Ouellet, Maxime

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  • Dossier : Les nouveaux habits (…)

    Dossier : Les nouveaux habits de l’impérialisme

    Impérialisme culturel à l’ère du capitalisme numérique

    Lors d’un événement organisé par l’Association canadienne des producteurs médiatiques qui s’est tenu à Ottawa le 31 janvier dernier, la PDG de la CBC/Radio-Canada, Catherine Tait, a critiqué la domination de Netflix au Canada en faisant un parallèle entre la plateforme de diffusion numérique américaine et l’Empire britannique.

  • No 40 - été 2011

    Le projet Legault et la Coalition pour l’avenir du Québec (CAQ)

    Les gestionnaires de l’apocalypse

    Ce ne sont pas les idées qui mènent le monde.
    C’est leur gestion.

    Publicité HEC, Montréal, 2009

    L’ex-ministre péquiste François Legault et l’homme d’affaires Charles Sirois ont lancé le 21 février dernier un « ambitieux » manifeste portant sur l’avenir du Québec. Le document de consultation portant sur l’éducation, rendu public le 12 avril, est venu confirmer l’ambition principale de la coalition  : la dissolution des institutions politiques québécoises dans un processus de contrôle managérial visant à produire des individus adaptés à la dynamique de croissance irréfléchie qui caractérise notre époque.

  • No 39 - avril / mai 2011

    Société

    Le discours sur l’endettement

    Une dépolitisation de la crise économique

    Nos élites politico-économiques viennent de tirer la sonnette d’alarme : le taux d’endettement des Canadiens risque de replonger le pays dans une crise financière semblable à celle qui a frappé les États-Unis en 2008. Le ratio de la dette des ménages canadiens par rapport à leur revenu a atteint le niveau record de 148,1 %, taux qui dépasse celui des Américains qui se situe maintenant à 147,2 %. Selon Mark Carney, « La turbulence que traverse l’Europe en ce moment nous rappelle que la crise n’est pas terminée, mais qu’elle vient simplement d’entrer dans une nouvelle phase. Dans un monde submergé par les dettes, l’assainissement du bilan des banques, des ménages et des pays exigera des années. Par conséquent, le rythme, le profil et la variabilité de la croissance à l’échelle du globe se modifient, et le Canada doit s’adapter [1].

  • No 37 - déc. 2010 / jan. 2011

    L’essence cachée du capitalisme avancé

    Le Réseau Liberté-Québec

    Le 23 octobre dernier, plus de 450 personnes se réclamant de la « droite citoyenne » se sont réunies à Québec (encore une fois…) pour créer un mouvement de masse en faveur d’une réforme en profondeur du modèle québécois. Cette réforme reposerait sur les valeurs de liberté de choix et de responsabilité individuelle. Alors que les journalistes experts en politique-spectacle se demandent si ce mouvement réussira à ressusciter l’ADQ ou s’il mènera à la création d’un nouveau parti de droite, il convient de se pencher sur la nature profonde du discours idéologique tenu par le Réseau Liberté-Québec, afin de comprendre sa prégnance dans l’espace public depuis plus d’une trentaine d’années.

  • No 36 - oct. / nov. 2010

    Débat politique

    Le néopopulisme des cols rouges

    À l’ère de la démocratie de marché

    Dans son livre Pourquoi les pauvres votent à droite (Agone, 2008), le journaliste Thomas Frank décrit la situation incroyable, mais néanmoins réelle, de l’émergence depuis une dizaine d’années aux États-Unis d’une révolte qui profite à ceux contre qui elle est dirigée. Imaginez, nous dit Frank, une masse de travailleurs envahissant les quartiers riches, pancartes à la main, brandissant le poing face à des millionnaires apeurés, réfugiés derrière les portes closes de leurs maisons cossues pour ne pas entendre le slogan de protestation qui leur est destiné : « Laissez-nous vous aider à baisser vos impôts ! »

  • No 35 - été 2010

    Débat politique

    Le faux débat sur l’interculturalisme et la question identitaire

    Par le biais de lettres aux journaux, des universitaires québécois débattent présentement de l’identité québécoise et des valeurs communes qui devraient être partagées dans le contexte d’une société moderne. Trois grandes orientations cadrent ce débat. D’une part, les signataires du « Manifeste pour un Québec pluraliste » [2] prônent une vision ouverte et pluraliste de la société québécoise. D’autre part, les tenants d’une conception nationaliste conservatrice (les « néo-traditionnalistes ») remettent en question les pratiques d’accommodements raisonnables qui auraient pour effet de nier la mémoire de la majorité historique. Enfin, un troisième groupe propose une « vision stricte de la laïcité », qui « récuse les manifestations religieuses ostentatoires dans la sphère publique [3] ».

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