Présentation du dossier du numéro 68
Prisons. À l’ombre des regards
Les prisons ont cette fâcheuse habitude de rassembler en leurs murs tout ce qu’une société préférerait ne pas voir.
Présentation du dossier du numéro 68
Les prisons ont cette fâcheuse habitude de rassembler en leurs murs tout ce qu’une société préférerait ne pas voir.
Dossier : Prisons, à l’ombre des regards
L’approche répressive des questions pénales du gouvernement conservateur de Stephen Harper (2006-2015), fondée sur une idéologie valorisant la loi et l’ordre (tough on crime), a profondément bouleversé la philosophie correctionnelle et les principes directeurs du système carcéral élaborés au cours des décennies précédentes.
Dossier : Prisons, à l’ombre des regards
Pour bien comprendre la situation qui prévaut actuellement en matière de défense des droits des détenu·e·s au Québec, il est utile de savoir que dès le 19e siècle, des associations se sont intéressées à la condition des personnes incarcérées.
Dossier : Prisons, à l’ombre des regards
Cantinier, nettoyeur, journalier chez CORCAN [1] commis aux finances, peintre, les détenu·e·s occupent de réels emplois dans le système pénitentiaire canadien. Ils et elles ne reçoivent pas pour autant un réel salaire leur permettant d’atteindre l’objectif poursuivi : la réinsertion sociale.
Dossier : Prisons, à l’ombre des regards
Dès l’annonce du transfert des femmes détenues à la Maison Tanguay vers l’Établissement de détention Leclerc de Laval, en septembre 2015, celles-ci ainsi que diverses intervenantes avaient manifesté leurs vives inquiétudes. Avec raison.
Dossier : Prisons, à l’ombre des regards
Écrit et illustré par Rémi Leroux
Les groupes de soutien aux détenu·e·s tissent des liens entre l’intérieur et l’extérieur de la prison, accompagnent les personnes judiciarisées dans leur transition vers la liberté et, pour certains, remettent en cause l’existence même du système carcéral.
Dossier : Prisons, à l’ombre des regards
Sombre rappel : les Autochtones sont surreprésenté·e·s dans les établissements de détention au Canada et au Québec et le problème ne date pas d’hier.
Dossier : Prisons, à l’ombre des regards
Le film de Steve Patry nous fait pénétrer à l’intérieur des murs de Waseskun, l’un des neuf centres de guérison autochtones affiliés aux Services correctionnels du Canada et aux Services correctionnels du Québec et voués à la réinsertion sociale des « délinquants autochtones ». Il nous donne ainsi à voir le sentier de la guérison sur lequel s’engagent ces hommes à la fois souffrants et entiers.
Dossier : Prisons, à l’ombre des regards
Plus on accepte de liberté dans les affaires, plus il faut bâtir de prisons pour ceux qu’elles défavorisent », écrit l’Uruguayen Eduardo Galeano dans Les veines ouvertes de l’Amérique latine. À cela on pourrait ajouter : plus on cède les prisons au « libre marché », plus celles-ci sont répressives.
Dossier : Prisons, à l’ombre des regards
Aux États-Unis, les politiques pénales répressives et la privatisation des prisons figurent parmi les causes de la surpopulation carcérale et de la détérioration des conditions de détention. Pour assurer leur prospérité, les actionnaires privés du « prison-industrial complex » manipulent l’opinion publique, propagent de fausses données sur la criminalité et constituent de puissants lobbyistes auprès des instances gouvernementales. C’est dans ce contexte que les groupes abolitionnistes, déjà audibles dans ce pays depuis plusieurs décennies, se multiplient.