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Articles (195)
- Denis Robert et l’affaire Clearstream
Qui est Denis Robert ? Avec 200 visites de huissiers à son domicile, 30 poursuites judiciaires en cours totalisant six millions d’Euros réclamés pour dommages et intérêts, il semble bien qu’on ait affaire ici à un dangereux criminel ou à un escroc de grande envergure. Quels sont donc les crimes imputés à monsieur Robert ? Et qui est-il vraiment ? Un écrivain dans le monde de la finance.
- Incendies, de Denis Villeneuve
Après s’être retiré du monde du cinéma durant quelques années, Denis Villeneuve y a fait un retour fort remarqué à travers la réalisation de deux films de haut niveau : d’une part, le court métrage Next Floor (2008), une fable corrosive dénonçant les abus du capitalisme contemporain, et d’autre part, le long métrage Polytechnique (2009), un drame troublant qui propose une (ré)interprétation très nuancée de la tristement célèbre tuerie de l’école polytechnique de l’Université de Montréal en 1989. À travers ces deux œuvres, le cinéaste nous prouve clairement qu’il n’a rien perdu de la dextérité qu’il manifestait dans Un 32 août sur terre (1998) et Maelström (2000). Mieux encore, Villeneuve a su élargir le champ de ses intérêts pour traiter de questions d’ordre universel, qui n’étaient guère présentes dans ses premiers films. Dans cette veine, le cinéaste renoue avec une réalité tragique, mais dans un contexte international, en signant Incendies (2010), une adaptation plutôt fidèle d’une pièce à succès écrite par le dramaturge québécois d’origine libanaise Wajdi Mouawad.
- Quand le droit s’en mêle. Entrevue avec Denis Barrette
À bâbord ! a discuté avec l’avocat Denis Barrette, qui a accepté de présenter certains des risques juridiques de perturber, ainsi que des manières de les limiter ou de les prévenir avant, pendant et après une telle action. Propos recueillis par Frédérique Godefroid.
- La gauche en temps de crise, Contre-stratégies pour demain
Pierre Mouterde,La gauche en temps de crise, Contre-stratégies pour demain, Montréal, Liber, 2011.
- Les barons du cochon
Le paysage agroalimentaire québécois est l’objet d’une concentration inquiétante et croissante de la propriété des fermes et des entreprises de transformation, notamment la production porcine dont les principaux acteurs concentrent une part importante de la production et d’imposants moyens de mise en marché. Le secteur porcin ayant fait l’objet d’une croissance accélérée et controversée au cours des 15 dernières années, il est essentiel de se questionner sur son avenir dans le cadre de la récente réforme de l’Assurance Stabilisation des Revenus Agricoles (ASRA). Cette réforme, à défaut de nuire aux intégrateurs, risque plutôt de renforcer leur emprise sur nos campagnes.
- « L’art comme résistance. Éveil politique et engagement des artistes dans les années 1930 »
Dissidences, « L’art comme résistance. Éveil politique et engagement des artistes dans les années 1930 », Lormont, Éditions le Bord de l’eau, vol. 9, octobre 2010, 179 p.
- Une histoire des peuples plus que des gouvernements
Il est maintenant devenu un lieu commun de parler du virage à gauche de l’Amérique latine. Tellement commun qu’il est déjà suivi d’un second lieu commun consistant à questionner cet apparent virage en évoquant les différences notoires existant entre les divers gouvernements dits de gauche du sous-continent. En effet, les gouvernements « sociaux-démocrates » de Lula (Brésil), des Kirchner (Argentine), de Bachelet (Chili), de Tabaré Vázquez (Uruguay) cherchant à « humaniser » le capitalisme (…)
- Sortir du capitalisme
Après les mornes décennies 80 et 90, marquées sous le signe du capitalisme triomphant et du tristement célèbre There is no Alternative, un vent nouveau de critiques s’est brusquement levé et n’a cessé de souffler des rues de Seattle (1995) à celles de Mumbaï (2004), témoignant ainsi de ce qu’un mouvement, complexe et multiple s’était formé pour remettre sérieusement en question la forme, la logique et la légitimité même de la mondialisation capitaliste.
Aujourd’hui, il est désormais (…) - Les travailleurs agricoles ne méritent pas notre respect
Il est un lieu commun qui veut que le marché du travail soit un mutant. Transformations par-ci, mutations par-là. Le milieu agricole n’y échappe pas. Nos cornichons viennent d’Inde et nos terres sont labourées par des Guatémaltèques de passage qui, tels des cornichons, n’ont pas le droit de s’organiser collectivement.
- Empire sur l’édition
À l’heure où l’empire Quebecor met la main sur Sogides, le plus gros groupe d’édition et de distribution de livres au Québec, les puissants continuent d’opérer une véritable révolution conservatrice dans ce secteur. En effet, avec l’achat successif de la plupart des maisons d’édition bien établies depuis dix ans, des entreprises comme Bertelsman, Editis, Vivendi, Privat et désormais Quebecor contrôlent, dans une très large mesure, le processus de publication, c’est-à-dire l’ensemble des étapes permettant au texte d’un auteur d’accéder, de la meilleure façon possible, à une existence publique.
- Corbo. Un portrait éloquent
Si plusieurs cinéastes québécois ont traité la crise d’Octobre à travers des œuvres de fiction ou des documentaires, rares sont les réalisateurs qui ont choisi de se pencher sur les phénomènes sociaux annonciateurs de cet événement politique déterminant.
- Le capitalisme au Canada et la « révolution » Harper
Le capitalisme au Canada et la « révolution » Harper, Pierre Beaulne, Serge Denis, Louis Gill et Sylvie Morel, Montréal, M Éditeur, 2014, 131 p.
- Histoire intellectuelle de l’indépendantisme québécois, tome 1, 1834-1968
Robert Comeau, Charles-Philippe Courtois et Denis Monière (dir.), Histoire intellectuelle de l’indépendantisme québécois, tome 1, 1834-1968, VLB, 2010.
- Concertation et partenariat
Denis Bourque, Concertation et partenariat, Québec, PUQ, 2008, 142 p.
- Nous serons des millions - Evo Morales et la gauche au pouvoir en Bolivie
Hervé Do Alto et Pablo Stefanoni, Nous serons des millions - Evo Morales et la gauche au pouvoir en Bolivie, Paris, Raisons d’agir, 2008, 124 p.
- Les tas du monde 2005
Encore la pomme de Derome. Il débute le Téléjournal avec un air grave sur les négociations avortées entre les pauvres propriétaires et les joueurs de la LNH, alors que six usines de textile à Huntingdon ferment le même jour, mettant huit cent personnes à la rue. Je me dis que notre Survenant de l’info pourrait tout aussi bien déblatérer de l’actualité à TVA ou TQS. Tout se TQSise : les nouvelles inutiles, succinctes, non prioritaires, les faits divers s’entremêlent. Et les mots sortent avec (…)
- Vague d’espoir sur fond de crise
Elles ont failli ne pas avoir lieu ces élections, tenues en décembre 2005 alors qu’elles étaient prévues pour juin 2007. Rappelons qu’elles constituaient, à la suite de la paralysie du pays en juin dernier, la seule porte de sortie devant un parlement discrédité, un président démissionnaire et, surtout, en regard d’une polarisation croissante de la société bolivienne.
- Bolivie : Une nouvelle réalité politique
En une seule année, le nouveau gouvernement nationalise les hydrocarbures, met en place une Assemblée constituante, fait adopter une nouvelle loi sur la répartition de la terre et affirme son autorité devant les élans d’autonomie des départements de la partie orientale du pays. Morales est-il en train de changer la donne au pays des Aymaras et des Quechuas ?
- Le prédateur et l’imposteur. La politique économique selon Jean Chrétien et Paul Martin
Jean-Denis Garon et Alain Therrien, Le prédateur et l’imposteur. La politique économique selon Jean Chrétien et Paul Martin, Éditions Michel Brulé, Montréal, 2007.
- Médias, journalisme et critique sociale
Les les médias et le journalisme aiment se présenter comme l’expression de l’idéal de la sphère publique, un lieu de délibération et de prise de conscience des enjeux collectifs marqué par la rationalité, l’accessibilité et la transparence correspondant au modèle de l’agora démocratique. À gauche cependant, domine la critique de l’appareil idéologique et propagandiste, analysant l’usage que font les élites politiques et économiques des médias, utilisés comme instruments producteurs de (…)
- Coderre le magnifique
À la lumière des sondages de popularité, les Montréalais·e·s portent le maire Denis Coderre presque aux nues deux ans après son élection. Quant aux médias, ils n’ont pas encore décroché de la lune de miel avec le maire.
- La langue conquérante du 7e art
Trois de nos plus importants cinéastes s’installent à Hollywood : Denis Villeneuve, Jean-Marc Vallée et Philippe Falardeau. D’autres suivront sans doute. Plusieurs parmi le public québécois en ressentent de la fierté, ils se réjouissent de l’intrusion de compatriotes dans la seule vraie cour des grands. D’autres y voient une grande perte pour notre cinéma national, une atteinte à la diversité culturelle.
- Construire des ponts, remporter des victoires
À ne pas manquer, à la fin de ces journées : 30 avril de 17h30 à 19h00, lancement du numéro 91 de la revue et son dossier « Syndicalisme : comment faire mieux ? », à L’Amère à boire (2049 St-Denis, troisième étage). Bienvenue à toutes et à tous !
- Suspension du DG de la TELUQ et démission du président du SPPTU
Le 27 juillet dernier, le directeur général de la TELUQ est relevé de ses fonctions, dans la foulée des enquêtes ouvertes par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la demande d’injonction introduite par la FNEEQ contre la sous-traitance de l’encadrement des étudiant·e·s à un institut privé. Moins d’un mois plus tard, le président du Syndicat des professeures et professeurs de la Télé-université (SPPTU), Denis Robichaud, démissionne devant le désaveu d’une partie de ses membres. Cependant, le SPPTU a signé une convention collective entérinant la création d’un nouveau statut d’emploi, les « professeur·e·s sous contrat », faisant un travail similaire aux personnes tutrices, dans des conditions de travail dégradées. Cette création unilatérale d’un nouveau statut d’emploi n’est pas nécessairement plus légale, par rapport au droit du travail, et représente certainement un geste antisyndical qu’il faudra combattre dans les mois qui viennent.
- Montréal n’est pas une ville sanctuaire
Afin de se démarquer des politiques anti-immigration de Donald Trump, le maire de Montréal Denis Coderre « tweetait » en janvier dernier au président des États-Unis que Montréal est une ville sanctuaire et qu’elle était fière de l’être. Mais au-delà des paroles, qu’en est-il réellement ?
- Lancement du numéro 101
Le 9 octobre 2024 à 18h30 on lance notre 101è numéro !
Ça se passe à la Coop l’Agenda (6692 rue St-Denis, Montréal). Bienvenue à toutes et à tous !
- Tous les chats ne sont pas gris
« No president takes us to the promised land. » C’est ce que Bill Ayers, un ancien militant de la gauche étudiante américaine, avait dit face à l’excès d’enthousiasme des progressistes après l’élection de Barack Obama à la présidence. Il avait raison, évidemment.
- Droit au logement au Québec. Le temps de faire des choix politiques conséquents
En septembre dernier, des militantes et militants pour le droit au logement ont marché les 560 km reliant Ottawa et Québec pendant 28 jours. Événement le plus ambitieux des 40 ans d’histoire du FRAPRU, De villes en villages pour le droit au logement visait à mettre en lumière les graves dénis du droit au logement et à réclamer des engagements ambitieux de la part des gouvernements afin d’y mettre un terme.
- Le projet de loi 39 doit être corrigé pour que tous les votes et toutes les personnes comptent
La présente lettre a été déposée à la Commission des institutions dans le cadre des Consultations particulières et auditions publiques sur le projet de loi n° 39, Loi établissant un nouveau mode de scrutin. Du 22 janvier au 6 février 2020, la Commission a entendu 24 organisations et 12 personnes dans le cadre de 5 jours d’auditions et elle a reçu 46 mémoires et documents. L’étude détaillée du projet de loi 39 devrait débuter dans les prochaines semaines.
- Lancement du numéro 78 - Cabaret politico-musical
Cabaret politico-musical au Quai des Brumespour le lancement du numéro 78 de la revue À bâbord !
4 mars, au Quai des brumes (4481 Rue Saint-Denis, Montréal), à partir de 17h30.
Entrée libre. Bienvenue à toutes et à tous !
- Lancement du numéro 71
- Rompre avec la loi du plus fort
Force est de constater, 60 années après son adoption, que l’ordre souhaité à l’article 28 de cette déclaration historique est encore à venir. Proclamée à l’orée d’un monde bipolaire, la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) fut traduite depuis en 337 langues. Elle demeure une référence partout sur cette planète, au sens où tous les individus sont titulaires des droits et libertés qui y sont énoncés, du seul fait de leur appartenance à l’espèce humaine. Ces droits, inhérents, ont été affirmés tels au-delà des frontières, des nations et autres différences caractérisant les peuples et individus de notre monde. D’où sa portée universelle.
- Les commissaires scolaires, qu’ossa donne ?
Le célèbre numéro « Les unions qu’ossa donne ? » d’Yvon Deschamps mettait en scène un ouvrier aliéné au point de ne plus savoir distinguer entre les forces qui cherchent à l’écraser et celles qui peuvent l’aider à s’émanciper. Cette situation pourrait-elle malheureusement s’appliquer à la façon dont l’imaginaire collectif perçoit aujourd’hui les commissaires scolaires ?
- Processus de paix : la résistance palestinienne renaît
Le processus de paix d’Oslo devait mener à la création d’un État palestinien voisin de l’État israélien. Mais Oslo n’a jamais été pour la solution des deux États. Bien qu’illégale, l’inauguration de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem Est le 14 mai 2018 a le mérite d’affirmer clairement qu’il n’y aura jamais d’État palestinien.
- Partition ou partage ?
Le processus de paix a vingt ans. Vingt ans ! Les Accords d’Oslo, signés en 1993, devaient mener à un traité de paix et à une résolution, une fois pour toutes, des différends entre Israël et les Palestiniennes. Le temps est venu de s’interroger sur le processus de paix : la solution des deux États « vivant côte à côte dans la paix et la sécurité » est-elle vraiment « réaliste » ? Se peut-il que la partition soit non pas la solution, mais le problème ?
- Vous êtes ici où de l’humanité est anéantie
Depuis ses premiers livres, Paul Chamberland module le thème de l’apocalypse ; elle apparaît chez lui comme un processus, un creuset par lequel doit passer l’écriture. Or, avec Une politique de la douleur, dont le titre de cet article est tiré, il semble que ce processus soit entré dans sa phase ultime.
- Itinérance. Aider, mais pas n’importe comment
Nos concitoyen·nes de la rue sont les premier·ères à subir les conséquences des crises multiples que nous traversons –, pandémie, crise du logement, coût de la vie, surdoses, crise climatique… Or, plutôt que de considérer les besoins de ces personnes et de soulever les dénis de droits qu’elles subissent au sein du système, on perpétue les préjugés, la stigmatisation et une vision pour le moins réductrice de l’itinérance.
- La langue is never about la langue
En tant que personne qui pratique et enseigne la traduction comme métier, je travaille de très près, et quotidiennement, avec la langue. Chaque jour je la regarde dans le blanc des yeux, lui fouille les entrailles, lui tords le bras, l’embrasse aussi, la caresse. C’est ma spécialité. La langue ne me quitte jamais et j’y réfléchis constamment, avec et par elle, inévitablement. Mais la langue, malgré tout, m’échappe ; je ne suis pas encore arrivé·e, après plus de quinze ans de carrière, à bien la cerner.
- Sommaire du numéro 78
Le collectif de la revue À Bâbord ! vous invite à un lancement festif de son numéro 78, contenant un dossier thématique intitulé : Quand l’art se mêle de politique. Sous la forme d’un cabaret politico-musical, le lancement se tiendra au Quai des brumes (4481 Rue Saint-Denis, Montréal), le 4 mars à partir de 17h30. Tous les détails ici.
Entrée libre. Bienvenue à toutes et à tous !
- Toujours debouttes
Le collectif de la revue À Bâbord ! vous invite à un lancement festif de son numéro 78, contenant un dossier thématique intitulé : Quand l’art se mêle de politique. Sous la forme d’un cabaret politico-musical, le lancement se tiendra au Quai des brumes (4481 Rue Saint-Denis, Montréal), le 4 mars à partir de 17h30. Tous les détails ici.
Entrée libre. Bienvenue à toutes et à tous !
- Lancement du numéro 77
Le collectif de la revue À Bâbord ! est fier de vous inviter au lancement de son numéro 77, contenant un dossier thématique intitulé Journalisme : sorties de crise.
Ça se passe au Pub L’île noire (1649 St-Denis, Montréal), le 13 décembre à 18h.
Plusieurs collaboratrices et collaborateurs seront de la partie !
Venez en discuter avec nous et profitez-en pour bénéficier de notre prix spécial d’abonnement : 45$ pour 5 numéros papier + bonus lancement, recevez le numéro 77 en prime !Entrée libre, bienvenue à toutes et à tous.
Pour lire la présentation du dossier, c’est ici.
Pour consulter le sommaire du numéro, c’est ici.
Pour l’événement Facebook, c’est par ici.
- Quand l’art se mêle de politique
Le collectif de la revue À Bâbord ! vous invite à un lancement festif de son numéro 78, contenant un dossier thématique intitulé : Quand l’art se mêle de politique. Sous la forme d’un cabaret politico-musical, le lancement se tiendra au Quai des brumes (4481 Rue Saint-Denis, Montréal), le 4 mars à partir de 17h30. Tous les détails ici.
Entrée libre. Bienvenue à toutes et à tous !
- Les filles ont le goût du cégep
La création des cégeps a été favorable aux filles, lesquelles s’y sont engagées de façon rapide et déterminante : alors qu’au début des années 1960, elles ne constituaient que 14% des effectifs des collèges classiques, elles représentent déjà 25% de la population étudiante au début des cégeps, 49,4% dix ans plus tard et 57,7% à la rentrée d’août2016 [1]. Cela a pu se faire, entre autres, parce que le taux de réussite au secondaire est plus élevé chez les filles que chez les garçons.
- Sommaire du numéro 72
Le numéro 72 sera lancé le mercredi 13 décembre prochain, 17h30, au bar L’amère à boire (2049 St-Denis, Montréal). Cliquez ici pour plus de détails. Bienvenue à toutes et à tous !
- Lancement du numéro 67
À bâbord ! lance son numéro 67 :
Racisme au Québec. Au delà-du déniLe numéro 67 (décembre 2016-janvier 2017) sera lancé le 6 décembre à 18h, à l’Amère à Boire (2049 St-Denis, Montréal).
Au plaisir de vous y retrouver !
- Convergence, quelle convergence ?
La convergence entre partis souverainistes, on en parle beaucoup ces jours-ci. Dans le rang des solidaires, le débat est en cours, mais l’idée rencontre de la résistance. On se demande : est-elle possible avec le PQ ?
- Les sorcières ont toujours soif
Ces dernières années, en Occident, on remarque une plus grande visibilité des idées féministes dans les grands médias, l’espace public, la culture, les actions des mouvements sociaux, etc. À titre d’exemple, pour la première fois depuis des décennies, la pièce de théâtre Les fées ont soif de Denise Boucher, qui avait fait tant scandale au Québec en 1978, était de retour sur les planches cet automne au théâtre La Bordée à Québec. Nous émettons ici l’hypothèse que ces idées, et ces féministes, plus visibles et plus présentes, sont une directe conséquence de l’imposition de l’austérité budgétaire en Occident, de la montée des conservatismes et des fondamentalismes tous azimuts et surtout de la « moralisation » du rôle et de la place que les femmes devraient occuper.
- Journée d’étude et lancement le 22 février
La prochaine journée d’étude d’ATTAC-Québec aura lieu le samedi 22 février, de 10 h à 16 h, à l’UQAM à Montréal sur le thème « L’après-crise ou... la crise permanente ? ».
À la fin de la journée, rendez-vous à 16 h 30 à L’Amère à boire (2049, rue St-Denis) pour le lancement d’un numéro de la revue À bâbord ! réalisé avec ATTAC sur ce même thème !
- Rencontre avec Louis Roy
Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) est un acteur majeur de la scène syndicale québécoise. La dynamique nonagénaire va inévitablement connaître un vent de changement en raison du renouvellement de la majorité de son comité exécutif et de sa présidence. En effet, Claudette Carbonneau, première femme élue à la présidence de la Confédération, a quitté le poste qu’elle occupait depuis 2002, après avoir été membre du comité exécutif depuis 1997. Lise Poulin, secrétaire générale depuis 1998, et Roger Valois, vice-président depuis des lustres, n’ont pas renouvelé leur mandat. Quant à Pierre Patry, trésorier depuis 2004, et à Denise Boucher, troisième vice-présidente depuis 1999, ils ont sollicité un nouveau mandat. Louis Roy, premier vice-président depuis 2002, était le candidat officiel à la présidence de la CSN. Ainsi, ce dernier occupera une fonction différente et trois nouvelles personnes intégreront le comité exécutif. Malheureusement, ce renouvellement se fera au détriment de la parité hommes/femmes : une seule membre du prochain comité représentera la moitié de la population. Quelques semaines avant la tenue du 63e congrès de la Confédération, Louis Roy, qui regrette ce recul, a bien voulu accorder une entrevue à À bâbord !
- Grève pour les retraites en France : de la lave en fusion
Vague après vague, les mouvements sociaux français s’enchaînent. L’année 2019 a été particulièrement agitée avec le mouvement des gilets jaunes. Voilà qu’explose un mouvement de lutte contre la réforme des retraites voulue par le gouvernement Macron.
- Liberté universitaire - Lettre ouverte à Isabelle Hachey, chroniqueuse à La Presse+
Jean-Pierre Couture, professeur agrégé, Université d’Ottawa
- GNL Saguenay : protection du climat et de la biodiversité doivent être au centre des décisions
Chaque année, les experts nous alarment sur la situation fragile de notre climat et de la disparition des espèces, sommant l’humanité d’effectuer le virage pour renverser la tendance. Ils rappellent que les « changements transformateurs » de nos sociétés, ne peuvent plus attendre à demain. Or, la réponse mondiale est grandement insuffisante et les projets d’énergies polluantes se poursuivent, dont ceux des énergies fossiles.
- Vers une nouvelle gauche municipale au Québec ?
À quelques mois des élections municipales de novembre 2017, la gauche politique s’organise pour prendre d’assaut les gouvernements locaux.
- Clair de lune, entre Arrival et Moonlight
La vague se met à déferler, comme toujours, à cause de quelques phrases, 600 mots publiés dans les pages d’un quotidien, des mots écrits autour d’un film, pour amorcer une réflexion.
- Élections montréalaises. À qui la ville ?
La campagne électorale pour les élections municipales de 2013 n’aura pas permis de dissiper un tant soit peu le scepticisme, pour ne pas dire le cynisme désormais bien enraciné à l’égard de la « classe politique » tous partis confondus. La corruption et la collusion qui touchent plusieurs villes depuis de nombreuses années montrent que les structures administratives et la démocratie existantes favorisent les jeux de coulisse, le mensonge, les luttes de pouvoir personnel ou d’intérêts, au détriment du bien commun.
- On avance, on avance, on ne recule pas !
Une campagne de syndicalisation intensive se déroule dans les établissements Couche-Tard depuis environ deux ans. Les travailleuses et travailleurs se serrent les coudes afin d’avoir plus de poids dans le rapport de force les opposant au patron, Alain Bernard. La CSN déploie de nombreuses tactiques et répond systématiquement aux stratégies patronales.
- Points de vente
La revue À babord ! est distribuée par Messageries Dynamiques, en plus d’être disponible dans quelques librairies indépendantes. Consultez la carte ci-dessous pour trouver le point de vente le plus près de chez vous :
Alma
LIBRAIRIE HARVEY / 1055 DU PONT
Ange-Gardien
LES ENTREPRISES 235 INC / 98 ROUTE 235
Baie-Comeau
TABAGIE BONBONNIERE / 751 DE PUYJALON
TABAGIE BAIE COMEAU / 162 LA SALLE
Baie St-Paul
DEP. PH MENARD / 46 LECLERC
Beaconsfield
SUPERMAG / 50 ST. CHARLES (…) - Prélude aux luttes urbaines
Le mouvement des squatters d’après-guerre est un des plus importants mouvements de revendication ouvrière et d’action directe organisés à Montréal autour de la question du logement. Largement couvert par la presse de l’époque, cet épisode est pourtant tombé dans l’oubli, même chez les squatters contemporains de la rue Saint-Norbert ou de la rue Overdale [2]. Cette lutte mérite d’être plus connue, non seulement pour la qualité de son organisation, mais aussi pour son impact sur les conditions de logement des familles ouvrières.
- Une réforme champbête
L’agriculture québécoise est en crise. Le rapport de la Commission sur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire au Québec (le Rapport Pronovost), rendu public le 12 février dernier, propose certaines réformes que le milieu de l’agriculture paysanne attendait depuis longtemps. Mais d’un point de vue solidaire et écologiste, le rapport Pronovost est-il vraiment valable ? Procède-t-il, comme il le clame, du concept de souveraineté alimentaire ? Nous avons demandé à un agriculteur, une chercheuse et un militant écologiste ce qu’ils en pensent.
- La citoyenneté en marche
Au Canada, plus de la moitié des revendicateurs du statut de réfugié voient leur demande rejetée. Chaque année, environ 5000 demandeurs d’asile déboutés sont déportés du pays alors que de nombreux autres quittent « volontairement ». Depuis trois ans, les sans-statut algériens ont mis en lumière les limites de notre système démocratique et les événements entourant cette question nous amènent à reconsidérer la valeur et le rôle attribué à la notion de citoyenneté.
- L’État : d’hier à aujourd’hui
L’État. Ce petit mot de quatre lettres est probablement, avec Dieu, celui qui a fait couler le plus d’encre et, possiblement, qui a fait l’objet du plus grand nombre de… mensonges. Avant de cerner les éléments le concernant, il est important de préciser que ce mot vient rarement seul.
- Masculinité et féminité imposées
Le corps trans, au Québec, est pathologisé, médicalisé, normalisé, stérilisé. Ce dernier ainsi que l’être qui l’habite subissent les impacts extrêmes de la normalisation genrée, sans pour autant être les seul·e·s. C’est pourquoi nous souhaitons ici ouvrir le dialogue et mettre de l’avant l’importance d’aborder l’enjeu de leur stérilisation forcée comme exemple vécu d’une normalisation extrême de nos corps. Cette normalisation et cette légalisation du corps trans passent par l’imposition d’une féminité et d’une masculinité standardisées. De celles dont nous souhaitons nous éloigner ou de celles dont nous souhaitons nous rapprocher.
- En... fin du monde
Je voulais construire un monde meilleur. C’était nerveux. Comme une excroissance de conscience. J’étais de toutes les solidarités. « Cause to Cause », telle était ma devise. Je me tenais avec mes semblables. Du monde comme moi qui voyait le monde tel qu’il était. Laid et pas fin. Un monde implacable où les plus forts écrasent les faibles. Cela me révoltait, je prenais pour les faibles. Nous nous disions… ouais, mais ensemble le peuple uni, patati patata. Avant d’unir le peuple, il fallait (…)
- Quel principe sous-tend l’imposition ?
Le fisc ne se réduit pas à un mécanisme technique de redistribution de la richesse. C’est pour donner corps à un principe civique supérieur qu’il remplit cet office. Pointe d’épine dans le gras du riche, il rappelle à ce dernier que l’enrichissement personnel est tributaire d’une organisation collective. Sans un contexte social structuré, il n’y aurait nul lieu d’engranger des profits à soi seul.
- Les fruits amers de l’industrie agricole
Pour les défenseurs de l’agrobusiness moderne, l’industrie agricole incarne l’efficacité, la productivité accrue, la meilleure garantie de nourrir la planète de plus en plus peuplée. Et pourtant ! À tous les égards, notre modèle agricole représente un net recul.
- La fine frontière entre investigation et complotisme
Quand quitte-t-on le questionnement légitime sur les rouages du pouvoir pour verser dans la recherche disjonctée d’un ordre occulte gouvernant secrètement nos existences ?
- Le travail invisible, angle mort des luttes sociales ?
Vous vous souvenez peut-être de la bande dessinée Fallait demander, publiée il y a un peu plus d’un an sur Facebook. La bédéiste Emma y abordait l’épineux sujet de la charge mentale, qui réfère au fardeau cognitif que portent beaucoup de femmes qui doivent « penser à » et s’assurer que « tout soit fait » à la maison. S’il ne s’agit pas d’un problème récent, il doit toutefois être élargi et examiné à nouveau par les mouvements féministes et progressistes.
- Recherche, design et médias contre le profilage racial
MTL sans profilage est un collectif de recherche-action multigénérationnel, multidisciplinaire et multiracial qui vise à documenter, visibiliser et intervenir sur les enjeux de profilage racial dans les pratiques policières à Montréal. Présentation du parcours, des apprentissages et de l’approche du collectif.
- « Nous n’avons pas à subir ce qu’on nous impose » - Entrevue avec Alyssa Symons-Bélanger
Alyssa Symons-Bélanger [3] est une artiste autodidacte, activiste et facilitatrice, qui a participé à plusieurs actions de perturbation en matière environnementale. Elle a notamment participé au blocage de la ligne 9 de Enbridge pour s’opposer à son inversion et, en 2016, à la perturbation des audiences de l’Office national de l’Énergie (ONE) pour s’opposer au projet d’oléoduc Énergie Est de TransCanada.
Propos recueillis par Amélie Nguyen avec l’aide de Frédérique Godefroid
- Le gérontocide, forme extrême de l’âgisme ?
En cette année deux-mille-vingt après Jésus-Christ, serions-nous en train d’assister à une forme inédite de gérontocide, cette pratique d’« élimination des vieillards » aussi vieille que l’Antiquité [4] ? Cette question épineuse, difficile à manipuler, me taraude depuis plusieurs jours, comme citoyen et comme gérontologue social.
- Saguenay-Lac-Saint-Jean. Un sommet social régional inspirant
Dans le dossier du dernier numéro d’À bâbord ! consacré au Saguenay–Lac-St-Jean, nous accordions la parole à un collectif d’auteurs en train de préparer un sommet social régional. Depuis, cet événement a eu lieu. En voici une première analyse.
- Montréal. Ville autochtone
Aujourd’hui, la majorité des Autochtones du Canada devient urbaine. Alors que cela risque de bouleverser définitivement la vision passéiste que l’on a trop souvent d’eux, j’ai souhaité rencontrer dans le cadre d’un projet photographique une dizaine de jeunes habitant à Montréal. Celles et ceux y ayant presque toujours vécu ont bien voulu m’expliquer ce qui les a retenus en ville ; celles et ceux arrivé·e·s il y a peu m’ont évoqué les raisons de leur venue et les conséquences que cela a eues sur leur vie et leur identité. Voici une partie de ce qu’il m’a été permis d’apprendre.
- Cours « social libéral » au Brésil de Lula
État de Rio Grande do Sul. Vila Nova do Sul, le 9 août. Temps froid d’hiver : ils sont tout près de 800, hommes, femmes et enfants, installés au bord de la route, sous de grands eucalyptus et dans des tentes de plastique noir, à deux pas de Vila Nova do Sul. 800 paysans sans terre du MST (Mouvement des sans terre) marchent depuis 60 jours vers San Gabriel pour tenter d’atteindre les 13 200 hectares de terre inexploitée du grand propriétaire brésilien Alfredo Southall. Avec l’ultime (…)
- Relations à l’heure des ruptures
Les revues Relations et À bâbord ! évoluent en bonnes camarades au sein de la gauche québécoise depuis plus de 20 ans, chacune dans sa spécificité. La doyenne des deux, Relations, avec sa longue histoire (83 ans), ses racines profondes et ses moyens, a souvent semblé tel un chêne solide à côté du jeune roseau vibrant mais fragile qu’est À bâbord !. Ces derniers mois, malheureusement, les deux ont rencontré des vents contraires.
- Sommaire du numéro 97
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- Portraits de femmes
Dans leurs livres récemment publiés, Catherine Mavrikakis et Valérie Lefebvre-Faucher esquissent des portraits de femmes on ne peut plus contrastés. La première décrit la condition d’une femme de la petite bourgeoisie dont le destin se déroule sous le signe d’un ennui profond, de nature quasi ontologique. La seconde évoque celui des femmes de la maison Marx, marqué par la lutte, aspect longtemps négligé par les historiographes de la famille au profit de la célèbre figure paternelle.
- Gouvernance. État d’urgence, rassemblements et dérives possibles
En ces temps d’urgence sanitaire, les différents paliers de gouvernement font face à une situation de santé publique inédite. Comprendre les pouvoirs octroyés à nos élu · e · s en ces temps troubles est essentiel pour en surveiller l’exercice et les dérives possibles. Entre actions d’urgence et concentration excessive du pouvoir, le terrain est glissant.
- L’histoire méconnue des grèves d’élèves du secondaire
Les récentes mobilisations des élèves du secondaire pour la défense du climat sont historiques à l’échelle planétaire. À Montréal, la marche pour le climat du 27 septembre 2019 aurait été l’une des plus grandes manifestations de l’histoire du Canada. Des jeunes se mobilisent également dans leur école pour exiger la mise en place d’un service de compost ou pour l’utilisation d’ustensiles biodégradables à la cafétéria. D’autres rejoignent le réseau Extinction Rebellion pour mener des actions de désobéissance civile.
- Maladie ou salut de la démocratie ? Fausse question, mauvaises réponses
Le populisme est d’actualité. Mieux dit : il ne cesse d’être d’actualité. Peu d’enjeux du débat public sont aussi systématiquement actuels. À tel point que le sociologue est interpellé moins par son actualité que par sa récurrence : pourquoi le populisme ne cesse-t-il de faire la une ? Peut-être est-ce l’actualité qui fait la question populiste ; et le populisme, un concept qui sert davantage qu’à l’éclairer, à la renvoyer à la déraison.
- Difficile populisme de gauche
Le populisme oppose le peuple aux élites. Dans ce combat, il propose de construire une volonté populaire capable de ravir le pouvoir aux dominants. Le populisme rompt toutefois avec la démocratie lorsque cette construction s’opère par le haut, se matérialise par la voix d’un leader fort et concourt à l’exercice d’un pouvoir souverain au nom du peuple et non par lui. Il se sépare aussi de la gauche lorsqu’il soutient cette répartition hiérarchique du pouvoir plutôt que l’égalité de ses parts.
- La responsabilité du Canada face aux violations des droits humains au Chili
Dans un contexte de célébration de la Journée internationale des droits humains des Nations-Unies, le 10 décembre dernier, et de réalisation pour cette occasion, de campagnes internationales de dénonciation des violations des droits humains au Chili et …
• Alors que gouvernement libéral de Justin Trudeau ne cesse de se présenter comme un ardent défenseur des droits de la personne et qu’il se targue d’en faire la boussole de ses politiques internationales ;
• Alors qu’il persiste à (…) - Au théâtre, citoyen-ne-s !
Le metteur en scène et professeur Christian Lapointe, en partenariat avec l’Institut du Nouveau Monde, a lancé Constituons !, un projet titanesque qui offre aux Québécoises et aux Québécois l’exercice de l’écriture de la Constitution du Québec et remet le théâtre au cœur du rassemblement social et politique.
- Le chemin de la révolte. Entretien avec Dominic Champagne
Dominic Champagne est un auteur et metteur en scène au parcours théâtral tumultueux, allant de l’underground, avec Cabaret Neiges Noires, jusqu’au Cirque du Soleil à Las Vegas. Il est aussi l’un des artistes québécois dont les engagements sont les plus visibles et les plus percutants, principalement ceux en faveur de la protection de l’environnement. Il nous explique les liens qu’il entretient entre son travail d’artiste et ses interventions militantes. Propos recueillis par Claude Vaillancourt.
- S’approprier les outils des hackers
Si le journalisme a été brisé par la montée en puissance des géants du Web, pourquoi ne pas tenter de le réparer en utilisant les mêmes outils, les mêmes armes ?
- Perturbations à prévoir
Les rapports de pouvoir impliquent tous des perturbations humaines et naturelles indéniables. L’état actuel des choses et les systèmes hétéropatriarKKKapitalistes, inégalitaires et destructeurs appellent à des changements d’envergure exigeant que les communautés et les personnes augmentent leurs capacités à hausser la pression − sur les décideurs, les prédateurs, les grandes compagnies, etc. − à travers des actions susceptibles d’enrayer la marche des choses et de remettre en question les (…)
- Sommaire du numéro 83
Actualité
La guerre du pétrole / Claude Vaillancourt
Mode de scrutin au Québec : recette pour le statu quo / Mercédez Roberge
Éducation
Nouvelle révolution scolaire ou industrielle ? / Wilfried Cordeau
Lire ensemble pour se libérer des oppressions / Maya Laoufi et Louis-Raphaël Pelletier
Regards féministes
Sidération féministe / Martine Delvaux
Travail
« Bats-toi ou meurs » / Élisabeth Béfort-Doucet
Suicide. Le symbole de la souffrance au travail / Léa (…) - Pour une justice transformatrice
Pendant la grève étudiante de 2012, il y a eu une vie collective foisonnante à Montréal. Malgré la créativité, les apprentissages, et l’empowerment collectif, plusieurs problèmes existants ont été amplifiés, notamment le sexisme et le machisme. C’est de ce contexte qu’a émergé l’expérience québécoise de justice transformatrice.
- Sommaire du numéro 80
Actualité
Laïcité : dénoncer l’inacceptable / Eve-Marie Lacasse, Christian Nadeau et Alexandra Pierre
Élections fédérales
Tous les chats ne sont pas gris / Claude Denis
La famille conservatrice contre-attaque / Jean-Patrick Reysset
Mini-dossier : Grèves climatiques
Pourquoi faire la grève ? / Frédéric Legault
Mouvement pour le futur : grève du secondaire / Valérie Beauchamp rencontre Sara Montpetit
Mémoire des luttes
Front de Libération des Femmes : au cœur de la prison / (…) - Un virage municipaliste au Québec ?
Les élections municipales du 5 novembre 2017 ont ébranlé le cœur du Québec. Pour la première fois de son histoire, les citoyens et citoyennes de Montréal ont élu une mairesse à la tête de la ville. Presque inconnue du grand public quelques mois plus tôt, Valérie Plante a réussi à déjouer toutes les prédictions depuis son arrivée dans la sphère politique. Que signifie une telle victoire pour la gauche montréalaise et québécoise ?
- Sommaire du numéro 77
Actualité
Stupeurs et tremblements au Brésil / Michel Nareau
La littérature au temps de #metoo / Caroline Dawson
Bière : Lorsque la micro devient macro / Myriam Boivin-Comtois
Mini-dossier : État du droit au logement au Québec
Les coops d’habitation, pourquoi ? / Benoît Gagné
Le temps de faire des choix politiques conséquents / Véronique Laflamme
Nous avons marché pour le droit au logement... et nous marcherons encore ! / Patricia Viannay
Observatoire des luttes
Entrevue (…) - Sommaire du numéro 76
Actualité
Ces censures qu’on ne saurait voir / Philippe de Grosbois
Après la légalisation du cannabis, on fait quoi ? / Julie-Soleil Meeson et Jessica Turmel
Mini dossier - Action communautaire autonome
Vers une réappropriation de notre action politique / Caroline Toupin
Comment se vit l’éducation populaire autonome / Johanne Arseneault
Luttes antiracistes et autochtones / Will Prosper et Melissa Mollen-Dupuis
Communautaire et féminisme : espace d’égalité pour un monde juste / (…) - Un gouvernement CAQ et puis quoi après ?
Nous lançons un appel large aux personnes, collectifs, comités politiques, associations étudiantes, groupes communautaires et syndicats à se joindre et à appuyer publiquement la lutte actuelle pour la rémunération de tous les stages, à tous les niveaux.
- Ouvrir l’école
Dans une prétendue société du savoir, l’accès universel à l’éducation devrait faire l’unanimité. À plus forte raison en ce qui concerne l’école primaire, qui permet d’acquérir les habiletés de base en lecture, en écriture et en mathématiques. Les enfants, nos enfants, vos enfants, doivent aller à l’école. Or, au-delà de la fréquentation et de l’accès à celle-ci, les types d’établissements scolaires, les contenus enseignés, les approches pédagogiques utilisées et les rouages du système scolaire font l’objet de polémiques, voire de luttes constantes entre les différentes actrices et acteurs de l’éducation. L’école primaire, pourtant bien établie en substance, continue de faire l’objet du débat social et politique.
- Qui donc outrage la justice ?
L’automne dernier, Gabriel Nadeau-Dubois obtenait enfin gain de cause en Cour suprême contre le « carré vert » Jean-François Morasse [5]. Le plus haut tribunal du pays venait ainsi clore quatre années de procédures judiciaires ayant débuté au plus fort de la grève étudiante de 2012.
- Pour l’instruction des filles
Voici la seconde partie d’un entretien avec Mme Monique Béchard. Dans la première partie, nous retracions le parcours singulier de Mme Béchard, de son enfance à l’obtention de son doctorat de psychologie en 1947. Elle nous raconte ici ce qui l’a amenée, parallèlement à ses études et à son travail, à écrire différents articles promouvant l’instruction des filles à une époque où les « écoles ménagères » étaient valorisées par le haut clergé et le gouvernement d’alors.
- Un Québec invisible. Enquête ethnographique dans un village de la grande région de Québec
Un Québec invisible. Enquête ethnographique dans un village de la grande région de Québec, Frédéric Parent, Québec, PUL, 2015, 281 p.
- Un parcours singulier
Il y a de ces gens qui vous vampirisent et vous soutirent toute votre énergie. Eh bien, Monique Béchard est tout le contraire : elle vous transfuse de sa bonne humeur dès la première rencontre. Entretien avec une femme au franc-parler.
- Les femmes, au présent
La liste est longue des disparitions de femmes. Il faut lire le long roman 2666 de Roberto Bolano pour sentir dans son corps l’extrême violence, mais aussi la terrible mécanique des femmes éliminées à Ciudad Juárez, au Mexique ; des femmes-déchets, comme dans cette scène du long métrage de Ridley Scott The Counselor où le personnage joué par Penelope Cruz se retrouve poussé par une pelle mécanique dans une immense pile de détritus. Elle est de la même espèce que les déchets, nous dit le film, un être humain jetable.
- L’école doit devenir un sanctuaire
À Montréal, le 15 janvier 2014, Émilio, 16 ans et résidant au Québec depuis 2008, est convoqué dans un bureau de son école secondaire. On lui dit que si sa mère ne vient pas payer la facture pour régler les frais de son inscription, Immigration Canada sera appelé et sa famille sera déportée. Des frais de 6 000 dollars par enfant et par année sont exigés pour l’inscription de la plupart des enfants sans-papiers dans les écoles publiques québécoises.
- Féminicide, version canadienne
La découverte du corps de la jeune Tina Fontaine, à la mi-août, a relancé le débat sur les femmes autochtones portées disparues ou assassinées. Il y a longtemps que les associations de femmes autochtones et l’Assemblée des Premières Nations, le Rapporteur de l’ONU sur les droits autochtones, Amnistie internationale nous alertent sur le caractère inacceptable de cette situation. Cette fois-ci, leur appel doit être entendu.
Rubriques (12)
- Dossier : Pauvreté, un enjeu collectif
- Dossier : Saguenay - Lac-St-Jean. Chroniques d’un royaume
- Dossier : Qu’est le Québec devenu ?
- No 071 - oct. / nov. 2017
- Dossier : Perturbations à prévoir
- No 0 - avril 2003
- Dossier : Vivre en démocratie autoritaire
- Dossier : Justice pour toutes !
- No 054 - avril / mai 2014
- Dossier : Municipales 2021 - Une autre ville est possible