Déclaration concernant l’intervention policière à l’UQAM
ATTENDU que dès avant le début de la grève étudiante, l’administration de l’UQAM a choisi la voie répressive :
- menace d’expulsion de 9 militantEs, au mépris de ses propres règlements ;
- installation de caméras de surveillance ;
- engagement d’un grand nombre de gardes de sécurité.
ATTENDU qu’il y a eu une accentuation de la voie répressive depuis le début de la grève :
- injonction pour empêcher le piquetage et les levées de cours ;
- recours à l’escouade anti-émeute du SPVM ;
- arrestation de 22 étudiantEs dans l’université même.
ATTENDU que les étudiantes ont le droit de se prononcer sur les enjeux sociaux :
- la pensée critique joue un rôle fondamental dans une formation de qualité ;
- de par leur statut, les étudiantes ont une disponibilité sociale à l’action collective.
Les membres de l’équipe de recherche ÉRASME se prononcent en faveur de :
a) l’arrêt immédiat des procédures disciplinaires à l’encontre des 9 militantEs viséEs avant la grève ;
b) la levée des sanctions et accusations frappant touTEs les étudiantEs arrêtéEs depuis le début de la grève ;
c) la cessation de tout recours à la police du SPVM à l’intérieur du campus.