Articles

  • No 33 - février / mars 2010

    Billet

    Informations privées

    Les présentes consignes ont trait à l’utilisation sécuritaire d’enveloppes brunes à des fins d’influence. Nous vous demandons formellement de ne pas transmettre ces instructions par voie électronique, de ne pas y faire allusion lors de conversations téléphoniques. Si par obligation, vous devez en discuter dans un salon, bleu ou autre, assurez-vous d’un environnement sonore bruyant. La musique de chambre des communes est déconseillée. Veuillez détruire ce message après en avoir bien mémorisé (…)

  • No 33 - février / mars 2010

    Billet

    Le drapeau canadien sur les sacs à dos

    Vous souvenez-vous de ces temps anciens où, pendant plus de 50 ans, le Canada avait patiemment construit une IMAGE efficace de vertueux naïf des relations internationales. Des soldats de la paix (avec bérets et culottes courtes) et des missionnaires des droits de l’Homme identifiaient à ce point le drapeau canadien au boy-scoutisme international que les touristes américains, partout honnis, cousaient un petit drapeau canadien sur leurs bagages et leurs défroques.
    Ces temps d’illusion sont (…)

  • No 33 - février / mars 2010

    Recyclage des premiers ministres

    L’ombre et la lumière

    Une douce retraite en jouant au golf et en se prélassant au soleil. Individus énergiques, dans la force de l’âge, habitués à ce que l’on parle d’eux à tous les jours, ils ne peuvent aisément se résoudre à retomber dans une paisible tranquillité. Leurs qualités de meneurs et de communicateurs sont toujours appréciées. Riches de leur passage à la tête d’un État, le carnet d’adresse bien garni et maîtrisant un nombre élevé de dossiers majeurs, ils peuvent faire fructifier leurs apprentissages. Une question reste toutefois importante : à qui leur expérience profitera-t-elle ?

  • No 33 - février / mars 2010

    Adieu Révolution Tranquille

    Bonjour Réaction sournoise !

    Quand le capital a les deux mains sur le volant

    Madame Monique Jérôme-Forget donne une grande conférence significativement intitulée : La révolution tranquille : un héritage épuisé et paralysant. Le 14 décembre 2009, des économistes paléo-libéraux remettent en cause la capacité d’action de l’État québécois. La réaction sournoise est en marche.

  • No 33 - février / mars 2010

    Gagner sa vie sans la perdre

    Le syndicalisme de combat est-il encore pertinent ?

    Dans cette période de morosité syndicale, il me semble utile de revenir sur le syndicalisme de combat qui a animé les luttes des militants de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et de la Centrale de l’enseignement du Québec (CEQ, maintenant CSQ) durant les années 1970, pour en démêler ce qui est encore valable de ce qui est non seulement périmé, mais était déjà nuisible à l’époque.

  • No 33 - février / mars 2010

    Chronique Éducation

    Les styles d’apprentissage en éducation

    Une légende pédagogique

    Vous connaissez sûrement ce qu’on appelle des « légendes urbaines ». Ce sont des histoires qui sont typiquement contées comme étant arrivées à quelqu’un de proche de la personne qui vous la raconte (« C’est arrivé à un ami d’un ami », commencera-t-on parfois) et qui sont le plus souvent étranges tant par leur sujet que par leur dénouement. Ces histoires sont appelées des légendes parce que, bien qu’elles ne soient pas avérées et soient très probablement fausses, elles se donnent pour vraies ; et si elles circulent à ce point, c’est qu’elles expriment des peurs ou des fixations collectives. Leur contenu et ce que leur circulation signifient pour la collectivité où elles sont diffusées, tout cela est du plus grand intérêt et a été abondamment étudié.

  • No 33 - février / mars 2010

    À l’aube de la surveillance globale

    Fin de la vie privée au Canada ?

    Il y a présentement un mouvement très fort au sein du gouvernement conservateur, appuyé par « l’opposition » libérale, pour grandement resserrer les lois sur la surveillance téléphonique et informatique. Vous allez être surveillés par votre police locale, provinciale, fédérale ou étrangère, sans mandat et sans en être avertis. On embarque dans le bateau de la surveillance globale, style 1984.

  • No 33 - février / mars 2010

    En Algérie

    L’enjeu de la revendication berbère

    Il est impossible d’aborder la question des rapports entre langue et nation en Algérie, et plus particulièrement celle de la revendication culturelle et linguistique berbère (ou, comme on le dit maintenant, tamazight), tant celle-ci est l’objet de malentendus et surdéterminée politiquement, si l’on ne commence pas par évacuer un certain nombre de stéréotypes qui ont entouré les problèmes linguistiques en Algérie. Parmi ceux-ci, on trouve – notamment en Occident – l’opposition fréquente entre les « Arabes » et les « Kabyles », ou bien les « Berbères » et les « Arabes », ou encore les « Algériens » et les « Berbères », comme s’il s’agissait de peuples distincts… Aussi, on ne peut traiter de la revendication linguistique berbère si l’on ne restitue pas le contexte historique de l’émergence de ce problème et si l’on n’essaye pas de reconstituer les conditions dans lesquelles cette question a été forgée et dans lesquelles elle a évolué.

  • No 33 - février / mars 2010

    International

    Les autres socialismes réels

    Le mur que personne n’a renversé

    En 1989, le mur de Berlin tombe sans que personne ne le renverse ou, du moins, sans que personne ne le soutienne. Cet événement marque-t-il la fin du marxisme ? Ce texte passe en revue les autres socialismes réels, après que le marxisme ait migré au tiers-monde dans les années 1980, bien avant l’effondrement de cette coquille vide. La montée en puissance de nouvelles gauches latino-américaines au cours de la dernière décennie marque-t-elle le dépassement des contradictions ayant conduit à l’effondrement du mur ou alors n’est-elle que le retour à une logique des « blocs » ?

  • No 33 - février / mars 2010

    Boycott d’Israël (BDS)

    Réflexions sur la campagne palestinienne

    Lancé en 2005, l’appel par plus de 150 organismes de la société civile palestinienne à la campagne «  Boycott, Désinvestissement et Sanctions  » (BDS) secoue une société israélienne emmurée dans son refus de faire face à plus de 60 années de vie bâtie sur des mensonges reposant sur une vision fondatrice proclamant « Une terre sans peuple pour un peuple sans terre ».

  • No 33 - février / mars 2010

    International

    Des barrages qui ne font pas l’unanimité

    Il existe environ 50 000 grands barrages en opération de plus de 15 mètres de hauteur sur les fleuves de la Terre, estime la Commission Internationale des Grands Barrages (CIGB) [1]. La plupart (71,7 %) ont une seule utilisation : l’irrigation, l’hydroélectricité, etc., pendant que les autres, à usages multiples (28,3 %), voient leur nombre croître.

  • No 33 - février / mars 2010

    Analyse du discours

    La pensée au service de l’action

    Daniel Bensaïd, militant intellectuel

    Intellectuel engagé : c’est sous cette désignation commode que sont communément évoqués les intellectuels qui prennent position pour des causes spécifiques particulières ou encore, plus largement, pour des mouvements ou des partis. Jean-Paul Sartre en a incarné la figure paradigmatique à travers, notamment, son implication dans le Parti communiste en tant que « compagnon de route ». Chez Sartre, c’est d’abord un intellectuel qui s’engage, sur la base de sa production et de sa reconnaissance en tant justement que penseur et intellectuel, dans son cas « total », c’est-à-dire dominant dans plusieurs champs de la réflexion et de la création en art et en sciences humaines, et qui met son prestige au service des causes qu’il soutient.

  • No 33 - février / mars 2010

    Adoration

    À l’encontre des mensonges et de l’intolérance

    Depuis un certain temps, Atom Egoyan cherche à donner un nouveau souffle à ses créations cinématographiques d’envergure. Voilà pourquoi on a vu le cinéaste s’aventurer dans les domaines parallèles de l’art moderne (il a présenté l’installation Hors d’usage [2002] au musée d’Art contemporain de Montréal), de la télévision (Knapp’s Last Tape [2000]) et du court métrage (Diaspora [2001]). Il tente constamment de renouveler son style tout en demeurant fidèle à lui-même, voire au cinéma d’auteur. Mais l’impasse artistique dans laquelle il se trouve ne découlerait-elle pas surtout de sa dépendance plus prononcée que par le passé envers différentes compagnies de production qui lui imposent leurs propres objectifs commerciaux ?

  • No 33 - février / mars 2010

    Mad Men

    Ces obscurs objets du désir

    À lui seul, le générique d’introduction attise la curiosité : un homme se jette d’une tour à bureaux. Tout autour de lui, le long de sa chute, défilent des réclames publicitaires représentant des familles unies, de longues jambes féminines, des verres de whisky, des slogans tels « Enjoy the best America has to offer ». Ainsi commence chaque épisode de la série américaine Mad Men, qui a complété sa troisième saison l’automne dernier.

  • No 33 - février / mars 2010

    Nos services publics, un trésor collectif en péril

    Lancement du no. 33 d’{À Babord !}

    Le 16 février, 17h, au Bar L’Alizé

    Lancement du no. 33 d’À Babord ! Nos services publics, un trésor collectif en péril
    ainsi que du no. 3 des Nouveaux Cahiers du Socialisme :
    État : Pouvoirs et Contre-Pouvoirs
    Le mardi 16 février, de 17h à 20h
    Au Bar L’Alizé
    900, rue Ontario est, Montréal
    Entrée libre !

Dossier : Nos services publics, un trésor collectif en péril

  • 9 juillet 2010

    Nos services publics - Un trésor collectif en péril

    Le cabinet des horreurs budgétaires

    Illusions de chiffres et pickpockets à l’oeuvre

    Une fiscalité équitable est le meilleur moyen de financer les services publics. Pour le moment, le gouvernement Charest a tout faux dans ce domaine. Plutôt que d’y aller avec des propositions audacieuses, on se contente de ressasser de vieilles peurs et de reprendre un discours trop entendu depuis le manifeste des Lucides. Il existe pourtant de nombreuses solutions pour renflouer les coffres de l’État, sans que cela ne se fasse aux dépens de la majorité de la population.

  • 9 juillet 2010

    Lutte contre la tarification

    Un rendez-vous avec l’histoire

    Nos services publics - Un trésor collectif en péril

    La crise économique aurait mis le Québec dans le rouge. Le déficit serait sidéral, évalué à 4,7 milliards $. Afin de renflouer les coffres de l’État, le Parti libéral du Québec (PLQ) propose sans grande surprise une tarification plus élevée et plus développée des services publics. Réunis en Conseil général les 26 et 27 septembre 2009, ses membres ont voté, entre autres, en faveur de l’augmentation des tarifs d’hydro-électricité, de l’instauration des droits de scolarité au collégial et des péages sur les autoroutes.

  • 9 juillet 2010

    Nos services publics - Un trésor collectif en péril

    Ci-gît l’Agence des PPP

    Le 21 octobre 2009, le gouvernement déposait le projet de loi 65, créant Infrastructure Québec, mettant un terme au mandat de l’Agence des Partenariats public-privé (PPP). Le nouvel organisme « aura le mandat d’encadrer la réalisation des grands projets publics de 40 millions et plus. Il assurera aussi un contrôle des échéanciers et des budgets prévus [2]. » Ces modifications ont fait dire à certains que Québec enterrait l’Agence des PPP.

  • 9 juillet 2010

    Accords commerciaux contre services publics

    Une longue guerre à finir

    Nos services publics - Un trésor collectif en péril

    Depuis les années 1980, l’idée de soumettre l’immense potentiel commercial des services publics aux lois du marché ne cesse de faire saliver les gens d’affaires. Mais la manœuvre pour y arriver est délicate : la privatisation entraîne bien souvent des prix plus élevés et des services diminués. Certains secteurs non rentables, bien que nécessaires, sont carrément éliminés. Si bien que s’affrontent dans une bataille sans fin l’intérêt des populations à conserver des services publics de qualité et celui de grandes compagnies à les privatiser pour accumuler les profits.

  • 9 juillet 2010

    Nos services publics - Un trésor collectif en péril

    L’équité et l’avenir des services publics

    Rémunération dans les secteurs public et parapublic

    Le gouvernement du Québec et les associations syndicales ont rendez-vous afin de renouveler les conventions collectives de quelque 475 000 salariés de l’État québécois. Les organisations syndicales, regroupées au sein d’un Front commun, demandent des améliorations salariales totalisant 11,25 % sur trois ans. Le gouvernement réplique avec une offre globale de 7 % sur une période de cinq années. Alors que les uns justifient leurs demandes au nom de l’équité et de la capacité d’attirer et de retenir des ressources humaines de qualité, les ténors gouvernementaux font valoir que les salariés de l’État bénéficient d’une rémunération globale qui fait l’envie de plusieurs salariés du secteur privé. Qu’en est-il au juste ?

  • 9 juillet 2010

    Nos services publics - Un trésor collectif en péril

    Des entreprises privées de placement dans les services publics

    Les employeurs de la fonction publique ont de plus en plus recours à des entreprises privées de placement à but lucratif pour combler leurs besoins de main-d’œuvre. C’est vrai dans la fonction publique, tout comme dans le réseau de la santé. Bien que la stratégie ne soit pas nouvelle, elle a acquis une ampleur sans précédent.

  • 9 juillet 2010

    Nos services publics - Un trésor collectif en péril

    Fonction publique : Y a-t-il encore du gras à couper ?

    La crise économique et financière a ramené à l’avant-plan le discours selon lequel les coupes sont nécessaires dans la fonction publique afin de faire face à un déficit croissant. Les négociations du secteur public sont aussi l’occasion pour le gouvernement libéral et le Conseil du patronat de renchérir sur l’incapacité de payer davantage les fonctionnaires, étant donné l’important déficit réapparu dans les finances publiques dans la foulée de la crise.

  • 9 juillet 2010

    Pour les salariéEs des secteurs public et parapublic

    Le temps est venu de réclamer... leur dû

    Nos services publics - Un trésor collectif en péril

    À lire certains éditorialistes ou chroniqueurs de la presse écrite, la présente conjoncture n’annonce a priori rien qui vaille la peine pour les salariées des secteurs public et parapublic au Québec. Les Sansfaçon, Dubuc et Girard, nous informent que les perspectives de récoltes sur le plan salarial, en cette période dite trouble pour les finances publiques, s’avèrent inexistantes. Des hausses faméliques, pour ne pas dire complètement et largement en deçà de l’inflation, sont à envisager selon ces mauvais oracles.

  • 9 juillet 2010

    Nos services publics - Un trésor collectif en péril

    La prise de contrôle des soins de santé rentables

    Certains contrats sont plus visibles que d’autres. La longue procédure qui doit mener sous peu à la signature de contrats de PPP (partenariats public-privé) pour la construction et l’entretien des deux grands hôpitaux universitaires de Montréal (CHUM et CUSM) au coût de quelque 9 milliards $ est sans doute la manifestation la plus frappante de la nouvelle voie contractuelle empruntée par les pouvoirs publics du Québec au sein du réseau de la santé.

  • 9 juillet 2010

    Les services publics en éducation

    Six stratégies de destruction

    Les connaître et les comprendre pour mieux les combattre !

    Dès le début des années 1990, la Banque Mondiale mettait de l’avant six grandes stratégies pour faciliter la déconstruction des services publics. Vingt ans plus tard, à des degrés divers, tous les services publics sont atteints. Dans le présent texte, nous regarderons comment ces stratégies se déploient dans le milieu de l’éducation au Québec.

  • 9 juillet 2010

    Nos services publics - Un trésor collectif en péril

    Comment des patrons contournent les lois du travail

    Élaborées pour répondre aux besoins découlant de relations professionnelles bipartites (employeur/salarié), les lois québécoises du travail ne couvrent pas nécessairement les relations d’emploi impliquant plusieurs employeurs. Par exemple, qui est l’employeur responsable de l’application de la Loi sur les normes du travail (garantissant les conditions de travail minimales) lorsque celui qui dirige et contrôle le travail est différent de celui qui le rémunère ?

  • 9 juillet 2010

    Culture et financement public

    La survie de la cigale

    Il est difficile d’associer spontanément la culture à un service public. Les artistes ne sont pas des « prestataires de services », quoi qu’on en dise dans les accords commerciaux. Ils conçoivent des œuvres qui sont lancées comme des sondes dans l’atmosphère et qui sont recueillies au passage par des individus qui se reconnaissent en elles. La culture forme une grande toile composée de la somme des œuvres d’art qui ont croisé la route d’un individu ou d’une communauté.

  • 12 février 2010

    Présentation du dossier du #33

    Nos services publics - Un trésor collectif en péril

    Les services publics sont sans aucun doute l’une des plus belles réalisations de l’espèce humaine. Conçus selon un principe essentiel de solidarité, ils nous permettent de vivre dans un monde plus équitable et préoccupé de justice sociale. Leur organisation nécessite un partage de la richesse et une prise en main collective des secteurs fondamentaux que sont, entre autres, la santé, l’éducation, la culture et la fonction publique. De bons services publics traitent toute la (…)

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