Déclaration concernant l’intervention policière à l’UQAM

No 59 - avril / mai 2015

Déclaration concernant l’intervention policière à l’UQAM

Équipe de recherche Érasme

ATTENDU que dès avant le début de la grève étudiante, l’administration de l’UQAM a choisi la voie répressive :

- menace d’expulsion de 9 militantEs, au mépris de ses propres règlements ;

- installation de caméras de surveillance ;

- engagement d’un grand nombre de gardes de sécurité.

ATTENDU qu’il y a eu une accentuation de la voie répressive depuis le début de la grève :

- injonction pour empêcher le piquetage et les levées de cours ;

- recours à l’escouade anti-émeute du SPVM ;

- arrestation de 22 étudiantEs dans l’université même.

ATTENDU que les étudiantes ont le droit de se prononcer sur les enjeux sociaux :

- la pensée critique joue un rôle fondamental dans une formation de qualité ;

- de par leur statut, les étudiantes ont une disponibilité sociale à l’action collective.

Les membres de l’équipe de recherche ÉRASME se prononcent en faveur de :

a) l’arrêt immédiat des procédures disciplinaires à l’encontre des 9 militantEs viséEs avant la grève ;

b) la levée des sanctions et accusations frappant touTEs les étudiantEs arrêtéEs depuis le début de la grève ;

c) la cessation de tout recours à la police du SPVM à l’intérieur du campus.

Vous avez aimé cet article?
À bâbord! vit grâce au soutien de ses lectrices et lecteurs.
Partager sur