Les vautours déjà sur le dos de Charlie
Les corps sont à peine froids, que des commerciaux pensent à récupérer la marque Je suis Charlie pour en faire une marque déposée. L’horrifiant néolibéralisme ne passe pas à côté d’une occasion de faire du cash.
L’Institut national de la propriété industrielle (INPI), organisme français, veille au grain. À ce titre, il a informé la cinquantaine de demandeurs - une cinquantaine ! c’est effrayant ! - qu’il refusait d’enregistrer la marque, à défaut de caractère distinctif. L’INPI se contente d’un argument strictement juridique, soit le défaut de distinctivité d’une telle marque en raison de sa large utilisation par la collectivité.
Selon l’Institut, ce slogan ne peut pas être capté par un acteur économique du fait de sa large utilisation par la collectivité.
Alors que des milliers de personnes sont encore sous le choc des attentats, certains gardent la tête froide de l’investisseur...