Présentation du dossier du numéro 95
Lobbyisme. Le pouvoir obscur
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Présentation du dossier du numéro 95
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Éducation
Réélu, le gouvernement Legault veut redonner la priorité à l’éducation. Or, après un début de règne marqué par des mesures audacieuses, bien que fort discutables (abolition des commissions scolaires, généralisation des maternelles 4 ans, harmonisation de la taxe scolaire, abolition du cours ECR), le projet de la CAQ pour l’éducation semble s’essouffler. De quelle « priorité des priorités » parle-t-elle donc ?
Chronique Éducation
La concurrence que se livrent les établissements d’enseignement publics et privés, couplée à la stratification des parcours qui s’y exprime, a mis à mal la mixité sociale et scolaire, et en péril l’équité et l’égalité des chances de cette école commune dont la Révolution tranquille avait rêvé. Inéquitable, notre système scolaire est en attente de solutions concrètes et de volonté politique.
Présentation du dossier
Le numéro 91 sera lancé dans le cadre des journées de réflexion sur le syndicalisme québécois « Reconstruire des ponts, remporter des victoires », qui se tiendront les 29 et 30 avril 2022 à l’UQAM. Détails à suivre !
Dossier- syndicalisme : comment faire mieux ?
Au printemps 1972, la lutte menée au sein du premier Front commun intersyndical marque l’histoire du Québec comme un moment de triomphe de la solidarité et du syndicalisme de combat. Comment cet épisode mythique peut-il encore inspirer le mouvement aujourd’hui ?
Éducation
Entretien avec Rachel Cloutier et Mélissa Céré-Morais
La découverte de 215 sépultures d’enfants autochtones au pensionnat de Kamloops au printemps dernier a rappelé avec stupeur que le système scolaire avait été le rouage privilégié de l’entreprise coloniale canadienne. Or, aujourd’hui, il est appelé à devenir la clé de voûte de la réconciliation. Immense, mais incontournable défi dont j’ai voulu discuter avec Rachel Cloutier et Mélissa Céré-Morais, enseignantes autochtones.
Chronique Éducation
25 ans des États généraux sur l’éducation
En 1995-1996, à l’occasion d’États généraux sur l’éducation, le Québec était convié à un important examen de son système éducatif et à sa refondation. Vingt-cinq ans plus tard, les promesses et objectifs formulés ont-ils finalement été respectés ? Dernier article d’une série pour faire le point, alors que circulent des appels à une Commission Parent 2.0.
Forums citoyens sur l’éducation
Ce printemps, une vingtaine de forums d’initiative citoyenne sont convoqués dans toutes les régions pour dresser un bilan de santé franc et complet du système d’éducation québécois. Ses défis sont nombreux et complexes, et commandent des réponses à la hauteur des ambitions que le Québec caresse pour traverser le XXIe siècle. Face à un manque de vision gouvernemental, la population est appelée à imaginer une nouvelle révolution scolaire.
Forums citoyens sur l’éducation
Le 26 janvier dernier, Bernard Drainville énonçait le « plan de match » de son mandat au ministère de l’Éducation, un énoncé en sept points, dont le contenu, les mesures et l’échéancier se font toujours attendre, trois mois plus tard. Pendant ce temps, les travers du système d’éducation ne leurrent plus personne et des centaines de citoyens et citoyennes se réunissent pour jeter les bases de l’école de demain.
25 ans des États généraux sur l’éducation
En 1995-1996, à l’occasion d’États généraux sur l’éducation, le Québec était convié à un important examen de son système éducatif et à sa refondation. Vingt-cinq ans plus tard, les promesses et objectifs formulés ont-ils finalement été respectés ? Quatrième article d’une brève série pour faire le point, alors que circulent des appels à une Commission Parent 2.0.
25 ans des États généraux sur l’éducation
En 1995-1996, à l’occasion d’États généraux sur l’éducation, le Québec était convié à un important examen de son système éducatif et à sa refondation. Vingt-cinq ans plus tard, les promesses et objectifs formulés ont-ils finalement été respectés ? Troisième article d’une brève série pour faire le point, alors que circulent des appels à une Commission Parent 2.0.
Chronique Éducation
La campagne électorale bat son plein et les idées fusent de toutes parts. Le champ de l’éducation n’est pas en reste, puisque s’y joue l’avenir de notre société, et s’y dispute la vision que chaque formation politique s’en est donnée. Résolument libertarien, le Parti conservateur du Québec (PCQ) veut parachever la marchandisation du modèle scolaire québécois.
Éducation
En 1995-1996, à l’occasion d’États généraux sur l’éducation , le Québec était convié à un important examen de son système éducatif et à sa refondation. Vingt-cinq ans plus tard, les promesses et objectifs formulés ont-ils finalement été respectés ? Second article d’une brève série pour faire le point, alors que circulent des appels à une Commission Parent 2.0.
Chronique Éducation
En 1995, à l’occasion des États généraux sur l’éducation, le Québec était convié à un important examen de son système éducatif et à sa refondation. Vingt-cinq ans plus tard, les promesses et objectifs formulés ont-ils finalement été respectés ? Premier article d’une brève série, pour faire le point, alors que circulent des appels à une Commission Parent 2.0.
Chronique Éducation
Peu de programmes scolaires n’auront autant servi la controverse et si peu le débat public que celui d’Éthique et culture religieuse. En l’abolissant dès 2022, le gouvernement Legault, champion autoproclamé de la laïcité, donne l’impression de parachever son œuvre. Pourtant, ses intentions quant à la suite des choses sont à peu près aussi peu consistantes que la critique qu’il en a livrée.
Chronique Éducation
Rarement un objet de connaissance ou un champ du savoir aura-t-il été la cible d’une offensive étatique aussi vaste et soutenue en éducation. Dans le sillage de la Stratégie numérique (2017), du Plan d’action numérique de l’éducation et en enseignement supérieur (2018) et du Cadre de référence de la compétence numérique (2019), le système d’éducation dans son ensemble est convié à développer une « culture numérique » et à former l’individu à une « citoyenneté numérique » autonome et responsable.
Chronique Éducation
Entretien avec Chantal Poulin et Yann Robitaille
L’enseignante au primaire Chantal Poulin et l’enseignant d’arts plastiques Yann Robitaille étaient du groupe de trois grimpeurs d’Extinction Rebellion qui se sont fait arrêter après avoir escaladé le pont Jacques-Cartier à Montréal, le 8 octobre dernier. Je les ai rencontrés pour discuter de la relation entre enseignement, urgence climatique et désobéissance civile. Propos recueillis par Wilfried Cordeau.
Chronique Éducation
Abolir ou transformer les commissions scolaires ? Nuance importante, disait le député Roberge en 2016. Évolution, plutôt que révolution, dit-il depuis qu’il est ministre. À en croire la novlangue caquiste, le Grand Soir de la libération nationale face aux « diktats » bureaucratiques aurait cédé à la magie du changement dans la continuité. Et s’il s’agissait d’une diversion ?
Chronique Éducation
En faisant adopter le projet de loi no 12 [1], le gouvernement Legault a confirmé qu’il ne tient pas à rendre l’école gratuite, mais à en perpétuer le caractère facturable et, conséquemment, inéquitable. Or, des avenues plus prometteuses et plus structurantes en matière de gratuité scolaire auraient pu être privilégiées.
La première partie de cette chronique est disponible ici.
Chronique Éducation
Théoriquement, la gratuité d’accès à l’école primaire et secondaire est le corollaire de l’obligation de fréquenter celle-ci. On devrait s’attendre à ce que « gratuit » signifie « zéro dollar, partout, tout le temps ». Or, non seulement la fréquentation scolaire, bien qu’obligatoire, n’est pas gratuite, mais elle ne coûte nulle part la même chose !
Chronique Éducation
Au tournant des années 1960, accusant le modèle scolaire de l’État-providence d’être inefficace et contre-productif, Milton Friedman appelle à la dénationalisation de l’organisation scolaire. Au menu : une dérégulation favorable à la « liberté de choix » soutenue par des bons d’éducation (vouchers). La Suède s’y est employée dès les années 1990 et s’en mord aujourd’hui les doigts.
Chronique Éducation
Entrevue avec Sylvain Larose
La pensée libertaire a marqué l’évolution de la pédagogie et contribué à tracer les contours de l’école telle qu’on la connaît. Elle nourrit toujours une réflexion pratique sur la manière de faire et de vivre l’école et incite à renégocier les fondements d’une institution qu’on tient peut-être trop pour acquise et figée. J’ai rencontré mon ancien collègue Sylvain Larose, auteur de Être, agir, enseigner en tant qu’anarchiste à l’école secondaire (M Éditeur, 2018), un guide pratique de la pédagogie anarchiste qu’il applique depuis une vingtaine d’années. Propos recueillis par Wilfried Cordeau.
Présentation du dossier du numéro 76
Dans une prétendue société du savoir, l’accès universel à l’éducation devrait faire l’unanimité. À plus forte raison en ce qui concerne l’école primaire, qui permet d’acquérir les habiletés de base en lecture, en écriture et en mathématiques. Les enfants, nos enfants, vos enfants, doivent aller à l’école. Or, au-delà de la fréquentation et de l’accès à celle-ci, les types d’établissements scolaires, les contenus enseignés, les approches pédagogiques utilisées et les rouages du système scolaire font l’objet de polémiques, voire de luttes constantes entre les différentes actrices et acteurs de l’éducation. L’école primaire, pourtant bien établie en substance, continue de faire l’objet du débat social et politique.
Dossier : Ouvrir l’école
On discute trop rarement de l’école primaire au Québec. Comme si cette institution, à la fois publique, gratuite et universelle, était neutre, lisse et complètement consensuelle. Elle s’impose à nous comme un fait établi. Un enjeu réglé. Un acquis.
Publication indépendante paraissant quatre fois par année, la revue À bâbord ! est éditée au Québec par des militant·e·s, des journalistes indépendant·e·s, des professeur·e·s, des étudiant·e·s, des travailleurs et des travailleuses, des rebelles de toutes sortes et de toutes origines proposant une révolution dans l’organisation de notre société, dans les rapports entre les hommes et les femmes et dans nos liens avec la nature.
À bâbord ! a pour mandat d’informer, de formuler des analyses et des critiques sociales et d’offrir un espace ouvert pour débattre et favoriser le renforcement des mouvements sociaux d’origine populaire. À bâbord ! veut appuyer les efforts de ceux et celles qui traquent la bêtise, dénoncent les injustices et organisent la rébellion.