unis des années 2000, embourbés dans le néoconservatisme aussi bien qu’en Irak, entraîneront aussi une vague de films introspectifs, tels Lord of War (Andrew Niccol, 2005), Jarhead (Sam Mendes, 2005) et In the (…)
- Banques, casseroles et pirates
Après une vigoureuse poussée démocratique dans la foulée de la violente crise financière de 2008, où en est l’Islande aujourd’hui ? Le peuple islandais n’a pas obtenu tous les résultats escomptés, mais sa lutte se poursuit, portée principalement par le dynamisme de ses activistes de l’information.
- Simonne Monet-Chartrand
Heureusement qu’il y a eu des femmes comme Simonne Monet-Chartrand. Des femmes, comme elle, qui nous ont servi d’exemples. Elle nous a démontré qu’il était possible, en s’unissant, de combattre les injustices et de vivre en harmonie avec des valeurs inclusives
- Clandestines. The Pirate Journals of an Irish Exile
Ramor Ryan, Clandestines. The Pirate Journals of an Irish Exile, Oakland, AK Press, 2006
- La marchandisation de la santé
Ceci est la version intégrale, et en langue d’origine, de l’article « La marchandisation de la santé », paru dans notre dossier En plein corps.
- Au sujet de certaines formes de regroupements humains, de lieux d’activités économiques et d’États
Voici une liste provisoire et non exhaustive de certains types de regroupements humains, de lieux d’activités économiques et d’États qui ont pris forme au sein de divers modes de production qui se sont succédé dans l’histoire (la commune primitive, le mode de production esclavagiste, le mode de production féodal, le mode de production capitaliste, le mode de production « socialiste » et le mode de production « communiste »). Les concepts énumérés ici sont définis, par ordre alphabétique, dans un lexique qui apparaît dans la deuxième partie du texte.
- Irma Levasseur et Lucille Teasdale
Je lève mon chapeau à toutes ces femmes dont l’histoire n’a pas été écrite, mais qui ont changé le monde. À notre tour de livrer bataille, chacune dans nos milieux, et de faire avancer la lutte contre les inégalités, les injustices, l’exploitation et toutes les formes d’oppression et de domination.
- Madeleine Parent
Je l’ai aimée et admirée tout de suite.
- Marie-Claire Blais, et le reste
Faisons un test, je vous le propose. Allons en lire quelques pages sur un banc de la gare centrale de Montréal, vers dix-huit heures, quand se croisent tous les étages d’une ville, et toutes les directions qui s’offrent pour s’en éloigner. Nous serons chez elle, elle n’a pas besoin de nommer ce pays pour l’arpenter dans ce qu’il est devenu.
- L’engagement pousse là où on le sème
Laurence Bherer, Geneviève Cloutier et Françoise Montambault, L’engagement pousse là où on le sème, Écosociété, 2021, 316 pages.
- Star-Bock-Côté : L’empire de Mathieu
Attention, Mathieu Bock-Côté (MBC) est un érudit, docteur en sociologie de l’UQAM, il enchaîne les référencesplus vite que son ombre. Comme Mark Fortier, qui a passé une année à le lire [2], nous pensons donc qu’il faut prendre la peine de le lire (un peu) pour mieux le comprendre, puis le critiquer.
- Racisme systémique. Pirouettes et bistouri
Le 28 septembre 2020, Joyce Echaquan, une femme atikamekw de 37 ans, meurt à l’hôpital de Joliette. Sept minutes de son calvaire sont enregistrées et diffusées en direct sur Facebook. Sept minutes ponctuées par ses appels à l’aide et ses cris de douleur, alors que le personnel de santé l’insulte et se moque d’elle. Sept minutes de cruauté qui provoquent un tollé au Québec.
- Françoise David
Il faut du courage pour faire cela de nos jours. A fortiori lorsqu’on est une femme. Et pour tout dire, je crois qu’il faut une sacrée dose d’amour pour son pays et ses gens.
- Diane Trépanière
Un peu fée, un peu sorcière et très cow-boy (!), elle est pour moi l’incarnation de cette puissance née du fait d’assumer sa différence.
- Toshiko Akiyoshi
L’Artiste
La pianiste, compositrice, arrangeure et chef d’orchestre américano-japonaise Toshiko Akiyoshi est née le 12 décembre 1929. Elle demeure une des femmes pionnières s’étant illustrée dans le jazz à l’échelle de la planète. Elle est reconnue à travers le monde pour ses qualités de pianiste émérite et pour l’originalité de ses compositions et de ses arrangements. Son travail lui a valu plusieurs nominations aux Grammy Awards ainsi que des prix d’excellence décernés par le célèbre (…) - France Charbonneau
J’ ai vu des photos d’elle. Je ne sais pas si je la reconnaîtrais dans une foule, même si son visage m’est familier. Ce que je sais d’elle, je l’ai appris dans les journaux, car on a souvent cité ses performances au cours des dernières années. Elle est fonceuse, déterminée et elle ne s’en laisse jamais imposer. Si vous lui marchez sur les pieds, vous allez la voir réagir immédiatement.
- Lancement du numéro 44 d’À Bâbord !
Dossier : Femmes inspirées, femmes inspirantes
Le Jeudi 12 avril à compter de 17 h à la Maison Parent-Roback
Salle 105
110, rue Sainte-Thérèse, Montréal
(Métro Place d’Armes)
Soirée animée par le Le Trio de Jazz À bâbord ! - Fraude scientifique au service d’un discours antisocial
La théorie économique néoclassique domine largement dans les départements d’économie. La croix néo-classique, l’une des icônes de la culture intellectuelle, nous vient de cette théorie. La croix représente l’économie en un seul graphique, par deux courbes qui se croisent, l’une représentant la demande des consommateurs et l’autre l’offre des firmes, leur point de rencontre assurant l’équilibre économique. Ce modèle de la demande et de l’offre constitue l’une des plus grandes et des plus persistantes fraudes scientifiques. Cette fraude a des conséquences bien au-delà du milieu académique et scientifique, puisque les politiques antisociales et conservatrices des 30 dernières années se trouvent souvent justifiées sur la base des résultats pseudo-scientifiques tirés de la croix néoclassique.
- L’Iran entre aspirations populaires et désir nucléaire
En dépit de l’affirmation de sa normalité et de sa stabilité, la République islamique d’Iran (RII) reste dans un état transitoire près de trois décennies après la grande Révolution de 1979. Cela est largement dû à la fragilité de ses relations avec certains pays voisins et occidentaux ainsi qu’à son incapacité à accommoder certaines aspirations fondamentales de son peuple. À ces deux difficultés s’ajoutent les divisions grandissantes au sein même de l’élite politique. Depuis la mort du leader emblématique de la RII, Ruhollah Khomeini, son successeur, l’Ayatollah Ali Khamenei, et chacun des présidents de la République ont essayé de trouver des solutions à ces problèmes. Pour le Leader suprême, tous les problèmes de son pays sont d’origine étrangère et sont fomentés par les ennemis de l’Islam, ces agents iraniens de l’impérialisme américain. Il continue son discours belliqueux depuis 1989.
- L’arbre qui ne cache plus rien
Le Québec traverse présentement une grave crise forestière. Une crise annoncée par des artistes et des environnementalistes depuis dix ans sans qu’aucun grand média n’en fasse écho... jusqu’à l’automne 2006. Subitement, la forêt québécoise fait la une de tous les journaux : 10 000 emplois perdus et quelque 125 fermetures de scieries depuis 2005. Pour l’industrie forestière québécoise qui compte 300 scieries, 60 usines de pâte et papier, dix usines de panneaux, et qui emploie directement et indirectement 150 000 travailleurs, c’est l’hécatombe. Comment en est-on arrivé là ?
- Inspirer la pédagogie de la bienveillance
Nul ne peut ignorer le débat pour le moins polarisant qui secoue l’univers de l’éducation supérieure à propos de l’enseignement des sujets sensibles. À bâbord ! s’entretient avec Myriam Laabidi, professeure de sociologie au collégial, afin de s’inspirer de sa pratique. Propos recueillis par Isabelle Bouchard.
- Une éducation à la sexualité inclusive et émancipatrice
Magaly Pirotte (ancienne membre du collectif d’À bâbord !) est l’humaine derrière le projet SEX-ED +, qui crée du matériel pour les professionnel·le·s de la santé et de l’éducation à la sexualité.
Propos recueillis par Pedro Marques dans le cadre du projet Vamos falar de sexualidade (Parlons de sexualité). Traduction et adaptation par Magaly Pirotte.
- Ne sommes-nous pas Québécoises ?
Rosa Pires, Ne sommes-nous pas Québécoises ?, Montréal, Éditions du Remue-ménage, 2019.
- J’écris pour respirer
Kharoll-Ann Souffrant prend la barre de la chronique « Regards féministes » ! Elle se présente ici. Première chronique dans notre numéro 86.
- Crise au Venezuela. L’empire et ses laquais
Ce serait aveuglement volontaire que d’ignorer les difficultés que traverse les Vénézuelien·ne·s. Il serait toutefois naïf de croire que le bien-être de la population vénézuélienne est la raison des récents événements entourant l’autoproclamation de Juan Guaidó à la présidence du pays.
- La poète et le bum
On rencontre vraiment de tout dans le roman québécois contemporain et pour tous les goûts, des amateurs de littérature classique aux partisans des formes les plus éclatées. Témoignent de cette floraison luxuriante les plus récents livres de Dominique Fortier et de Kevin Lambert, illustrations particulièrement réussies de ces manières de penser et d’écrire.
- Agone no 47, « Les théories du complot »
Agone no 47, « Les théories du complot », coordination Miguel Chueca, janvier 2012.
- Luttes XXX, Inspirations du mouvement des travailleuses du sexe
Luttes XXX, Inspirations du mouvement des travailleuses du sexe, Maria Nengeh Mensah, Claire Thiboutot et Louise Toupin, Éditions Remue-Ménage, 2011, 455 p.
- Louise Dupré
Rarement une plongée dans la douleur, son horrifiante exposition,
aura côtoyé avec tant d’ardeur un souffle humain réparateur. - Kim Pate
Trop de femmes autochtones sont " chez elles" derrière les barreaux de nos prisons canadiennes
- La science des changements climatiques pour les nuls
Depuis toujours, la Terre subit des variations du climat. Comment le sait-on ? Notamment par l’extraction et l’analyse d’immenses carottes de glace des calottes glaciaires contenant des bulles d’air qui nous procurent des informations sur le climat sur Terre depuis 800 000 années.
- La nouvelle cible de la croisade états-unienne
La crise en Irak est source d’inquiétude pour bien des militantes pour la paix à travers le monde. Il y a en effet de bonnes chances que cette crise s’aggrave et s’étende au-delà de ce pays. Alors qu’en Irak des factions radicales se consolident et résistent à la coalition dirigée par les États-Unis, les conservateurs religieux ont déjà remporté les élections en Iran. L’exportation de la démocratie au Moyen-Orient, une priorité numéro un de l’administration Bush, est clairement un échec.
- L’extractivisme comme stratégie de conquête
L’impérialisme, tout comme le colonialisme, est un système de domination politique, militaire, économique et culturelle, domination qui s’étend sur des peuples et des territoires éloignés. Les puissances qui exercent cette domination obtiennent des avantages économiques, politiques et militaires de cette situation de sujétion. L’empire, avec le temps, a délaissé l’usage des chaînes de l’esclavage, mais a conservé les mêmes structures et façons de dominer.
- La dette comme arme impérialiste
Depuis le 19e siècle, de l’Amérique latine à la Chine en passant par Haïti, la Grèce, la Tunisie, l’Égypte et l’Empire ottoman, la dette publique a été utilisée comme arme de domination et de spoliation
- Des Affamés à La Chute de l’empire américain
Animée par un insatiable appétit pour le cinéma, j’avais d’abord imaginé un bref billet sur le film Les Affamés de Robin Aubert. En dépit de mon intérêt quant à la singularité de ce cinéaste, il ne me semblait pas évident de commenter ce film dont je salue toutefois la particularité : naviguer avec brio à travers les codes de l’horreur et du fantastique dans le contexte de la cinématographie québécoise demeure une avenue pour le moins rarissime.
- Lynn Conway et Marie-Marcelle Godbout
Comme vous le savez sans doute, je suis une nouvelle femme. Mon parcours a été périlleux (surtout au début) et plein de défis et d’accomplissements. À l’automne 2007, je vivais une très grave dépression que l’on nomme une dysphorie d’identité de genre. Cette dépression était accompagnée entre autres d’idées suicidaires. À l’époque, je savais que la seule issue possible était de changer de sexe. Mais cette prospective s’accompagnait d’un profond désarroi et de la certitude que ma vie était (…)
- Francine Saïa
Une table de montage Steinbeck, je ne connais pas, c’est le cinéma. Devant moi Elsa la SS, pantalon d’équitation, bottes hautes, j’ai peur de cette inconnue du déjà vu. Je suis là pour traduire. Elle est si grande et moi si petite. Elle s’installe, les doigts agiles elle m’enseigne l’image et le son.
Dans l’autre salle, elle est là, je l’observe. Puis un matin, je la regarde affaiblie, on lui a manqué de respect, je lui offre une brosse à dents, elle n’a pas dormi.
Des jours plus tard, (…) - Mémoire de Jeanne Lapointe
Je rencontrai Jeanne Lapointe pour la première fois au cours de l’automne 1978. Elle m’invitait à donner une conférence sur « l’écriture et la féminité » dans le cadre des activités qu’elle dirigeait alors au sein du RFUL de l’Université Laval. J’avais peu publié, mais ce peu suffisait à Jeanne pour me situer « du bon côté des choses », comme elle me dit au téléphone en me priant de venir parler à ses étudiants, nombreux. Pas seulement à ceux et celles qui se tenaient avec nous dans le (…)
- Pour Hélène Pedneault
En 1999, à la demande de la maison de la culture Mont-Royal qui désirait honorer le 10e anniversaire de Polytechnique, j’ai écrit et joué un texte de théâtre qui était un long hurlement d’indignation : Cérémonie d’adieu. En 2001, j’ai failli mourir. De 2002 à 2004, j’ai retravaillé le texte en me disant : je dois dire ce que j’ai vu avant de mourir.
Le spectacle raconte l’histoire de l’humanité en se posant la question : qu’avons-nous fait des femmes ? Le spectacle interroge ensuite (…) - L’assurance-chômage au Canada
Depuis 1990, le régime d’assurance-chômage a subi des transformations radicales qui ont eu des conséquences significatives sur la vie de milliers de Canadiennes et Canadiens (multiplication par deux ou par trois des normes d’admissibilité, réduction de la durée des prestations, baisse du taux de prestations de 60 % à 55 %, abolition complète du droit aux prestations dans les cas d’inconduite ou de départ volontaire sans justification, durcissement significatif des mesures punitives, etc.).
- Changements climatiques. Danser au-dessus d’un volcan
La semaine dernière, j’ai marché jusqu’à une petite boutique de vêtements de mon quartier où j’ai acheté deux chandails dont j’avais vraiment besoin. La vendeuse m’a dit qu’ils étaient faits de fibres en provenance de bouteilles de plastique recyclées et de coton biologique (mais ils ont été fabriqués en Chine, rien n’est parfait). Elle a glissé les vêtements dans mon sac à dos, non pas dans un gros sac de plastique, et m’a envoyé la facture par courriel, « parce que c’est mieux pour l’environnement ».
- Vers une réappropriation de notre action politique
Dans un contexte d’épuisement et de sous-financement, il est plus que jamais important de rappeler que l’action communautaire autonome est un mouvement social et politique qui doit être proactif dans la construction d’un contre-discours fort.
- Comment l’Action libérale nationale (ALN) de Paul Gouin s’est fait récupérer par Duplessis
En mars dernier, une partie de la gauche nationaliste québécoise a décidé de former un « club politique » et de se rallier au Parti québécois dans un double but : tirer le PQ vers des positions plus progressistes et regrouper les forces souverainistes dans un même parti pour « hâter la résolution de la question nationale ». Ce club, qui prétend garder son autonomie au sein du PQ, a pris le nom de Syndicalistes progressistes pour un Québec libre (SPQ Libre).
- Éducation sexuelle et pulsions mercantiles
Sharon Lamb et Lyn Mikel Brown, deux professeures américaines connues depuis une vingtaine d’années pour leurs recherches sur les femmes et les filles, ont publié en 2006 le livre Packaging Girlhood : Rescuing Our Daughters from Marketers’ Schemes [3]. Ce livre, qu’elles ont écrit en tant que femmes, mères et enseignantes, s’adresse surtout aux parents et porte un regard critique sur la culture dans laquelle les jeunes filles évoluent.
- Algérie. Un élan insurrectionnel refusant l’impunité et aspirant à un droit à la politique
Dans le contexte actuel marqué par les effets de la pandémie, l’Algérie est l’un des pays d’Afrique les plus touchés par la Covid-19, avec plus de 11 000 cas et plus de 800 morts. Chiffres et bilan généreux compte tenu de l’opacité caractérisant le régime algérien et de la non fiabilité des données issues des autorités.
- Superhéros, propagande et empire
Dans le contexte de la montée du nazisme, deux artistes juifs américains créèrent la bande dessinée Superman en 1938. Le nombre de ces justiciers s’est dès lors multiplié et leurs ennemis ont toujours reflété les défis politiques des États-Unis, comme la guerre froide. Quel sens donner à tous ces surhumains en collants qui déferlent sur le grand écran ?
- Un Forum au cœur de l’Empire
Du 9 au 14 août prochains, Montréal accueillera le Forum social mondial. Plus de 50 000 personnes sont attendues pour cet événement phare du mouvement altermondialiste, dont les représentant·e·s de 5 000 organisations de la société civile de 120 pays, pour participer à plus de 1 500 activités.
- Spiritualité et cosmogonie autochtones
Au cours des six dernières années, mes travaux de recherche se sont centrés sur la question de la réindigénisation. Mon intérêt pour ce sujet n’a pas été soudain ; il a plutôt été le résultat d’un long processus composé de prises de conscience sur des moments qui ont émaillé mon enfance indienne, de confrontations avec la perpétuelle exploitation coloniale et, enfin, d’un féroce engagement dans la résistance.
- La primauté du politique
Hermann Broch est considéré comme un écrivain et un intellectuel majeur du XXe siècle. C’est ce que pensent aussi Jacques Pelletier et Yvon Rivard, qui ont fréquenté son œuvre chacun à leur manière : le premier en écrivant des études d’une rare perspicacité sur cet auteur réputé difficile, par passion intellectuelle et pédagogique, mais aussi comme militant infatigable ; le second, professeur aussi, essayiste et romancier, en recevant Hermann Broch comme un ébranlement qui allait modifier en profondeur sa vision et sa pratique de l’écriture, du langage et de son rapport au monde, bref de son rôle d’écrivain et d’intellectuel.
Nous leur avons demandé de nous livrer leur réflexion sur cet écrivain atypique né à Vienne en 1886 et décédé à Yale en 1954, qui se détourna des affaires familiales florissantes pour se consacrer entièrement à la littérature, qui milita contre le nazisme, produisit une œuvre d’essayiste et de romancier d’une telle force qu’on a pu le comparer aux plus grands, notamment à James Joyce (Georges Steiner). En fait, nous leur avons demandé comment ils voyaient la littérature ou la pratique de l’écriture aujourd’hui. Est-il possible aujourd’hui que la littérature soit autre chose que divertissement, voire de belles machines fictionnelles, poétiques théoriques, agrémentées de rectitude morale ou politique ? Comment concilier littérature et action – ou souci du monde ? Comment Broch les a-t-il inspirés ?
- Le Québec dans le monde
Aujourd’hui, selon le Fonds des Nations Unies, plus de 11 % de la population mondiale a plus de 60 ans, et d’ici 2050, cette proportion passera à environ 22 %.
- Splendeur et misère des coalitions
Les causes se gagnent plus facilement quand l’union fait la force. Syndicats et organisations citoyennes jugent souvent nécessaire de former des coalitions afin de mettre en commun leur énergie pour une cause particulière et lutter plus efficacement. Mais ces réseaux n’ont pas la vie facile, le plus souvent à cause d’un manque d’argent.
- Les famines dans la Corne de l’Afrique
La famine, la malnutrition, le déplacement de personnes et la sécheresse… telles sont les expressions qui inondent périodiquement les premières pages des journaux et des écrans de télévision tant dans les pays du Nord que ceux du Sud en provenance des pays de la Corne de l’Afrique (Djibouti, Éthiopie, Érythrée, Somalie) ; une corne du sang suivant l’expression de l’écrivain djiboutien Abdourahman Waberi. C’est une région africaine soumise à la violence et aux affrontements entre États ; tous les pays ont connu et traversent actuellement des crises politiques et des conflits armés.
- Militer : l’enseignement de Gramsci
Aujourd’hui, comme hier, militer, œuvrer à partager avec d’autres nos rêves de justice sociale, d’égalité, de solidarité et de liberté n’est pas une tâche facile. Que nous soyons filles ou garçons, d’origine plébéienne ou pas, comment rejoindre les non-militants, voire les apathiques ? Comment unir nos « savoirs » à leurs appréhensions ? Comment, à partir de leurs problèmes quotidiens, esquisser des solutions qui ébrèchent l’exploitation, la domination et la discrimination ? Il n’y a pas de réponses toutes faites à ces questions. Cependant, les réflexions d’Antonio Gramsci peuvent nous aider à mieux les poser et les résoudre.
- La fine frontière entre investigation et complotisme
Quand quitte-t-on le questionnement légitime sur les rouages du pouvoir pour verser dans la recherche disjonctée d’un ordre occulte gouvernant secrètement nos existences ?
- Incarner nos aspirations collectives
Au-delà des vœux pieux et des professions de foi formulées à chaque congrès syndical, que peut-on faire, concrètement, pour qu’advienne le syndicalisme combatif que l’on souhaite ? Voici quelques moyens qui pourraient, selon nous, permettre d’atteindre ces objectifs.
- Organiser la résistance, pratiquer la résilience. Entrevue avec Mélanie Busby du Front commun pour la transition énergétique
Le projet de cette vaste coalition qu’est le Front commun pour la transition énergétique (FCTÉ) est on ne peut plus ambitieux : viser un Québec ZéN (pour zéro émission nette).
Propos recueillis par Pierre Avignon.
- Syndicalisme aux États-Unis. Des luttes inspirantes
Nos voisins au sud de la frontière ne brillent pas par leur taux de syndicalisation, qui oscille autour de 10%. Qu’à cela ne tienne, le collectif Lutte commune a organisé, en septembre dernier à Montréal, une soirée autour des témoignages de deux militantes syndicales américaines qui nous renseignent sur la manière de tisser des alliances victorieuses en milieu hostile.
- Saguenay-Lac-Saint-Jean. Un sommet social régional inspirant
Dans le dossier du dernier numéro d’À bâbord ! consacré au Saguenay–Lac-St-Jean, nous accordions la parole à un collectif d’auteurs en train de préparer un sommet social régional. Depuis, cet événement a eu lieu. En voici une première analyse.
- « Nous sommes prêts ! »
Le 9 mars dernier, Gabriel Nadeau-Dubois annonçait qu’il faisait le saut en politique au sein de Québec solidaire. Moins de trois mois plus tard, l’ancien leader étudiant était élu co-porte-parole du parti et député de Gouin. Dans son sillage, plus de 6 000 personnes ont manifesté leur enthousiasme en joignant les rangs de la formation de gauche. Au-delà d’un indéniable « effet GND », comment l’arrivée de cette icône du Printemps érable affectera-t-elle les stratégies et le fonctionnement de QS ?
- Privatisation de l’amitié et placement de produit
Pourquoi écrire sur Facebook aujourd’hui ? L’entreprise est si solidement implantée qu’elle s’impose comme une évidence, un poids lourd incontournable de la communication, un réseau aimé ou détesté, mais qui dépasse de loin tous ses concurrents. Un tel empire a nécessairement subi sa part de critiques. Pourtant il se maintient et se renforce, obtient un appui systématique même de ceux et celles qui s’y opposent, parce qu’ils n’ont pas le choix d’y adhérer, disent-ils. En ce sens, Facebook ressemble à bien des multinationales qui occupent presque une position de monopole.
- Les nouveaux médias
Ce qu’on appelle les « nouveaux médias », ce ne sont pas tant des nouveaux outils ou encore une nouvelle manière de diffusion, rendus possibles par l’agencement de textes, photos et vidéos qui circulent via diverses plateformes sur le Web. Ces outils auraient très bien pu se développer sans que nous ayons à parler de nouveaux médias. Il aurait été simplement question d’extensions de la presse écrite, de la photo, de l’audio ou de la vidéo sur de nouvelles plateformes.
- Ni Dieu, ni Maître : la mouvance anarchiste contemporaine
Récupérer de la nourriture dans les conteneurs à poubelles, s’organiser avec ses voisinEs pour construire un centre social autogéré dans son quartier, s’impliquer dans une fanfare de rue : hors de l’arène partisane, point de salut pour l’action politique ? Alors que de nombreux indicateurs confirment une baisse de la confiance envers les éluEs et un déclin de l’intérêt de la population pour la politique des partis, de nombreuses activités militantes se présentent comme autant d’expressions d’une façon originale de faire de la politique à l’extérieur des voies institutionnalisées. Dans le Québec d’aujourd’hui, plusieurs de ces initiatives sont porteuses d’un projet politique dont la forme et la
finalité s’inspirent d’un renouveau de la pensée politique libertaire. - Le recrutement de la jeunesse au profit de l’empire de guerre
La plus grande campagne de recrutement militaire canadienne depuis la Seconde Guerre mondiale est en cours. Lancée par le ministère de la Défense nationale peu après l’arrivée des conservateurs au pouvoir, cette entreprise colossale doit se poursuivre jusqu’à ce que soit rencontré l’objectif d’augmenter de 20 % la taille de l’armée. Les analystes militaires eux-mêmes reconnaissent que cet objectif ne pourra pas être atteint avant plusieurs années et que la campagne de recrutement actuelle (…)
- La pensée de Freitag
Reconnu comme l’un des plus importants sociologues de la période contemporaine, tant à l’étranger qu’au Québec, Michel Freitag est généralement perçu d’abord comme un théoricien, concepteur d’une interprétation globale de la société, formulée principalement dans Dialectique et société [4]. Ces ouvrages et les séminaires sur la postmodernité qu’il a animés à l’UQAM durant plus d’une décennie ont fait de lui le maître à penser d’une école informelle qui a prolongé et prolonge encore sa réflexion à travers de nombreuses recherches empiriques auxquelles elle a servi d’inspiration et de référence centrale.
- Quand le remède est pire que le mal
« Je n’ai pas réfléchi à ce qui devrait être absolument exclu [des PPP] », avait affirmé madame Monique Jérôme-Forget en juin 2004. Six mois plus tard, l’Agence des partenariats public-privé vient assujettir tous les secteurs du gouvernement du Québec, y compris la santé et les services sociaux, et ce, en dépit des multiples mises en garde et en dépit de l’opposition unanime des représentants du milieu.
- La Conspiration dépressionniste
La « revue qui s’aliène son lectorat » frappe encore. Tout à fait unique par sa facture (oblong, riveté plutôt que broché, délibérément réfractaire à toutes les normes typographiques) cet irréguliestriel est aussi drôle qu’angoissant. La Cons dep, « autrement plus modeste dans ses moyens que dans ses prétentions », publie ce qu’on pourrait appeler de court essais. Ainsi, « Une introduction à la guerre culturelle » est une incursion dans « l’expérience authentiquement fasciste » de l’angry (…)
- La culture : pour le meilleur et sans le pire
Dans un monde idéal, la culture cesserait d’être considérée comme une forme de divertissement sophistiqué et pas vraiment nécessaire. Les gens sérieux ne l’aborderaient plus comme le sujet à traiter en dernier lieu dans une liste de préoccupations forcément plus importantes. On ne lui donnerait plus des budgets minuscules frôlant le 1 %, tout en laissant entendre que ce montant est déjà trop élevé. Elle cesserait d’appartenir au domaine du passe-temps ou du loisir, considérée nettement en deçà du travail utile, respectable et bien rémunéré.
- Locataires, on se mobilise !
Comment se battre contre les monstres que sont les grands conglomérats financiers qui, en ce moment même, font main basse sur une bonne partie des logements au Québec et affaiblissent dangereusement les droits des locataires ? Malgré la grande difficulté de lutter contre un tel adversaire, il est possible de se mobiliser et de faire reculer cette menace.
- Protégeons la terre et les sites naturels sacrés innus
UAPASHKUSS – qui signifie ourson blanc en innu-aimun – est un groupe autochtone basé à Uashat mak Mani-Utenam. Composé de guides spirituel·les et d’aîné·es, le collectif œuvre avec des ressources et savoirs innus à la protection de sites sacrés sur le territoire ancestral, mais aussi à la transmission du patrimoine culturel [5].
- Une science pluriverselle au service du bien commun
L’Association science et bien commun (ASBC) fête ses dix ans d’existence. Elle est issue d’une réflexion commune portant sur la participation citoyenne dans la sphère scientifique et sur le « dialogue science-société », soit l’articulation entre la science et l’espace public.
- Transition sociale et écologique : vers un récit citoyen
On reconnait depuis longtemps à l’imaginaire collectif un rôle dans la transformation du monde. L’histoire humaine est remplie d’exemples de discours et d’utopies qui accompagnent le changement social. On assiste aujourd’hui à un regain d’intérêt pour des récits capables de lutter contre la « pensée unique ».
- Littérature et pandémie. Les prophètes du chaos
Depuis le début de la pandémie de COVID-19, plusieurs cherchent dans la fiction un effet de miroir qui permettrait de mieux comprendre la situation actuelle. Les œuvres portant sur les épidémies ne manquent pas et montrent à quel point les traumatismes que ces dernières provoquent peuvent être abordés selon des angles multiples.
- Chroniques de la morosité
Bernard Émond, Camarade, ferme ton poste, Montréal, Lux, 2017.
Serge Bouchard, Les yeux tristes de mon camion, Montréal, Boréal, 2016.
L’époque est sombre, pour ne pas dire lugubre. Elle n’inspire plus guère que des passions tristes. Un philosophe à la mode en annonce même en termes apocalyptiques la décadence fatale, ce qui est peut-être exagéré mais révélateur de l’air du temps. Des recueils de chroniques publiés récemment en sont des échos, sur le mode nostalgique et mélancolique d’une quête du paradis perdu pour certains, sur celui davantage optimiste d’un pari sur l’avenir pour d’autres.
- Un parcours singulier
Il y a de ces gens qui vous vampirisent et vous soutirent toute votre énergie. Eh bien, Monique Béchard est tout le contraire : elle vous transfuse de sa bonne humeur dès la première rencontre. Entretien avec une femme au franc-parler.
- Refonder l’université
Je fréquente des universités depuis plus 30 ans. J’y ai été étudiant, puis étudiant-chercheur, puis chargé de cours et enfin professeur. C’est à l’université que j’ai passé la plus grande partie de ma vie. Au fil des ans, comme bien d’autres, j’ai assisté à ce qui m’est apparu, à moi aussi, comme une très substantielle mutation de cette institution qui, peu à peu, est devenue une organisation. Dans le texte qui suit, je voudrais expliquer la nature et les effets de cette mutation, ensuite proposer une voie de sortie qui m’est inspirée d’une proposition mise de l’avant il y a près d’un demi-siècle par le philosophe et universitaire libertaire Paul Goodman (1911-1972).
- Nouveau Parlement, vieilles options
Avec l’appui du quart de l’électorat éligible, la Coalition avenir Québec (CAQ) se retrouve au pouvoir pour les quatre prochaines années. Si l’Assemblée nationale a renouvelé ses visages, les vieilles options et les vieux dilemmes se sont néanmoins réinstallés à demeure. Le gouvernement Legault souscrit en effet à la même logique d’austérité que ses prédécesseurs et, pour le combattre et le remplacer, Québec solidaire (QS) devra continuer à éviter les sentiers qui ont tenu la gauche en échec durant toute l’ère péquiste.
- D’Idola à Valérie
Idola St-Jean était une grande défenderesse des droits des femmes dans le Québec, des années 20. Peu connue, c’est pourtant en grande partie grâce à elle que, nous, les femmes, avons obtenu les droits de vote et d’éligibilité. Mais il a fallu attendre les années 40, au Québec… Le 5 novembre 2017, à Montréal, une femme a été élue à la tête de la mairie. Valérie Plante, la première mairesse, en 375 ans d’Histoire de Montréal !
- Le peuple de la rivière Kattawapiskak
À la fin du mois de novembre 2011, les Québécois, les Canadiens anglais et les membres des nations autochtones ont subitement appris que la cheffe du peuple cri de la région d’Attawapiskat, Theresa Spence, avait fait appel à la Croix-Rouge canadienne pour que des agents de cet organisme aident de nombreuses personnes de sa communauté à surmonter les problèmes majeurs de logement qu’elles éprouvaient durant une période de froid polaire (environ - 50 degrés Celsius).
Rubriques (99)
- Dossier : femmes inspirées, femmes inspirantes
- Dossier : Syndicalisme, l’heure des choix
- No 036 - oct. / nov. 2010
- Dossier : Financiarisation du logement. Champ libre au privé
- No 096 - Été 2023
- Mini-dossier : Nommer pour mieux exister
- Dossier : Repenser l’alimentation
- No 010 - été 2005
- Dossier : La gauche au Québec, entre la rue et les urnes
- Dossier : Santé - État d’urgence