Université populaire d’été des NCS - 2013
Tout est possible !
Du 15 au 17 août 2013 à l’UQAM
Le Collectif d’analyse politique (CAP) et les Nouveaux Cahiers du socialisme (NCS) présentent l’Université populaire d’été des NCS 2013.L’université populaire des NCS repose sur plus de quarante personnes provenant d’organisations syndicales, populaires, féministes, écologistes et du monde de l’enseignement. C’est un véritable « intellectuel collectif » au service des luttes et de la construction du mouvement populaire. L’Université des NCS n’est pas une université au sens « classique » du terme. L’approche n’est ni académique, ni livresque. Le savoir et les compétences sont nourries par l’interaction entre des pratiques et théories qui émanent de tous ceux et celles qui luttent pour changer le monde.
Quand ?
Les 15 – 16-17 août 2013
Où ?
Pavillon J.-A.-DeSève Université du Québec à Montréal 320, rue Sainte Catherine Est (métro Berri-UQAM).
Pour qui ?
L’université populaire est un lieu de réflexion et de transmission de savoir ouvert à tous et à toutes, jeunes et moins jeunes, universitaires ou non.
Comment s’inscrire ?
Visitez la section Inscription au bas de cette page.
À quoi s’attendre ?
Des conférences, des tables-rondes, des plénières
Des ateliers pour approfondir
Une atmosphère conviviale, pluraliste, avec le sens de l’humour !
Tout est possible !
Depuis quelque temps, le mouvement populaire au Québec a couru tout un marathon ! Les dominants sont déstabilisés, mais ils restent déterminés à démolir ce qui a été arraché par des décennies de luttes durant lesquelles, jusqu’à un certain point, les dominéEs avaient « civilisé » le capitalisme. Pour imposer cette grande régression, la stratégie est de semer le virus du « tout-le-monde-contre-tout-le-monde » pour provoquer une sorte de chicane perpétuelle entre générations, sexes, immigrantEs et gens qui sont nés ici, Autochtones et Blancs, etc. Tout cela se fait au nom de l’« ordre », de la « bonne gestion » et d’une « moralité » réactionnaire et patriarcale. Du côté des dominéEs, le programme est connu, à la manière des Carrés rouges : résister, s’organiser, constituer de vastes convergences, mettre autant de (gros) grains de sable dans la « machine ». Parallèlement, le défi est de construire des alternatives autour d’idées faisables et « gagnables ». Les batailles et les « petites » victoires (qui ne sont jamais réellement « petites ») s’accumulent. Le mur de la domination est fissuré. Nous sommes patientEs, nous sommes déterminéEs, nous sommes systématiques. Dans ce processus, les mouvements populaires définissent leur identité et leur auto organisation. Ils réfléchissent et élaborent ce qui peut devenir de « grandes » victoires, en autant qu’on puisse, comme en Amérique latine, faire converger une masse critique de forces autour d’un projet contre-hégémonique.
Tout est possible ! Du 15 au 17 août 2013 à l’UQAM